Il s'agit ensuite avec les plus éditorialistes-scientifiques de rédiger à proprement parler la "ligne éditoriale", les conseils aux auteurs, les conseils aux experts, et déterminer les normes d'écriture. Je vais sûrement commencer par cela (je vais tâcher de contacter Meta et Christoph pour cette partie).
Cela tout en composant le comité doucement. Donc pour re-préciser, il y a d'une part les éditeurs (directeur éditorial & éditeurs associés), et d'autres part , les différents experts (même si un éditeur peut être amené à faire une expertise). Confère mon message précédent, je compte inviter O. Caira (donc une part de Pinkerton Press), donc bien entendu je n'exclus personne. Lionel, si tu as des noms plus précis (une association ne définit pas clairement des individus), je t'invite à me les communiquer (idem pour chacun).
Pour ce qui est de PTGPTB, à ma connaissance, ils sont américains pour la plupart. Un travail important de traduction est opéré par un certain nombre de personnes. Si tu penses que certaines disposent des compétences et des expertises dont on aurait besoin, encore une fois, donne des noms.
Je pense qu'une fois un travail initial pour déterminer clairement la structure éditoriale, et que le noyau dur est identifiée, il est hautement recommandée d'informer du projet pour voir apparaître de nouvelles têtes qualifiées (qui parfois pourraient même ne pas faire partie de l'iceberg du monde rôliste internet).
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Il faudra ensuite également déterminer les règles pour le fonctionnement. J'entends par exemple, la durée d'un mandat d'éditeur. C'est idiot mais régler ça dès le début évite des débordements les années suivantes et les réflexions du type : "
de toute façon, dans la revue XXX, c'est untel qui décide, et ça ne changera jamais... je n'écrirais pas dans cette merde". Ça évite également le totalitarisme, si le directeur initial ne vous plaît pas, les éditeurs et le comité de lecture sont disposés à faire changer les choses.
Si l'un d'entre vous veut se pencher sur les aspects juridiques associatifs européen, et réfléchir aux aspects pratiques, c'est le moment ou jamais.
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Pour en revenir à PTGPTB, c'est un bon exemple à mon sens de ce qui doit être fait, même si je vise quelque chose un tantinet plus sérieux.
Néanmoins, une seconde question arrive. Cela me semblait plutôt évident, mais c'est discutable : la revue est-elle en français uniquement ? Parle-t-elle de la communauté et de la pratique rôliste francophone uniquement ? ou de la communauté et de la pratique rôliste, en langue française uniquement ? En somme, est-il possible de publier en anglais ?
Personnellement, j'avais pensé à restreindre la revue à la langue française, ce qui n'exclus pas la pratique rôliste dans d'autres langues, mais restreint la lecture au français.
C'est discutable, je reste ouvert (même si j'ai peur que si la revue est en plus en anglais on perde tout ambition de toucher un peu le rôliste curieux mais pas trop philosophe...)
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Dernier point informatif :
Disposer d'éditeurs universitaires permet de profiter des structures universitaires. J'entends par là que le sujet du JdR peut être un objet d'intérêt scientifique et qu'il est de ce fait possible d'être reconnu comme tel.
Un éditeur MCF peut dès lors utiliser les ressources universitaires pour favoriser les intérêts scientifiques de l'association montée (i.e., la revue). Il est alors possible de profiter des amphis, des salle de colloques, etc, pour organiser des choses. Dernier point important, la publication devient possible -en fait j'ai pensé à cela dernièrement, et ça résout les problèmes de coût-. La plupart des universités disposent de Presses Universitaires et d'atelier de reprographie efficaces au rapport qualité-prix imbattable (par ex., j'ai souvenir d'avoir publié ma thèse au format A5, 415 pages, N&B, reliure carrée, couverture cartonnée, pour environ 3€50 pièce... J'ai un autre souvenir de devis pour les actes d'un colloque, 80 exemplaires, 80 pages, couverture couleur, mise en page comprise, pour 370€...).
Tout cela laisse envisager de belles perspectives.
Merci encore de votre motivation, c'est motivant, ça change de certains forums.
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Enfin, pour disposer du même traitement que les autres, pour information sur mon profil :
Je suis docteur en psychologie sociale expérimentale (études des comportements, affects, et processus mentaux des individus normaux en société - vous voyez que le JdR s'applique totalement à mes intérêts disciplinaires). J'ai une expertise méthodologique (méthodologie expérimentale, mesures, et enquête) et psychologique (de l'humain normal, pas pathologique). Je rentre de post-doc à Stanford dans quelques jours/heures. J'ai des responsabilités éditoriales au sein d'une
revue de vulgarisation scientifique. Je suis rôliste depuis plus de 20 ans, avec une pratique associative importante mais discrète. J'ai décidé de faire bouger un peu les choses lorsque j'ai rencontré certaines personnes qui avaient pour ambition (et les moyens, et les compétences) de changer le JdR de manière idéologique unilatérale. Ce qui me déplaît au plus haut point. Par ailleurs, je trouve le travail d'O.Caïra comme une invitation à investir véritablement le JdR comme objet scientifique. Dans la mesure où je suis du genre passionné par mes recherches, je relève l'invitation avec enthousiasme (je m'étais déjà par le passé "amusé" a tester un modèle d'analyse factoriel sur les personnages interprétés par les joueurs, mais non de manière systématique, et sans en diffuser les résultats).
ps: j'ai divisé le message en points importants qui attendent des réponses.