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"Pour exploiter un gobelin pour la pêche des perles il suffit de le rendre addictif à la montée d'Adrénaline qu'il ressent quand on le jette dans l'eau du haut d'une falaise." les pêcheurs Malariens

A la fin de la dernière partie nous avions réussis à sortir de nos cellules. Nous avons donc investit le château du prince Méphisto, pour retrouver le Majors Carlo à qui nous voulions régler le compte avant de partir. Le gros problème, il fallait trouver un moyen de le garder prisonnier, les elfes pouvant se réincarner à l'infini. Il y eus bien un petit farceur pour dire à violette qu'il suffisait qu'elle lui fasse un enfant (sachant que les elfes peuvent mourir quand ils ont donné la vie) mais le coefficient de corrélation entre une baffe et le fait de parler de cette idée nous la fît bien vite oublier.

Après quelques péripétie telle que deux gardes à neutraliser et la chambre du prince à localiser. Nous surprîmes le prince, en pleine nuit et en pleine activité avec une dame que nous ne connaissions pas. Pour ses ébats le prince était, il faut bien le dire, habillé d'un costume de lapin rose.

C'est sans difficulté aucune que nous avons réussi à nous rendre maître des lieux. Suite à une petite séance de torture mélangé de diplomatie (on fera abstraction de violette qui voulait faire entrer ses charmes féminin dans l'affaire, pour ne pas compliquer) le prince finis par nous avouer que Carlo ne dormait pas ici, mais dans la caserne, ce qui nous compliquait la tâche. Nous décidâmes donc d'attacher le prince sur son toit, de mettre le feux au palais et de profiter du chaos pour fuir.

Marchant en pleine nuit, sur la pleine éclairée par la lune traversant les nuage nous nous éloignions de la ville, laissant au loin monter les flammes du palais en feu. Alors que, contraint par la fatigue nous nous reposions Oliphant passa du temps à nous parler de la Lune. Le gobelin lui déclamait comme elle était belle, la lune, à tel point que nous, qui craignions la lune, pensions du mal d'Oliphant (notamment concernant des pratiques d'onanisme en rapport avec le lune). Alors que nous étions là, à débattre de nos sujets privé des silhouettes s’approchèrent dans la nuit.

C'était des hommes rat, mais également des adorateurs de la lune. Nous décidâmes de cacher nos sentiments à l'égard de cet astre et de les suivre afin qu'ils nous aident à retourner dans notre forêt de Khale. Ils nous menèrent donc jusqu'à un bosquet, une formidable cachette qui était la leur, pour que nous rencontrions leur chef. Bien qu'ils aient vu brûler le palais au loin, nous n’obtînmes bien sûr pas toute leur confiance si vite, mais nous avions quand même réussis à bien nous intégrer chez des gens ayant pourtant pas la réputation d'être des plus sympathique.

Nous en apprîmes plus sur le vie, leur histoire et leur culture. Il semblerait que les homme-rats, les gouris comme on les nomme, soient né d'un rat normal que l'esprit de la lune aurait visité. C'est pourquoi les hommes rat sont apparus après le grands cataclysme, c'est pourquoi ils sont adorateurs de la lune et c'est pourquoi quand ils mettent bas il y a toujours des rats normaux en plus des petit gouris.

Pour voyager nous marchâmes de nuit, restant cacher pour préserver le secret des hommes-rats, nous faisant convoyer de bosquets en bosquet ou nous dormions. C'est ainsi que nous avancions vers l'ouest, espérant là bas y trouver une frontière qui ne serait pas sécurisée (après un attentat comme le notre c'était la solution qui nous avait parue raisonnable). Oliphant n'avait de cesse de demander à nos hôte s'il pouvait assister à une de leur cérémonie en l'honneur de la lune, mais les gouris ne lui faisaient pas encore assez confiance.

-Il nous faut être certain que vous êtes de notre côté! lui disait on.

Alors nous décidâmes de nous séparer, Oliphant restant un moment auprès du culte de la lune pour obtenir leur confiance, nous continuant à marcher vers Khale. Mais cela se passera durant une prochaine partie.

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J'ai pas grand chose à ajouter sur le système depuis la dernière partie, juste on a vu qu'on s'y était fait et que cela devenait fluide.

Tout d'abord, un grand merci Laurent d'écrire ces rapports à ma place!
De mon côté, en tant que guide du jeu pour cette partie, voici ce que je peux en dire sur un plan technique:

Durant cette partie, les joueurs ont vraiment commencé à se sentir à l'aise avec le système des clés, ils ont commencé à les adapter à leurs goûts et à vraiment jouer de façon à faire progresser leur personnage.

Quelques exemples: Marvyn, le personnage de Laurent est maintenant pacifiste et refuse de se battre. Ca a donné des situations assez cocasse dans les scènes de combat, mais c'est aussi un peu ça qui a donné l'impulsion d'attacher le prince Méphisto sur le château plutôt que d'adopter une solution plus directe. Mingh, le Zaru exilé à lui gagné un bon paquet d'expérience en raison de sa clé de "résistant" pour avoir libéré les prisonniers, mis le feu au château et complètement humilié le prince méphisto en public. Je pourrais encore faire une longue liste d'exemples, mais je constate que comme lorsque j'avais masterisé Lady Blackbird, les joueurs peuvent être déboussolés à la première partie avec ce système de clés, mais qu'après ça fonctionne très bien.

Je noterais que pour ma part, j'aurais eu quelques occasions pour introduire du conflit étendu dans la partie, ou plutôt de le suggérer. En effet, le conflit étendu ne peut se faire que sur demande des joueurs, et non sur l'initiative du guide de jeu. Par exemple, il y a eu un cas ou ils ont essayé de soutirer par la force des informations de gardiens du château. Après un test de compétence manqué, j'en avais déduit que la voie physique n'était pas la bonne solution et qu'elle allait amener nul part. Or, j'aurais pu rappeler aux joueurs qu'il y avait la voie du conflit étendu pour parvenir à leurs fins. Une prochaine fois! Dans le cas précis, je pense cependant que la partie a été plus intéressante par le fait que les joueurs ont du trouver d'autres solutions.