par Smatou » 05 Déc 2007, 03:46
Début du privilège narratif d'Aabrouatl
Cette scène se déroule il y a de cela quatre semaines. Sérakus est en alerte. Des nacelles naskaldins sont en approche. C'est le branle-bas de combat dans les barraquements des miliciens de la ville. Les lourds engins de siège sont armés, les artilleurs sont prêts. Cette attaque ne pourrait arriver à un pire moment. Les munitions sont encore rationnées car les dernières livraisons ne sont toujours pas arrivées. Le contre amiral regarde du haut de la tour d'observation est la situation évoluée. La rage et et la colère bouillent en lui. Derrière le Marakouk, une ombre furtive quitte les lieux et courent vers le siège des scribes d'Adingall rendre des comptes à son maître et repart aussitôt, un message à la main...
La quatrième flottille est toujours postée dans ses bureaux, mais les cris des habitants les amènent à sortir et à contempler la suite des événements près des remparts de la partie haute de la ville.
Les nacelles ennemis approchent rapidement, souffler par des vents du nord qui déferlent sur la côte. Le contre-amiral surveille cette avancée inquiétante. Encore une fois il devra défendre cette ville qu'il chérit tant, mais avec quelles ressources? Comment gagner du temps avant les renforts et ces munitions promises il y a de cela déjà trop longtemps. Et dire qu'il doit attendre que la ville soit d'abord attaquée avant de répliquer. Il en a cure de ces décisions prises à Ardafath, cette capitale si éloignée de sa réalité. Combien de morts seront causées par une intervention trop lente des miliciens? COmbien de bâtiments seront détruits? N'go prend une grave décision : ses troupes doivent prendrte par surprise les barbares. Dès qu'il sseront à portée des artilleurs, ils ouvriront le feu. Les barbares ne s'attendront jamais à une telle tactique, étant habitués à pouvoir s'organiser et attaquer les premiers.
Les messagers partent informer les artilleurs dans les tours des remparts et au phare. Dès que le feu sera allumé au sommet du temple de Kyriell, les flèches, traits et autres missiles devront pleuvoir sur les nacelles. Les soldats attendent, impatients d'attaquer, de pouvoir, enfin, être les agresseurs. Les nacelles commencent leurs manoeuvres d'approche, prennent tranquillement position et aperçoivent alors au centre de la ville le haut d'un bâtiment de pierre s'allumer de milles feux. Et pour plusieurs, la mort accompagne ces rayons lumineux. Le flot des flèches et des traits ne s'arrêtent que lorsque les carquois sont vides.
Les nacelles restante prennent de l'altitude et répliquent. Hors de portée des artilleurs, elles répandent un torrent de flamme sur la ville. Certaines descendent, mais les défenses de la ville tiennent bons. Les artisans confectionnent et réparent des flèches, mais à un rythme qui suffit à peine. L'attaque finit au coucher du soleil. Les artilleurs soulagés prêtent mains fortes à la population pour éteindre la centaine de bâtiments en feu.
La colère du contre-amiral cède la place tranquillement à du désespoir et de la résignation. Quand le roi se rendra-t-il compte de la situation à Sérakus? Quand fournira-t-il les ressources dont il a temps besoin?
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Smatou le 11 Déc 2007, 20:00, édité 2 fois.
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