[Bouture] jdra
Publié : 19 Mai 2012, 22:27
je suis cette échange depuis le début, et je me permets de mettre mon grain de sel.
Le malentendu fondamental ici me semble etre d'une nature plus profonde que la démarche de greenlanteur: celui-ci est arrivé ici en toute bonne fois par le mot clef "JDR indie", qui en français se traduit (encore souvent, comme sur le GROG) par "jdr amateur".
Autrement dit, des gens qui créent des JDR eux même, avec des visées commerciales secondaires (ou nulles).
Or, ces "JDR indies" dont il est question ici n'ont en fait plus grand chose à voir avec le JDR tout court, sur le plan pratique.
Donc de toute bonne bonne fois, on le voit clairement dans sa réponse, Greelanteur à la démarche que l'on a dans tout bon JDR:
Partir d'un univers (alors, ça se passerait dans le futur, mais avec de zombis...) et y accoler des "regles" sur le principe de la simulation des
actions entreprises par les personnages ( FORCE: 12 INTELLIGENCE 10 ... compétence: trouver objet caché...)
Alors que, malgré leur nom, ces jeux procèdent d'une démarche radicalement différente: le systeme n'est pas destiné à juger de la réussites d'actions. Il n'y a pas de ce fait d'univers mais plutot une problematique. etc...
Dans la pratique, on parle de jeux qui fonctionnent presque toujours sans scénario, souvent sans MJ (ou dans lequels les joueurs ont le meme statut) et avec des systemes de regles complexes orientés plus gloablement a la création de l'histoire, plutot qu'a la simulation des actions des personnages (greenlanteur: tu trouveras des jeux gratuits et plus informations sur le site dans ma signature)
Tout ça pour dire (allez, un peu de pommade...), que je dois avouer que Christoph à fait preuve de beaucoup de courtoisie (en première réaction, j'aurais fait preuve de sarcasme, et je lui tire donc mon chapeau). Persévérance dans la ligne. Mais l'incompréhension reste totale, et pour cause.
Cet échange est ironiquement un cas d'école. Il montre les limites de l’appellation "JDR" pour quelque chose qui n'en a plus les caractéristiques objectives (on peut toujours appeler une voiture qui a des ailes une voiture, mais...) et ses conséquences concrètes : induire en erreur les joueurs et les autres.
En creux, cela nous laisse mesurer la quantité de non joueurs qui auraient pu être intéressés par une partie de My life with master, Dirty secrets ou le comité pour l'exploration des mysteres, et qui ont pris leurs jambent a leur coup en entendant "jeu de role" (alors que l'expérience qu'ils proposaient était radicalement différente, et plus accessible que celle des JDR)
Le malentendu fondamental ici me semble etre d'une nature plus profonde que la démarche de greenlanteur: celui-ci est arrivé ici en toute bonne fois par le mot clef "JDR indie", qui en français se traduit (encore souvent, comme sur le GROG) par "jdr amateur".
Autrement dit, des gens qui créent des JDR eux même, avec des visées commerciales secondaires (ou nulles).
Or, ces "JDR indies" dont il est question ici n'ont en fait plus grand chose à voir avec le JDR tout court, sur le plan pratique.
Donc de toute bonne bonne fois, on le voit clairement dans sa réponse, Greelanteur à la démarche que l'on a dans tout bon JDR:
Partir d'un univers (alors, ça se passerait dans le futur, mais avec de zombis...) et y accoler des "regles" sur le principe de la simulation des
actions entreprises par les personnages ( FORCE: 12 INTELLIGENCE 10 ... compétence: trouver objet caché...)
Alors que, malgré leur nom, ces jeux procèdent d'une démarche radicalement différente: le systeme n'est pas destiné à juger de la réussites d'actions. Il n'y a pas de ce fait d'univers mais plutot une problematique. etc...
Dans la pratique, on parle de jeux qui fonctionnent presque toujours sans scénario, souvent sans MJ (ou dans lequels les joueurs ont le meme statut) et avec des systemes de regles complexes orientés plus gloablement a la création de l'histoire, plutot qu'a la simulation des actions des personnages (greenlanteur: tu trouveras des jeux gratuits et plus informations sur le site dans ma signature)
Tout ça pour dire (allez, un peu de pommade...), que je dois avouer que Christoph à fait preuve de beaucoup de courtoisie (en première réaction, j'aurais fait preuve de sarcasme, et je lui tire donc mon chapeau). Persévérance dans la ligne. Mais l'incompréhension reste totale, et pour cause.
Cet échange est ironiquement un cas d'école. Il montre les limites de l’appellation "JDR" pour quelque chose qui n'en a plus les caractéristiques objectives (on peut toujours appeler une voiture qui a des ailes une voiture, mais...) et ses conséquences concrètes : induire en erreur les joueurs et les autres.
En creux, cela nous laisse mesurer la quantité de non joueurs qui auraient pu être intéressés par une partie de My life with master, Dirty secrets ou le comité pour l'exploration des mysteres, et qui ont pris leurs jambent a leur coup en entendant "jeu de role" (alors que l'expérience qu'ils proposaient était radicalement différente, et plus accessible que celle des JDR)