[Sens] Le soulèvement de la Terre

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[Sens] Le soulèvement de la Terre

Message par Chemeeze (Adrien) » 03 Jan 2011, 14:48

Edit, j'ai oublié de parler de l'interscénar :
En interscénario, Miya, a été dégouté de la tournure des choses :
La scène se déroule au ralenti, passe et repasse dans ma tête, sans arrêt. Cette répétition incessante, obsédante a succédé au néant qui m'a envahi au moment où le bras de Kranisten s'est abattu.
Gladius, mon mentor, la figure du père.
Le doute, le doute m'envahit, et un froid, un froid intense. Je ne sais plus, je perd mes repères.
Depuis le début, je m'interroge sur la validité de ce combat. Nous qui sommes supposés défendre la liberté, nous sommes manipulés, tous nos faits et gestes contrôlés par ces immortels qui refusent de nous faire confiance, de nous confier l'histoire dans son ensemble, plutôt que ces bribes qui ne servent qu'à asseoir leurs idées, leur emprise sur nous. Et nous défendons la liberté? Ce combat est stérile, nous serons aussi prisonniers des Sollipsis et autres Maria Greedway si nous vainquons, que le reste de l'humanité l'est de Miphos actuellement.
Et ce Thin-Long-Fingers, ce symbole entre tous de la révolution, qui se cache pendant des années, pour observer notre comportement, alors que nous avons besoin plus que tout de tout ce qui peut ramener la confiance en la victoire dans ce combat déséquilibré.
Je ne suis pas sure non plus que notre but soit de tuer les uns après les autres les Quadrillas, nous aurions meilleur jeu de chercher à nous comprendre. Ils semblent autant maipulés par Miphos que nous ne le sommes par Sollipsis...
...
...
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...
Je ne doute plus, ma décision est prise : ce n'est plus mon combat. Je continuerai à me battre pour la liberté, mais selon mes termes, pas selon des termes qui me seraient imposés sans m'être entièrement explicités.
Je repense à tous les projets que nous avons ensemble, à cette étude sociologique des Bugs, à tous ces moments vécus ensemble, si absurdes en y repensant, sans les explications arrivant toujours à rebours de Sollipsis ou même de Gladius. Je repense à Cléo, à laquelle je mens aussi, puisque je l'aime plus que je n'ose lui avouer, par peur de la perdre, de perdre le seul élément d'insouciance de cette vie.

Quelques jours après le retour a Pôle Sud, je met ma décision en application, après une nuit passée avec Cléo, où je la quitterai avec un air mélancolique que j'essaie de dissimuler.

Je laisse sur ma table deux enveloppes aux noms de Turnia et Cléo. Quand les gens s'inquièteront de mon absence, je pense qu'ils iront visiter mon chez moi, et les trouveront. Je serai loin d'ici là, ou morte, si je n'y arrive pas.

Turnia trouvera une préface à l'étude sociologique, accompagnée d'un petit mot. La préface fait l'apologie de Gladius, et dénonce l'absurdité de sa mort, exhorte à ouvrir les résistants à ouvrir les yeux, à s'interroger sur les fondements de leur combat, à savoir se remettre en cause, puisque cest là pour moi la première façon d'être libre. Le petit mot explique que je souhaiterais voir cette préface figurait dans l'étude sociologique que j'en suis persuadée elle terminera avec succès. Mais je sais que je vais être considérée comme une traîtresse, que mes propos ne vont pas dans le sens de l'idéologie résistante. Je t'en prie Turnia, essaie de me comprendre, ne me condamne sans juger. Adieu, et bonne chance.

Et Cléo :
"Cléo,
Je ne suis pas très douée pour ce genre de lettre. Je pense que personne ne l'est vraiment. Tu vas beaucoup me manquer, tous ces moments qu'on a passé ensemble ont été un véritable bonheur pour moi. Si je pars, c'est parce que je ne comprend plus, je n'adhère plus au combat qu l'on a mené jusqu'à présent. J'espère que tu sauras me pardonner, je ne veux pas vous trahir, simplement servir la cause de la liberté autrement.
Je penserai à toi,
Miya"

Puis je file au port. Si j'en ai la possibilité, je prendrai un sous-marin individuel, avec suffisamment d'autonomie pour rallier la terre la plus proche (et si possible inhabitée), sinon, j'embarquerai dans un sous-marin clandestinement. et je débarquerai sitôt que possible.
Je n'ai pas trop d'objectif à plus long terme, sinon de tenter une approche par le dialogue, pour convaincre les gens de l'intérêt de la résistance. J'essaierai d'en découvrir plus sur la Cellule, sur toutes les questions restées sans réponse, alors que j'en suis sure, les immortels en savaient bien plus qu'ils ne voulaien bien l'avouer...

Elle est donc partie pour sydney dans un premier temps, pour pouvoire ensuite fuir vers ailleurs. Mais arrivée sur place elle c'est lancée dans une résistance à sa façon. Elle y sera lors de la Renaissance...

Turnia de son côté a essayé de retrouvé Parthos (Parthénogénèse) pour qu'il s'explique. Mais arpenter Aquacity de long en large n'a rien donné. Alors elle c'est entrainée avec un sérieux maladif pour être prête à l'affronter. Elle a aussi discuté avec Cléo autour d'un grosse bouteille de vodka :
Le soir, je demande à Cléo de passer me voir (si on est pas déjà ensemble).

Je suis pas fière, autant le dire tout de suite.

"
Cléo, je suis désolée. J'ai été jalouse de Myia, alors qu'il n'y avait rien de quoi être jalouse. C'est pas parce qu'on est amies que tu as pas le droit de faire ce que tu veux, c'est évident. Mais j'étais jalouse quand même.

Là où je suis désolée, c'est que, bon, déjà je me suis lancée dans les bras de tout un chacun à Aqua City, et que tout un chacun était un quadrilla. Finalement j'ai pas l'impression que ça aie eu des conséquences négatives, mais ça aurait pu. Ca pourrait encore. Mais bref.

Surtout, j'aurais du t'en parler dès le lendemain de l'attaque, et surtout en parler à Myia. je sais que c'est elle qui aurait été la plus à même de comprendre et de mieux comprendre ce qui se passe, et je voulais pas lui en parler parce que j'étais jalouse. SI ça se trouve ça l'aurait amenée à rester. Ou à rester à AquaCity avec moi.

Je crois que les quadrilla sont pas ce qu'on nous a dit, à savoir des machines à tuer. Et je commence à croire qu'il y a plus que deux côtés dans cette guerre. Et que Myia aurait pu nous aider à y voir plus clair. Et comme je suis une débile, je ne lui en ai pas parlé, et maintenant elle est partie et maintenant on saura jamais si les quadrilla sont des gentils ou pas et je vais mourir et je pourrai jamais coucher avec parthos alors que en plus il me plaît vachement et bouhouhou.

Voilàvoilà, repasse-moi un quatrième verre, j'en ai besoin je crois."



Cléo de son côté, abattue par la fuite de sa compagne, c'est entraînée aussi mais avec un gout amer en bouche :
Hmm. Je fronce les sourcils. J'ai les yeux qui picotent. Mais je ne dis pas grand-chose. Je me tourne vers les autres.

"Elle dit qu'elle est partie pour "servir la cause de la liberté autrement". Elle est partie."

Silence.

"J'ai envie de la chercher partout, je ne veux pas qu'elle se mette inutilement en danger. Difficile d'envisager le pire, qui m'effraie terriblement...
Mais on a besoin de nous, de moi, ici aussi. On ne peut pas laisser tomber les résistants du pôle et d'aquacity pour partir on ne sait où. On ne peut pas, pas vrai ?"

Silence. Je prends une grande inspiration. Je me sens tiraillée entre le désir de lui courir après et une certaine conviction que je dois rester avec les autres résistants.
Voix un peu cassée pour la dernière phrase. Pas envie de faire un long discours...

Sinon, interscénar d'avant la disparition de Miya :

- globalement je m'investis beaucoup dans l'entraînement physique, le perfectionnement au tir, le travail en équipe commando avec les autres bugs... et les humains normaux.
- l'idée c'est de ne pas penser beaucoup, parce que je suis choquée par ce qui s'est passé à aqua-city, et que je veux oublier.
- du coup, lorsque Miya disparaît, elle soulève un point de vue qui ne m'a même pas effleuré l'esprit : j'étais un robot à m'entraîner, une machine à obéir, jusqu'à ce moment-là.


Galilléo enfin, taciturne :
Alors une fois revenue au pôle sud, je vais fonctionner par période. D'abord, je fais participe activement à la préparation de la bataille. Je m'entraîne avec assiduité. Je soutiens le moral des troupes, je défends l'idée de troupes combinées bug-soldats, mais je pense que mes compétences vont me porter vers le soutien des équipements lourds.
Puis le vague à l'âme et le mal de tête reprenant, je pars dans l'ombre monde. Je m'y entraine là bas. Je m'y fais un petit coin avec de quoi dormir, s'y reposer et s'entrainer. Je peux rester plus de 24 heures là-bas.

Pour Miya, j'attends d'avoir des nouvelles des 2 autres. De mon coté, je pense qu'elle sait ce qu'elle fait. Et je me sens le moins intégré au groupe de bug. C'est sur, ces aventures ont créé des liens, mais ce qui m'est arrivé est unique et ils ne peuvent pas comprendre ce que je vis. En plus le fait que tout le monde se soit éclaté pendant que je ne savais pas ce qui m'arrivait me les a rendu distant.


Fard, de son côté ne passe plus beaucoup de temps avec Maria. A cause de tout l'entraînement qu'il pense ... Mais Finlongfinger est une autre belle raison ...

Fin Edit !
On passe au scénario à proporement parler :


"Bugs, le jour est venu, cela fait un mois que vous subissez un entrainement spécial pour opérer conjointement avec les troupes de la résistance. Demain, votre équipe embarquera vers Berlin
- Excusez moi Ganymède, on y a beaucoup pensé depuis Aqua-city. Et rien n'y fait, on trouve cela stupide que de se jetter dans la gueule du loup. Les Quadrillas nous attendent et savent que nous arrivons.
- Ca a aussi était au centre de beaucoup de nos conversations au conseil. Mais trop d'éléments de la résistance se sont engagés. Lors du conseil d'Aquacity, nous devions valider les dernier points de l'opération. Les Quadrillas ne nous ont pas donné rendez-vous, ils connaissaient la date de notre opération. Remettre à plus tard l'assault serait dramatique. De nombreux informateurs se sont grandement compromis pour nous donner cette opportunité. C'est trop tard, il faut agir. Et puis cette fois, nous serons prêts à faire face à de nombreux Quadrillas. Vous leur avez tenu tête à Aquacity, et Finlongfinger sera là."

Premier objectif du scénario : faire une percée dans les patrouilles marines de l'omicron. Partie très intéressante du scénario à mes yeux de MJ. Je n'ai absolument rien préparé à part leur objectif : couler ou prendre le contrôle d'une patrouille de quatre gigantesques navires de guerre omicron qui patrouillent au large de Berlin.

Durant cette longue scène, les Bugs ont pu énormément se reposer sur les pouvoirs de Glou, le Fragile nouveau venu dans le groupe. Dans les évennements notables, Fard a changé. D'un naturel sympathique et bonne patte, il s'est transformé en soldat implacable et sans pitié. Galilléo (notre futur Quadrilla) était aussi dans une optique similaire, "je suis déjà mort, je n'ai plus a avoir de conscience, je sers à fond tant que je le peux, car demain je ne serais plus". Des tensions ont commencé à naître dans le groupe qui seront intéressantes pour Mort.

Lorsqu'il sont à bord du navire amiral, une alarme retentit. Les Bugs pensent avoir été détectés, mais en fait, c'est Berlin qui demande des renforts d'urgence : ils sont attaqués.

Petit moment épique : Fard qui pour détruire le réacteur nucléaire est malencontreusement rentré dans son coeur. Il est encore vivant grace à ses réflexes d'acier pour se réfugier dans l'ombre-monde.

Ensuite, arrivée à Berlin. Ville déserte et meurtrie pas uniquement par la longue domination omicron mais par des affrontements récents. Ils croisent les premiers morts, puis les civils errants à la recherche d'un proche, d'un médecin etc. Plus loin, des coups de feu retentissent : des civils viennent d'abattre des soldats omicron qu'ils avaient isolés dans un restaurant. Les Bugs n'ont pas grand chose à faire à part être témoin de cette bataille.

Ils organisent un début de recherche de survivants, mais très rapidement abandonnent tout à une escouade logistique : des témoins assurent que se sont des créatures de foudre qui les premieres ont attaqué les patrouilles omicron. A présents elles seraient au centre du Tiergarten.

A nouveau, gros combat entre de nombreux quadrillas, des résistants, des Bugs, des Immortels etc. La plus part des quadrilla présents étaient ceux affrontés à Aquacity. Alors certains Bugs savent déjà lequel ils veulent affronter en duel pour régler des comptes.

Notamment Turnia, qui se plante devant Parthénogénèse. Il lui a fait un sale coup à Aquacity en la séduisant et en la plantant sans raison. Après quelques coups de colère, ils s'enfuient dans l'ombre monde pour discuter pendant que les autres s'entretuent.

A ce stade, Kranisten meurt, finish, renaissance, sourrire, toussa...

Vu que la partie était courte, je suis passé directement au "6 jours plus tard, à bord d'une fusée".
Sans autre forme de procés j'annonce que Galilléo est devenu un quadrilla pendant ces derniers jours. Puis je leur fait l'introduction de Sens Mort et on s'arrête juste avant l'alunissage.

Un aspect que je souhaite mettre en avant de cette partie est l'arrivée du Fragile. Tout comme ce qui est dit dans la base, un Fragile est inutile en combat. Mais il faut nuancer cela... Contre des Quadrillas c'est effectivement le cas. Par contre, toute la scène d'assault du navire ce fut l'un des plus efficaces (contrôle mental, surveillance des patrouilles pour ne pas être surpris etc.).
La joueuse c'est vraiment éclaté dans ce rôle, malgrés (et grâce) aux difficultés d'interprétation du personnage. Plein de nouveux pouvoirs qui étaient autant inconnu au fragile qu'à la joueuse ont permis un excellent rôle play du trouble que ressent un Fragile. Et une petite pensée pour ses améliorations d'armure : aimant à philonite (pour se coller aux autres Bugs), fil tranchant reliant les deux globes oculaire pour pouvoir trancher (Blessure mortelle !), des moteurs pour pouvoir rouler sur le sol etc. Joueuse et MJ se sont bien marré sur cela.


Avant la suite, j'aurais un interscénario intense à faire jouer. Et cela dépend de certaines questions (je les rappellerai sur un post dans la section Sens) :
- Quid des relations possible entre Quadrilla et Humain ? Une relation amoureuse sera-t-elle forcément platonique parcequ'un quadrilla n'est pas suffisament humain pour ?
- La joueuse qui incarnait Miya (qui a déserté suite à aquacity), jouait cette fois-ci un fragile. D'un point de vue "joueur -> cellulis -> simulacre", peut-il y avoir un pluriel à simulacre ? Parceque le déroulement des choses fait que Miya risque de refaire surface et de s'amander.
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Re: [Sens] Le soulèvement de la Terre

Message par Romaric Briand » 03 Jan 2011, 20:48

Hello Adrien ! Encore une superbe partie. cela me stresse à fond de vous voir arriver si loin. Il faut que je termine Sens Néant ! ^^

Je réponds à tes questions technique sur le forum de Sens.
Un personnage de fiction souhaitant s'incarner dans la réalité... Les rolistes sont mes proies...
http://leblogdesens.blogspot.com/
http://sens.hexalogie.free.fr/
Romaric Briand
 
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Re: [Sens] Le soulèvement de la Terre

Message par Chemeeze (Adrien) » 20 Jan 2011, 14:22

Petite nouveauté pendant l'interscénar.

Miya qui a déserté c'est installée à Sydney où elle a commencé à travailler pour organiser la résistance locale. Turnia, son amante, remonte sa trace et essaye de la trouver à Sydney, où ses pistes l'ont menée...

Miya n'y comprend pas grand chose. Ce n'est pas le bon moment pour elle. Même si l'Omicron a quitté la Terre, elle se considère toujours comme une déserteuse, et cherche donc à éviter le plus possible tout ce qui pourrait la rapprocher de son ancienne existence.
Ce "fantôme" (Note : ce fantôme est Turnia qui fait des apparations pseudo fantomatiques pour attirer l'attention de Miya et tenter de la convaincre de les rejoindre) est lié à elle, au fait qu'elle soit un Bug d'une façon ou d'une autre. Miya a fait son choix, elle veut être humaine, mener le combat qu'elle a choisi, elle ne veut pas être Bug. D'ailleurs, ici, où personne ne la connait comme telle, elle se sent enfin vivante, pleinement.
C'est vraiment le mauvais moment, le monde est en plein changement, entre marche pacifiques, forums démocratiques, préparation des élections à venir, il ne va pas être évident de trouver le temps de s'occuper du fantôme, surtout que le mouvement dont elle fait partie commence à se diviser entre ceux qui sont pour suivre le mouvement, et imprimer leurs idées de manière pacifique, et ceux qui veulent continuer la lutte, comme du temps de l'Omicron...

Miya se trouve un squatt d'artistes dans le quartier du fantôme. Lorsqu'elle rentre, épuisée, la nuit tombée de ses journées militantes, elle se force à rester debout encore quelques heures. Elle revêt pour ce qu'elle sent être les dernières fois sa tenue de Bug, pour aller traquer le fantôme dans les rues désertes. Désormais, les rumeurs de fantôme viennent s'enfler de visions d'une énorme armure argentée, à la forme étrange d'un chevalier de légende ancienne. Miya n'a qu'un seul but : retrouver ce fantôme, et le faire disparaitre, faisant de même disparaitre sa vie passée. Elle sait qu'elle gardera encore longtemps les images de Cléo qui viennent la torturer dès lors qu'elle ferme les yeux, mais peu importe : "Je ne suis plus un Bug, et tant pis si pour le prouver je dois pour la première fois de ma vie tuer de sang froid, sans aucun remord".
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