S/lay w/me, ma première (demi) partie...
Publié : 23 Juil 2012, 15:02
… et mon premier rapport de partie également (un poil long je m'excuse d'avance).
Je joue Moi et Laure joue Toi. C'était ma première partie de ce jeu que j'attendais impatiemment de tester et c'était la première partie de jeu de rôle de Laure tout court. Il est 4 heures du matin et ni Laure ni moi n'avions envie de dormir, je propose donc une partie.
J'explique les principes du jeu et son ambiance et invite Laure à réfléchir au héros qu'elle voudrait jouer (le petit monologue d'introduction aide bien à se mettre dedans). Laure choisi "je suis un enfant du démon, héritier de sa puissance mais je suis bon et beau " et elle décide que son personnage ressemblera à Jason Momoa (l'influence Conan d'une part, et sa gueule d'amour était un thème récurrent du weekend). Elle décide de jouer dans "la cité des rats, où les voleurs payent des taxes" et que son but sera de retrouver un médaillon qui lui garantira la jouissance de son pouvoir démoniaque sans la crainte de la corruption.
De mon coté je fixe les scores de l'amant et du monstre (2 et 5), je décide que l'amant sera une esclave dont la ville fait commerce, et que le monstre sera un rat gigantesque et difforme vivant dans les égouts de la ville avec dans l'idée que le médaillon y est caché (erreur de ma part je pense puisque je n'ai ni à m'occuper du but, ni à lier aussi étroitement un lieu, le but, et le monstre - on verra avec quelles conséquences).
- Je lance le premier mouvement, je décrit la ville et un gigantesque marché où se vend tout et surtout ce qui est illégal ou difficile à trouver ailleurs, drogues, poisons, esclaves… Je m'attarde un peu sur les marchands et les esclaves.
-(Laure) décide que Momoa veut acheter un esclave pour s'occuper de son cheval et de ses possessions voire plus. J'échange un sourire complice avec elle et change mentalement mon amante en amant. Elle me dit que le médaillon est lié à un peuple nordique particulier dont l'esclave est originaire et au sujet duquel ils s'échangent légendes et rumeurs. Elle interroge l'esclave au sujet du médaillon et je décide que l'esclave lui indique le nom d'un chef parmi les voleurs qui pourrait le renseigner sur l'objet qu'elle cherche. Je dit à Laure de lancer un dé pour son mouvement vers son but et elle me passe la main.
- Je décrit comment l'esclave (Laure le baptise Sven) guide Momoa dans les ruelles décrépites jusqu'à une cour et un bouge mal fréquenté. Sa tenue légère, sa musculature fine et son regard bleu fragile contrastent avec la saleté des lieux et les mines patibulaires des clients qui portent un regard méprisant sur lui. Sven désigne au Héros un homme borgne d'allure peu commode.
- (Laure) Momoa s'entretient avec le chef de guilde. Elle décrit comment le charisme démoniaque de son personnage en impose à l'homme qui le considère gravement. Un mélange de menace et de la détermination inflexible de son héros finissent de convaincre l'homme qui dévoile l'emplacement d'un lieu secret dans les montagnes en bordure de la ville. Je le sens plutôt mal engagé pour mon rat géant, Laure lance un dé pour son but et me passe la main.
- (Moi) Animé de mes intentions peu avouables^^, Sven suggère à Momoa qu'ils devraient trouver un endroit ou dormir et partir pour les montagnes le lendemain matin. Sven et Momoa se rendent à une auberge et vont dormir. Sven est touché par la gentillesse avec laquelle Momoa le traite et lorsqu'ils vont se coucher il se glisse dans les draps et les bras du héros. Laure et moi décrivons comment Sven et Momoa font l'amour passionnément avant de s'endormir dégoulinants de sueur.
Je décide de créer un peu de menace et décrit comment les amants sont réveillés par le fil d'une épée sur leur gorge. Je décide que finalement le monstre est une organisation de guerriers (est ce seulement possible - je ne m'en soucie pas à ce moment là) qui veillent sur le médaillon et veulent empêcher que quiconque le récupère. Deux hommes armés et vétus de cottes de maille sont entrés dans la chambre et s'apprêtent à les tuer. Je lance un dé pour le monstre et passe la main.
-(Laure) se sent en mauvaise posture. Elle décide que les hommes emmènent Sven et Momoa à l'extérieur de la ville pour les tuer plus à leur aise. Elle décrit comment ils passent Sven à tabac (en fait elle commence par dire qu'ils le tue mais je lui rappelle que l'amant ne peut mourir a cette phase du jeu et que ce n'est pas vraiment dans son intérêt). Momoa ment alors en promettant qu'il abandonnera sa quête s'ils épargnent Sven. Laure décrit comment la voix de démon de son héros hypnotise les hommes et implante cette idée dans leur esprit. Les gardes sont ensorcelés par le pouvoir du démon et se désintéressent d'eux et partent. (Je m'avoue surpris par cette solution mais pourquoi pas). Momoa étreint alors un Sven meurtri mais vivant et lui affirment qu'ils sont désormais tous les deux liés jusqu'à la mort. Laure lance un dé pour l'amant et déclare qu'ils se mettent en route pour les montagnes.
-(Moi) Sven et Momoa voyagent dans la montagne à la recherche de la grotte où doit se trouver le médaillon. Je me dit que j'aimerai faire intervenir mon monstre pour leur créer un peu de difficulté mais répugne à simplement leur faire tomber une troupe armée sur le râble (à ce moment je ne pense pas à simplement inventer une difficulté autre que le monstre et avec le recul j'en suis plutôt content) et explique donc à Laure qu'en lieu et place de la grotte que son héros s'attend à trouver c'est en fait une véritable forteresse qui se dresse devant eux. le bâtiment est une forme abstraite et anonyme faite de blocs cyclopéens de pierre blanche. Une profonde aura de menace émane du lieu qui semble presque obscène au milieu de la beauté sauvage de la montagne. L'enfant du démon est pris aux tripes. Je décide que cette forteresse inattendue et la menace qu'elle représente constituent le mouvement de mon monstre et lance un dé pour lui.
- (Laure), un peu embêtée décide que Momoa utilise à nouveau le pouvoir de sa voix pour convaincre les gardes de le laisser entrer et Sven et lui "se baladent" dans la forteresse. Je m'avoue sceptique devant l'attitude désinvolte du héros mais décide de plier le monstre à ce nouvel élément plutôt que de transformer la scène en pugilat et décide que les rares habitants du bastion réagissent à peine à la présence des intrus, se contentant de vaquer à leurs occupations, le visage étrangement éteint. Laure décrit comment la présence de Momoa trouble la routine des étranges habitants, elle veux les interroger, hésite, sèche sur la suite de l'histoire. J'hésite à la pousser dans une direction ou une autre puis suggère finalement que le bruit grave et répété d'un gong ou d'une cloche se fait entendre. Lentement les habitants arrêtent ce qu'ils sont en train de faire et se dirigent vers le cœur de la citadelle. Momoa et Sven les suivent et Laure décide de me laisser continuer. Elle lance un dé pour son but.
-(Moi) Pour rebondir sur mon idée de personnages sans expression et sans réaction je change à nouveau la nature de mon monstre et décide que l'organisation n'est qu'un pantin qu'il manipule. Momoa et Sven pénètrent au cœur de la citadelle dans un vaste espace de plan carré, plusieurs bas cotés sombres semblent se succéder vers le centre de la pièce d’où émane une lumière vive. Momoa est pris de nausée à la sensation d'une présence invisible et se sent irrémédiablement attiré vers la lumière. Une forme grotesque, parodie d'ange, trône dans la salle cubique, sans visage elle est dotée de deux paires d'ailes d'acier hérissées (des lames d'épée) qui répandent un bruit horrible. Momoa se rend compte que les fidèles prostrés en adoration devant la créature n'ont plus de visage. Le monstre tend une griffe vers le héros et lui dit quelque chose comme " créature impure, votre imperfection ne peut être résolue que par la pureté de la négation. Vous devez être remodelés." Un jet de flammes jaillit de la main de la créature et frappe le héros, les fidèles pris dans les flammes commencent à fondre comme s'ils étaient faits de cire. 1 dé pour mon monstre.
Il est prés de 6 heures et nous sommes tous les deux épuisés, nous décidons d'arrêter là dans l'idée de reprendre le lendemain, ce que nous ne ferons malheureusement pas par manque de temps.
***
Mon premier ressenti est que je suis plutôt content de cette première demie partie malgré quelques erreurs et maladresses, je trouve l'histoire crée intéressante et l'alternance de narration est juste parfaite pour ça.
Nous avons joué chaque mouvement plutôt souple, chacun apportant souvent un grain de sel à l'autre. De mon coté j'ai joué des mouvements plutôt plus courts que ceux de Laure au début, je voyais mon intervention surtout comme l'occasion de créer des rebondissements ou de la complication pour le héros et ai commencé à me sentir en confiance quand j'ai trouvé l'idée du monstre/ange (merci "les maitres du temps" pour l'inspiration). De son coté Laure à joué des mouvements sensiblement plus longs, s'attardant pour décrire les actions des personnages et les réactions des pnjs, mon rôle dans son mouvement se bornant la plupart du temps à reprendre ou a questionner ce qu'elle venait juste de dire pour la faire aller un peu plus loin. J'ai eu une ou deux hésitations pour savoir s'il fallait ou non lancer un dé pour le but ou pour le monstre mais je pense ne pas m'être trop planté.
J'ai peut être pris trop de liberté avec le but, l'utilisant pour "faire avancer" l'histoire, d'un autre coté j'ai essayé de plier mes interventions à ce qu'était en train de faire Laure, de ne pas être tout le temps dans l'opposition quitte à bricoler avec mon monstre.
C'est ce dernier point que je retiens surtout, d'un coté je suis conscient de ne pas avoir respecté la règle du jeu puisque le visage de mon monstre a changé plusieurs fois au cours du jeu : le monstre rat qui n'est jamais intervenu, une organisation de chevaliers, une parodie d'ange. D'un autre coté je trouve que ces changements ont plutôt apporté à l'histoire.
- Le premier monstre était lié au lieu et j'avais déjà dans ma tête réduit sa liberté d'action, il s'est donc vu mettre en danger lorsque le lieu de l'action ne s'est pas révélé être celui que j'avais prévu. J'ai préféré changer le monstre plutôt que de changer le lieu qu'avait décidé Laure.
- Le deuxième monstre est tout simplement impossible. Je pense que le monstre peut se servir d'une organisation mais pas être une organisation.
- Le troisième monstre me plais bien parce qu'il repose sur une thématique proche de celle du personnage (la dualité bien/mal ) et y donne une réponse différente, tout remettre à plat par le vide. Si on avait continué j'aurai bien joué une scène de discussion entre le monstre et le héros (comme Thulsa Doom exposant sa philosophie à Conan).
Je joue Moi et Laure joue Toi. C'était ma première partie de ce jeu que j'attendais impatiemment de tester et c'était la première partie de jeu de rôle de Laure tout court. Il est 4 heures du matin et ni Laure ni moi n'avions envie de dormir, je propose donc une partie.
J'explique les principes du jeu et son ambiance et invite Laure à réfléchir au héros qu'elle voudrait jouer (le petit monologue d'introduction aide bien à se mettre dedans). Laure choisi "je suis un enfant du démon, héritier de sa puissance mais je suis bon et beau " et elle décide que son personnage ressemblera à Jason Momoa (l'influence Conan d'une part, et sa gueule d'amour était un thème récurrent du weekend). Elle décide de jouer dans "la cité des rats, où les voleurs payent des taxes" et que son but sera de retrouver un médaillon qui lui garantira la jouissance de son pouvoir démoniaque sans la crainte de la corruption.
De mon coté je fixe les scores de l'amant et du monstre (2 et 5), je décide que l'amant sera une esclave dont la ville fait commerce, et que le monstre sera un rat gigantesque et difforme vivant dans les égouts de la ville avec dans l'idée que le médaillon y est caché (erreur de ma part je pense puisque je n'ai ni à m'occuper du but, ni à lier aussi étroitement un lieu, le but, et le monstre - on verra avec quelles conséquences).
- Je lance le premier mouvement, je décrit la ville et un gigantesque marché où se vend tout et surtout ce qui est illégal ou difficile à trouver ailleurs, drogues, poisons, esclaves… Je m'attarde un peu sur les marchands et les esclaves.
-(Laure) décide que Momoa veut acheter un esclave pour s'occuper de son cheval et de ses possessions voire plus. J'échange un sourire complice avec elle et change mentalement mon amante en amant. Elle me dit que le médaillon est lié à un peuple nordique particulier dont l'esclave est originaire et au sujet duquel ils s'échangent légendes et rumeurs. Elle interroge l'esclave au sujet du médaillon et je décide que l'esclave lui indique le nom d'un chef parmi les voleurs qui pourrait le renseigner sur l'objet qu'elle cherche. Je dit à Laure de lancer un dé pour son mouvement vers son but et elle me passe la main.
- Je décrit comment l'esclave (Laure le baptise Sven) guide Momoa dans les ruelles décrépites jusqu'à une cour et un bouge mal fréquenté. Sa tenue légère, sa musculature fine et son regard bleu fragile contrastent avec la saleté des lieux et les mines patibulaires des clients qui portent un regard méprisant sur lui. Sven désigne au Héros un homme borgne d'allure peu commode.
- (Laure) Momoa s'entretient avec le chef de guilde. Elle décrit comment le charisme démoniaque de son personnage en impose à l'homme qui le considère gravement. Un mélange de menace et de la détermination inflexible de son héros finissent de convaincre l'homme qui dévoile l'emplacement d'un lieu secret dans les montagnes en bordure de la ville. Je le sens plutôt mal engagé pour mon rat géant, Laure lance un dé pour son but et me passe la main.
- (Moi) Animé de mes intentions peu avouables^^, Sven suggère à Momoa qu'ils devraient trouver un endroit ou dormir et partir pour les montagnes le lendemain matin. Sven et Momoa se rendent à une auberge et vont dormir. Sven est touché par la gentillesse avec laquelle Momoa le traite et lorsqu'ils vont se coucher il se glisse dans les draps et les bras du héros. Laure et moi décrivons comment Sven et Momoa font l'amour passionnément avant de s'endormir dégoulinants de sueur.
Je décide de créer un peu de menace et décrit comment les amants sont réveillés par le fil d'une épée sur leur gorge. Je décide que finalement le monstre est une organisation de guerriers (est ce seulement possible - je ne m'en soucie pas à ce moment là) qui veillent sur le médaillon et veulent empêcher que quiconque le récupère. Deux hommes armés et vétus de cottes de maille sont entrés dans la chambre et s'apprêtent à les tuer. Je lance un dé pour le monstre et passe la main.
-(Laure) se sent en mauvaise posture. Elle décide que les hommes emmènent Sven et Momoa à l'extérieur de la ville pour les tuer plus à leur aise. Elle décrit comment ils passent Sven à tabac (en fait elle commence par dire qu'ils le tue mais je lui rappelle que l'amant ne peut mourir a cette phase du jeu et que ce n'est pas vraiment dans son intérêt). Momoa ment alors en promettant qu'il abandonnera sa quête s'ils épargnent Sven. Laure décrit comment la voix de démon de son héros hypnotise les hommes et implante cette idée dans leur esprit. Les gardes sont ensorcelés par le pouvoir du démon et se désintéressent d'eux et partent. (Je m'avoue surpris par cette solution mais pourquoi pas). Momoa étreint alors un Sven meurtri mais vivant et lui affirment qu'ils sont désormais tous les deux liés jusqu'à la mort. Laure lance un dé pour l'amant et déclare qu'ils se mettent en route pour les montagnes.
-(Moi) Sven et Momoa voyagent dans la montagne à la recherche de la grotte où doit se trouver le médaillon. Je me dit que j'aimerai faire intervenir mon monstre pour leur créer un peu de difficulté mais répugne à simplement leur faire tomber une troupe armée sur le râble (à ce moment je ne pense pas à simplement inventer une difficulté autre que le monstre et avec le recul j'en suis plutôt content) et explique donc à Laure qu'en lieu et place de la grotte que son héros s'attend à trouver c'est en fait une véritable forteresse qui se dresse devant eux. le bâtiment est une forme abstraite et anonyme faite de blocs cyclopéens de pierre blanche. Une profonde aura de menace émane du lieu qui semble presque obscène au milieu de la beauté sauvage de la montagne. L'enfant du démon est pris aux tripes. Je décide que cette forteresse inattendue et la menace qu'elle représente constituent le mouvement de mon monstre et lance un dé pour lui.
- (Laure), un peu embêtée décide que Momoa utilise à nouveau le pouvoir de sa voix pour convaincre les gardes de le laisser entrer et Sven et lui "se baladent" dans la forteresse. Je m'avoue sceptique devant l'attitude désinvolte du héros mais décide de plier le monstre à ce nouvel élément plutôt que de transformer la scène en pugilat et décide que les rares habitants du bastion réagissent à peine à la présence des intrus, se contentant de vaquer à leurs occupations, le visage étrangement éteint. Laure décrit comment la présence de Momoa trouble la routine des étranges habitants, elle veux les interroger, hésite, sèche sur la suite de l'histoire. J'hésite à la pousser dans une direction ou une autre puis suggère finalement que le bruit grave et répété d'un gong ou d'une cloche se fait entendre. Lentement les habitants arrêtent ce qu'ils sont en train de faire et se dirigent vers le cœur de la citadelle. Momoa et Sven les suivent et Laure décide de me laisser continuer. Elle lance un dé pour son but.
-(Moi) Pour rebondir sur mon idée de personnages sans expression et sans réaction je change à nouveau la nature de mon monstre et décide que l'organisation n'est qu'un pantin qu'il manipule. Momoa et Sven pénètrent au cœur de la citadelle dans un vaste espace de plan carré, plusieurs bas cotés sombres semblent se succéder vers le centre de la pièce d’où émane une lumière vive. Momoa est pris de nausée à la sensation d'une présence invisible et se sent irrémédiablement attiré vers la lumière. Une forme grotesque, parodie d'ange, trône dans la salle cubique, sans visage elle est dotée de deux paires d'ailes d'acier hérissées (des lames d'épée) qui répandent un bruit horrible. Momoa se rend compte que les fidèles prostrés en adoration devant la créature n'ont plus de visage. Le monstre tend une griffe vers le héros et lui dit quelque chose comme " créature impure, votre imperfection ne peut être résolue que par la pureté de la négation. Vous devez être remodelés." Un jet de flammes jaillit de la main de la créature et frappe le héros, les fidèles pris dans les flammes commencent à fondre comme s'ils étaient faits de cire. 1 dé pour mon monstre.
Il est prés de 6 heures et nous sommes tous les deux épuisés, nous décidons d'arrêter là dans l'idée de reprendre le lendemain, ce que nous ne ferons malheureusement pas par manque de temps.
***
Mon premier ressenti est que je suis plutôt content de cette première demie partie malgré quelques erreurs et maladresses, je trouve l'histoire crée intéressante et l'alternance de narration est juste parfaite pour ça.
Nous avons joué chaque mouvement plutôt souple, chacun apportant souvent un grain de sel à l'autre. De mon coté j'ai joué des mouvements plutôt plus courts que ceux de Laure au début, je voyais mon intervention surtout comme l'occasion de créer des rebondissements ou de la complication pour le héros et ai commencé à me sentir en confiance quand j'ai trouvé l'idée du monstre/ange (merci "les maitres du temps" pour l'inspiration). De son coté Laure à joué des mouvements sensiblement plus longs, s'attardant pour décrire les actions des personnages et les réactions des pnjs, mon rôle dans son mouvement se bornant la plupart du temps à reprendre ou a questionner ce qu'elle venait juste de dire pour la faire aller un peu plus loin. J'ai eu une ou deux hésitations pour savoir s'il fallait ou non lancer un dé pour le but ou pour le monstre mais je pense ne pas m'être trop planté.
J'ai peut être pris trop de liberté avec le but, l'utilisant pour "faire avancer" l'histoire, d'un autre coté j'ai essayé de plier mes interventions à ce qu'était en train de faire Laure, de ne pas être tout le temps dans l'opposition quitte à bricoler avec mon monstre.
C'est ce dernier point que je retiens surtout, d'un coté je suis conscient de ne pas avoir respecté la règle du jeu puisque le visage de mon monstre a changé plusieurs fois au cours du jeu : le monstre rat qui n'est jamais intervenu, une organisation de chevaliers, une parodie d'ange. D'un autre coté je trouve que ces changements ont plutôt apporté à l'histoire.
- Le premier monstre était lié au lieu et j'avais déjà dans ma tête réduit sa liberté d'action, il s'est donc vu mettre en danger lorsque le lieu de l'action ne s'est pas révélé être celui que j'avais prévu. J'ai préféré changer le monstre plutôt que de changer le lieu qu'avait décidé Laure.
- Le deuxième monstre est tout simplement impossible. Je pense que le monstre peut se servir d'une organisation mais pas être une organisation.
- Le troisième monstre me plais bien parce qu'il repose sur une thématique proche de celle du personnage (la dualité bien/mal ) et y donne une réponse différente, tout remettre à plat par le vide. Si on avait continué j'aurai bien joué une scène de discussion entre le monstre et le héros (comme Thulsa Doom exposant sa philosophie à Conan).