Bonjour,
Premier message : ayant fait un compte rendu de partie sur le forum casus NO, on m'a conseillé de venir le poster en ces lieux. Dont acte. :)
Partie d'appel de Cthulhu : Un MJ, deux joueurs : mon épouse relativement expérimentée en JDR (ça va faire 10 ans qu'on en fait ensemble) et votre serviteur : vieux con ayant commencé le JDR voilà plus de 20 ans... ^^
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1928 à Arkham, Alec Johnson (pas très inspiré sur le nom de PJ je vous le concède) inspecteur de police est amené à enquêter sur des gens normaux qui pètent soudainement les plombs dans une explosion de violence (genre un employé de banque qui va tirer sur son voisin au fusil de chasse car il passait la tondeuse un dimanche AM, un père qui roue son fils de coups car il refusait de manger sa soupe...) il se rend compte que toutes les personnes expliquent avoir fait des rêves bizarres dont il n'arrive pas à se souvenir précisément... Intéressé par l'occultisme il prend l'avis de Jessica Adam, psychologue/parapsychologue car tout ça lui semble lié à des forces occultes. Les deux enquêteurs s'intéressent aussi à un film muet qui vient de sortir "L'abominable mystère du coffret maudit"...
Il se trouve que les 3 personnes ayant pété les plombs ont vu ce film. Le premier est un employé de banque qui a tiré sur son voisin avec son fusil de chasse à bout portant car celui-ci passait la tondeuse, le deuxième est un père qui a limite battu à mort son gamin qui ne voulait pas manger sa soupe, et le 3e un docker qui dans une bagarre de bar a étranglé son adversaire alors que celui-ci était K.O. C'est donc des explosions de violence soudaine... Jessica remarque que les 3 rationalisent leurs actes et semble perturbés au niveau psychique. Elle fait une consultation psychatrique au parloir et arrive à voir qu'a chaque fois ils ont vu le film, ils étaient hyper stressés (un cadre haut placé avec le stress qui va avec, un employé harcelé par sa hiérarchie et travaillant 6 jours sur 7 pour joindre les deux bouts) ou fragilisé (un docker alcoolique "qui boit pour oublier qu'il boit"), ils ont un blocage et n'arrive pas à se souvenir de leurs cauchemars récurrents ce qui est très étrange... Actuellement ils sont dans la prison du comté et font des insomnies. Nous allons voir le médecin de la prison (charmant par ailleurs : on l’entend avant de le voir et en arrivant on voit une infirmière sortir en pleurant de son bureau) et tentons de faire appel à ses sentiments humains pour qu’ils filent des somnifères aux 3 pauvres types susmentionné. Peine perdue ! Qu’a cela ne tienne : Jessica, psychologue connue, lui explique qu’il y’a un risque qu’ils re-pètent les plombs et qu’ils pourrait agresser d’autres prisonniers… Ca commence à le titiller un peu plus. Alec en rajoute une couche en lui expliquant que prisonniers blessés = plus de boulot pour lui et avec les incapables qu’il a comme infirmière, ça va être l’enfer ! Convaincu par ces arguments : le toubib va filer des somnifères aux 3 malades. Alec a pris le numéro de leurs avocats : il va leur conseiller de plaider le coup de folie pour leur client afin qu’ils soient envoyés à l’asile et pas en prison : ils y seront bien mieux (comme quoi mon perso est un grand innocent).
On va donc voir ce fameux film. Déjà l'affiche : elle représente sur fond jaune un coffret noir ancien gravé avec un sceau pour le fermer. Le sceau est gravé de symboles occultes que nous n'arrivons pas à identifier. Autour de ce coffret : les photos des 4 acteurs principaux (Deux connus et deux inconnus) et un chat noir. Nous faisons la queue et dissuadons un jeune couple ayant l'air un peu fragile d'assister au film (je me fais passer pour un ami du jeune homme et lui demande devant sa petite amie ou est passé Emily la danseuse avec qui il sortait avant... Le pauvre type se prend une baffe se sa copine qui le plante) ; Alec remarque aussi un vieux monsieur qui contemple l’affiche comme il à l’air un peu fragile : il va tenter de le dissuader. Peine perdue : celui-ci bien aimable lui explique que son cœur n’est pas fragile et qu’il est fan d’un des acteurs, celui-ci est un peu en fin de carrière depuis l’apparition du parlant et il est heureux de le revoir. L’homme explique à Alec qu’il a déjà rencontré cet acteur et discuté avec lui, il sera heureux de lui présenter s’il arrive à le joindre. Réponse positive d’Alec qui est curieux d’avoir les impressions des acteurs sur le film. Sur ces entrefaites, Jessica et Alec entre dans la salle de cinéma.
Après les actualités , voici le film… Il commence par un jeune couple habitant un manoir typique Nouvelle-Angleterre, recevant un ami, Henry (il me semble) revenant de voyage. Celui-ci offre à l'épouse, Gladys, un coffret venu des indes. Classique mais toujours efficace : l'ami séduit l'épouse devant le mari qui est de plus en plus jaloux. A un moment : le chat noir présent sur l’affiche, passe dans la pièce où est le coffret, celui-ci s'entrouvre, puis on repasse à une scène de repas entre le couple et l'ami.
Jusqu'ici tout va bien : mais le MJ nous indique que nous allons prendre les rôles des acteurs principaux et décider des actions entreprises dans le film ! Je prends le rôle de l'ami et ma femme celui de l'épouse (s'il y'avait eu 4 joueurs : il restait le Mari et le Majordome). Nous décidons de chercher le chat car cela fait un moment qu'on ne l'a pas vu... Nous cherchons partout mais le chat est introuvable. Les spectateurs eux : voient le coffret s'ouvrir à un moment, et une touffe de poils noir s'en échapper lorsque l'ami et l'épouse passe dans la pièce... Ne trouvant pas le chat : tout le monde va se coucher.
Le lendemain : le majordome est introuvable ! On le cherche partout mais impossible de le trouver. Encore une fois : les spectateurs aperçoivent le coffret s'entrouvrir et une faible lueur s'en échapper : elle provient d'un bouton de cuivre de l'uniforme du majordome. Donc nous (enfin les acteurs) fouillons la baraque pour essayer de trouver le majordome... Impossible de le trouver ! On se dit qu'il avait peut être qq chose d'urgent à faire et qu'il est parti sans pouvoir prévenir. S'il n'est pas rentré demain : on prévient la police.
Repas du soir : l'épouse prépare un dîner correct, mais une certaine tension est palpable, l'invité fait les yeux doux à l'épouse qui n'est pas insensible à son charme... Le mari le voit et est très jaloux. Au bout d'un moment : bien alcoolisé : il fait une scène à sa femme et part se coucher devant les dénégations de celle-ci... Il passe dans la pièce ou est le coffret on voit celui-ci s'entrouvrir... Puis on repasse aux deux autres acteurs. Restés seuls : l'invité fait sa déclaration à l'épouse, qui ne le repousse pas mais ne l'invite pas non plus. Ils vont se coucher (chacun de leur côté) mais là mystère : le mari n'est pas dans la chambre ! Ils cherchent et arrivent dans le petit salon où le coffret est entreposé. Une fois de plus le dit coffret s'entrouvre : mais cette fois on voit ce qui se passe ! Une chose spongieuse pleine de bouches, d'yeux et de trucs non identifiés sort du coffret et engloutit l'invité ! L'épouse se retourne, aperçoit la chose et pousse un cri d'horreur...
Là nous réintégrons nos persos pour assister à la fin du film... Déjà on se dit que l'actrice joue vachement bien pour une fois (durant tout le film elle était mauvaise et avait de tte façon la réputation d'une actrice de 2nd plan) : sa terreur est palpable ! Et on se rend compte que la chose est trop bien faite (le MJ nous a fait faire un jet de connaissance : si on avait raté on aurait pris ça pr un super trucage !) ! Ce n'est pas un effet spécial !! HOP : jet de SAN ! 1d6 en moins aie... (si on avait raté : 1d20) Retour au film : l'épouse court dans l'escalier de la demeure, tandis que la chose se répand dans la maison. Finalement elle arrive au salon et saisit une bûche enflammée pour se défendre... Ses tentatives enflamment les rideaux et la maison prend feu. Dernière image du film : la maison en flammes...
Retour dans la salle : certaines personnes sont pâles, d’autres n’ont visiblement pas tout compris et prennent ça comme un film fantastique comme un autre en faisant des commentaires élogieux sur les trucages. Un peu inquiet pour son vieux monsieur : Alec va le voir afin d’avoir son avis sur le film… Ouf ! Celui-ci n’a rien compris : il s’extasie devant le jeu de l’acteur jouant Henry et fait quelques commentaires désobligeant sur l’actrice quand Alec lui dit qu’elle a bien joué la terreur (dixit : « L’hystérie est un sentiment naturel pour les femmes) ce n’est guère du goût de Jessica mais elle ne dit rien, se contentant de grommeler dans sa barbe. Ce n’est pas tout ça : mais il faudrait se renseigner un peu plus sur ce film.