Je ne pense pas qu'il soit judicieux de parler de législation fiscale ici. Nous ne sommes pas des spécialistes. Mais ce que je retiens : oui il faut aussi prendre ce genre de chose en compte.
Maitresinh a écrit :- tu as raison pour le cas du "fainéant" qui ne donne pas a la 1ere en se disant qu'il le ferra la prochaine fois. Mais il existe une parade : créer un flux suffisant pour qu'il reviennent effectivement. Tu penses que tu récidiverais, toi, si tu avais "oublié" tes bonnes intentions, et revenait sur le site télécharger un autre doc ?
Oui, éventuellement. Mais ça réclame une production suivie et ce n'est pas évident quand ce n'est pas ton occupation professionnelle. Ca signifie également que les bénéficiaires doivent être les mêmes d'un jeu à l'autre.
Frédéric (Démiurge) a écrit :Lionel, un JDR qui nécessite souvent plusieurs années de travail, de playtest, en édition indépendante n'a rien à voir avec celle de magazines.
Il faut compter le savoir faire de l'auteur (en terme de game design et éventuellement d'ergonomie et de pédagogie).
Quand quelqu'un achète un tableau, il ne paye pas le coût des tubes de peinture et de la toile.
Avec cette logique, je serais curieux de savoir combien tu vas vendre Romance Érotique.
Tu remarqueras que j'ai cité dans mon exemple également des jeux et pas uniquement des magazines. Donc ma comparaison tient.
Il y a peut-être ta perception du travail mais il y a la perception du client. Il se trouve que les produits indépendants ne se vendraient pas bien s'ils sont totalement déconnectés des prix du marché.
Il se trouve que dans mon exemple, je ne parle pas uniquement du nombre de page : je parle également de la qualité graphique du produit (nb d'illustration, couleur ou n/b).
Pour moi, ta comparaison avec la peinture n'est pas valable, la vente ne comprend qu'un seul exemplaire. Le marché du JdR correspond plus à celui du livre qu'à la peinture et je suis désolé : le prix du livre dépend en grande partie du nombre de pages, de sa qualité graphique et matérielle. Quand tu achètes un livre, tu achète aussi le papier, l'encre et l'impression.
Ensuite, tu vas me dire : oui mais le PDF, c'est pas la même chose. Oui c'est vrai mais avec le PDF, il y a une concurrence dans le JdR qui est loin d'être négligeable : il y a une grande production amateur, gratuite ou presque sur internet.
Ensuite, concernant le temps de création, elle est très relative. Quand tu achète un livre, tu ne cherches pas à savoir combien de temps il a fallu à l'auteur pour l'écrire, tu cherches la qualité, le plaisir.
Et là, je vais peut-être te surprendre mais le temps passé sur un jeu n'est pas un gage de qualité. Tu peux faire des jeux avec une bonne qualité en peu de temps, avec un nombre de tests limités.
Tu peux me dire au final si les rôlistes verront vraiment la différence avec les derniers microréglages que tu fais actuellement.
J'aimerais également dire que le temps passé est relatif également. Tu serais étonné le temps passé pour les grosses productions JdR. Le JdR indie n'a pas l'exclusivité à ce titre. Il n'empêche que les prix sur rapidejdr par exemple sont de 10-15 €.
J'aimerais également mettre l'accent sur le fait qu'un JdR "classic" a deux fonctions : la lecture et le jeu. C'est une des principales raisons qui font que les livres sont aussi épais.
Pour répondre pour Romance érotique, je pense que je ne demanderais pas un centime pour le pdf. Par contre, c'est sur le produit solide que je compte faire des ventes :
- Son prix sera forcément majoré par le matériel