Il m'est apparu (en relisant le supplément ombre-monde) que les deux personnages que sont Myphos et Solipsis on une approche très différentes des "Runes de Dieu" et des questions que ces dernières soulèvent, et que cette distinction n'est pas sans rappeler celle émise par Kant (me corriger si je me trompe) :
Myphos se pose une question de Vérité (en apparence dumoins), toujours à la recherche de cette dernière les possibilité offertes par les Runes lui ont bien entendu fait totalement perdre la raison (ou presque), il a sa Vérité, il cherche à la garder et ce à tout prix.
Solipsis elle/lui, se pose plutôt une question de Bien (es-ce une bonne chose d'étudier les runes, le déterminisme est il une bonne chose pour l'homme) et se moque à contrario de la question du Vrai (l'ignorance salutaire est juste derrière, il vaux mieux être dans l'erreur et être dans le "Bien" qu'être dans le "Vrai" et dans le mal).
Si je ne m'abuse Kant fait aussi une troisième distinction celle du "Beau", et globalement suppose qu'a tout problème peut se trouver trois solutions chacune liée à savoir si l'on cherche le Bien, le Vrai, ou le Beau. Je ne sais pas si Kant suppose l'incompatibilité des trois réponses mais Sens semble présenter une situation de ce style. Globalement on peut se poser la question du but de la métaphysique décrite dans Sens (même de la métaphysique en générale), à savoir si cette dernière cherche le Bien, le Vrai ou le Beau. Et si l'on s'accorde à dire que Myphos recherche le Vrai et Solipsis le Bien (donc deux recherches métaphysique qui ont tout deux des chances de s'opposer) on peut se demander quel personnage pourrait être celui à la recherche du "Beau".