Vision de l'épreuve initiatique "Akina" par un joueur

[Shado (Michaël)]

Je vous fais suivre les pages du journal d'un Bug... voilà comment a été perçu l'épreuve du point de vu joueur. C'est romancé mais ça laisse entrevoir de belle problématique à développer.

>>>Résumé du scénario d'introduction par Harry, partie 1:

Présentation :

Akina (PNJ), Keino (Gaëtan), Bob (Yoseï) et Moi (Harry) avons été élevés comme 4 frères depuis que nous sommes à la base secrète des résistants. Chacun de nous a suivit un entraînement selon ses envies pour se préparer à son futur "non-destin".
Le président Sword, plus communément appelé "Général" pour sa fonction de dirigeant de l'armée résistante, est comme un père pour nous depuis toutes ces années, il a participé activement à notre formation et notre apprentissage avec Sôren Sollipsis. Un père général et un androgyne en guise de mère, plus intelligent et savant que toute la base réunie, quelle belle famille nous formions enfants. Ils nous ont beaucoup donné et nous leur en seront éternellement reconnaissant. C'est d'ailleurs pour eux principalement que je prends à cœur mon rôle de bug (être un bug n'est pas que sauver sa peau, c'est toute une philosophie) Mais avouons qu'avec de tels parents et un tel environnement, il est difficile de se construire psychologiquement.

Durant toutes ces années nous avons pu profiter de ce qu'il y avait de mieux pour pouvoir se concentrer sur notre formation.
Nourriture, équipement, espace... alors que la majorité des habitants de la base, réfugiés, vivent dans la pauvreté et la misère.
Ce privilège nous voue, parfois, une certaine jalousie et rancœur de la part des réfugiés même si la majorité voient en nous leur seul espoir pour un avenir meilleur.

Akina, notre "frère" le plus doué et le plus investit a toujours été tiraillé par ce privilège d'être un bug, il a suivit une formation personnelle des plus dure pour être à la hauteur de ce que les autres attendent de nous et sans passion ni loisir, il passait la majeur partie de son temps libre à aider la population, là où nous prenions du temps pour nous, pour notre épanouissement personnel.
Akina était un maître au maniement de son arme de prédilection ; Une sorte d'épée faux qu'il maniait comme personne.
Son grand cœur lui valait une véritable torture intérieure, une forme de faiblesse peu être, ou alors la source dans laquelle il puisait la force de se dépasser jour après jours.
Il a toujours été plus proche de Bob, mais au fond il avait quelque chose de différent, il semblait ne pas accepter ce qu'il était.

Keino lui est passionné de mécanique, de motos et de machines en général de toute façon. Il est plus simple et moins sensible que Bob et Akina, c'est ce qui fait que je me sens plus proche de lui. Enfin pas trop non plus même si pour le moment je ne dirais pas pourquoi. Je n'ai pas grand chose à dire sur lui, excepté que, mis à part son sens de l'honneur un peu trop développé à mon goût, je me sens bien en sa présence.

Bob, dépressif refoulé, timide lunatique, est persuadé d'être la cause de tous les malheurs du monde..
C'est mon frère alors je suis patient. Je le respecte, mais ses états d'âmes sont bien souvent un mystère pour moi.
Je fais beaucoup d'effort pour lui, ou je devrais plutôt dire grâce à lui, car sa vision de la fraternité, de l'amour et de l'amitié m'ont rendu un peu de compassion que je pensais avoir perdu depuis longtemps, à présent je me soucis de mes frères en plus de moi-même, c'est un début. J'ai également appris grâce à lui qu'il est fort utile de faire preuve de sensibilité, au moins en apparence puisque notre but avant toute chose est de sauver "les autres". J'ai parfois tendance à l'oublier me dit-il.

Moi, toujours fidèle à ce que je suis, attends avec impatience le jour où nous mettrons hors d'état de nuire ce Myphos Quadria. Ce sera l'aube d'un monde nouveau dont mes frères et moi seront très probablement les membres fondateurs. Je pourrais enfin arrêter de survivre et commencer à vivre dans un monde où je serais reconnu et respecté.

Hier nous avons reçu notre tant attendu Resplioïde. C'est la meilleur chose qui me soit arrivée dans ma vie depuis le jour de mes 9 ans où j'ai découvert la masturbation (un plaisir intense et gratuit, ça ne se voit pas tous les jours à la base), ou alors peu être lorsque j'ai découvert l'alcool. Enfin bref! Cette fantastique invention se contrôle par la pensée et à l'air d'avoir des possibilités infinies, une armure, une arme, un équipement de pointe, le tout contrôlé par la pensée et uniquement accessible aux Bugs, simplement incroyable. Je manque de temps pour finir ce journal alors je serais bref pour résumé la suite.

Le malheur d'Akina :

Il y a eu un problème avec Akina, sa resplioïde l'a repoussée, comme s'il était un humain ordinaire, lui qui s'était tant investit n'a pas supporté l'idée qu'il pourrait être une erreur, un enfant né le même jour que nous mais comme les autres enfants, avec une destiné ordinaire et une ombre dans l'ombre monde. Il a été très perturbé. Il a commencé par nous en vouloir... par s'en vouloir... puis après une seconde tentative échouée pour porter sa resplioïde, il a disparut. Le général nous a demandé de partir immédiatement à sa recherche, sans avoir pu débuter notre formation pour apprendre les usages de notre nouveau symbiote, nous sommes partis à la recherche de notre frère qui avait quitté la base en sous-marin, nous sommes partis à sa poursuite sans plus attendre. Il a visiblement changé, lui, saint Akina aurait tué des civils pour voler un sous-marins de secours, il a vraiment pété un boulon et on ferait mieux de vite lui remettre la main dessus..
On l'a localisé, il ne reste plus qu'à attendre qu'il accoste pour le rattraper


>>>Résumé du scénario d'introduction par Harry, partie 2:

Le monstre marin :

Nous avons plusieurs heures de retard sur Akina et admirant les fonds marins, nous avons aperçu au loin une raie, une énorme raie qui semblait de plus en plus grande à chaque secondes en se rapprochant dangereusement de notre position.
Sword nous avait appris que suite à la guerre des immortels, la planète a été ravagée, déstabilisant complètement l'écosystème. Il nous avait prévenu que certaines espèces animales avaient disparues et que d'autres, par manque de prédateurs et par les conditions climatiques extrême s'étaient sur-développée.
Sur-développée je veux bien, mais une raie de cette taille avait l'air tout droit sortie de notre imagination, je ne saurais dire la longueur de ce monstre, 25 mètres ? 50 mètres ? 100 mètres ?
Tout ce que je sais c'est qu'il nous a attaqué et que j'ai bien faillit faire les conneries de Bob qui voulait lancer l'offensive pour se défendre. Je ne vois pas comment on aurait pu venir à bout de cette chose et il était hors de question que je risque ma vie pour combattre un poisson de la taille d'un building..
Nous avons activé notre armure qui nous a permis de sortir dans les fonds marins malgré la température et la pression de l'eau sur nos corps.

Bob avait l'air si sûr de lui, je pense qu'il a un peu trop confiance en sa resplioïde. Certes elles font déjà partie de nos êtres et sont comme une seconde peau, mais elles aussi ont leur limites, et puis on ne sait pas encore très bien comment les utiliser...

L'ombre monde :

Il nous aura malgré tout fallut pas loin d'une minute pour nous décider, juste le temps de se faire bien amocher par le monstre qui s'apprêtait à nous dévorer.. Sur mon initiative, nous avons glissé vers l'ombre-monde.
Glisser est le terme exact, pour ma part en tout cas. Lorsqu'on voit un bug passer dans l'ombre-monde, il disparaît. Comme si en une fraction de seconde son corps était de venu flou, puis transparent, puis invisible. Pour ce qui est du passage, je n'ai pas demandé à mes frères comment il ressentait la chose, ce n'est peu être pas pareil pour tout le monde. J'ai eu l'impression de glisser, vous savez la sensation de déstabilisation d'une chute, comme un léger frisson, les yeux et la bouche qui s'ouvrent brusquement par réflexe avec comme une envie de crier retenue par un souffle coupé, sauf qu'au lieu de finir sur le sol, on à l'impression de remonter le temps et de revenir dans sa position d'origine. C'est éprouvant et fatigant, mais on s'y habitue vite.

L'ombre-monde à été sujet d'émerveillement pour nous 3, je comprends enfin pourquoi on l'a appelé ainsi. Ce monde est plus terne, aux couleurs plus sombres, comme si un léger brouillard flottait constamment assombrissant l'horizon flou qui semble se dessiner au fur et à mesure que l'on s'en approche. C'est un monde en changement, on dirait un monde programmé de toutes pièces par la main humaine (ou la main de Dieu..) Tout droit issu d'un jeu vidéo, qui laisserait apercevoir son ossature si on se concentre sur un point donné, et qui à l'air tellement réel lorsqu'on ne prête pas attention à ses détails...
Ici nous étions différents, encore une fois, peu être n'appréhendons nous pas les choses de la même manière, mais ce fut pour moi exceptionnel.
Premièrement notre apparence, tel une armure intégrale la resplioïde recouvrait tout notre corps, sans avoir eu besoin d'y penser, elle avait une forme et une apparence parfaite. (C'est intriguant et parfois inquiétant d'avoir ce symbiote métallique à l'intérieur de notre corps, il fait de nous des êtres exceptionnels, il nous connaît, il s'habitue à nous comme on s'habitue à lui, tout comme nous il a l'air de progresser et d'évoluer. Un jour je lui trouverais un nom, ça me permettra de m'adresser à lui comme une entité à part entière évitant par la même occasion qu'en plus de pénétrer mon corps il pénètre mon esprit).
Ensuite notre esprit, je me sentais bien ici, je me sentais fort et capable de tout. On s'est rapidement aperçu de ce qu'étaient les ombres-pouvoirs. Ce monde à l'air de se plier à notre volonté, nous pouvons le modeler, le remodeler et accomplir des choses qu'aucun être n'aurait espéré faire un jour dans sa vie. Cependant notre contrôle sur notre environnement nous fatigue énormément, il faut donc savoir se concentrer sur l'essentiel et limiter notre imagination mais ça ne devrait pas être un problème puisque nous avons appris à gérer notre potentiel et notre énergie durant notre formation militaire.
J'ai compris dans l'ombre-monde la puissance dont nous disposions et l'importance d'être un Bug, j'étais en admiration devant notre symbiote une heure auparavant mais à côté des ombres-pouvoirs la resplioïde n'est rien. Je me sentais réellement et pour la première fois en mesure de sauver l'humanité.. Nous pourrions, enfin nous allons mener l'humanité vers sa libération et nous fonderons nous même le nouveau monde, une ère nouvelle verra le jour grâce à nous !

Le Japon :

Le temps presse et je vais devoir me dépêcher de finir ce récit, je sais qu'un jour il aura de la valeur..
Aussi vite que le plus rapide des sous-marins, nous avons traversé l'océan en quelques heures dans l'ombre monde.
Une fois sur la côté, nous sommes revenus dans la réalité, à mon grand désespoir.. L’ombre monde me manquait déjà.
Après plusieurs heures de marches où nous suivions toujours les traces de notre frère nous sommes tombés sur un village.
Nous ne comprenions pas leur langue mais ma volonté de communiquer, la capacité d'observation de Bob, et la connaissance qu'a Keino d'Akina nous a permis de savoir où il était partit.
Il semblait avoir tué le chef du village, pour le plus grand plaisir des villageois puisque ce chef semblait être de la pire espèce...
Akina... il tue 2 soldats mais il rend service à un village inconnu par bonté ? Il a vraiment perdu la tête.

Le Golem :

Au loin nous l'avons aperçu, gigantesque statue, tel un être presque vivant mais inanimé. Était-ce un robot ? Il avait l'air fait de pierre et de métal et munis de plusieurs engrenages et systèmes mécaniques.. Nous avons aperçu Akina pénétrer dans la bouche du Golem qui semblait être une entrée. En nous aidant de l'ombre monde nous l'avons rattrapé. Nous nous sommes enfoncés dans les profondeur de cette statue qui ressemblait plus à un ancien temple oublié qu'à un être vivant inanimé..


La mort d'Akina :

Dans une Pièce sombre, Akina était là, il nous attendait.
Armé de sa faux, il pleurait, il nous menaçait, il se posait des questions, il nous posait des questions enfin, il avait l'air vraiment perturbé et en sale état. Il balbutiait des choses incompréhensibles :

"Battez-vous, ainsi le Bug triomphera et l'homme mourra"
"Voyez cette porte qui ne veut pas s'ouvrir pour moi"
"Je veux savoir ce que je suis, je veux une réponse mais je n'en trouve pas"

Je comprenais au fonds que dans sa folie il avait une longueur d'avance sur nous, sur notre histoire, notre origine de Bug, mais il était trop perturbé pour que l'on puisse en discuter.
Après avoir refusé de se battre contre lui, il nous a attaqué, il m'a gravement blessé l'enfoiré, un coup dans le dos, un dans le ventre, sans l'armure je serais mort...
Je n'avais pas envie d'abandonner mes frères, mais il était hors de question de mourir ici, je suis repassé dans l'ombre-monde où Akina n'apparaîtrait pas puisqu'il n'a pas de miroir et n'ayant pas de resplioïde, il n'y avait aucun moyen pour lui de me suivre.
J'ai donc suivit le combat à distance en visualisant les images transmises par le symbiote de Bob. keino et lui refusait de se battre, et dans un élan de désespoir, Akina s'est finalement tué, se jetant sur Bob pour en finir avec sa vie qui lui semblait insupportable.
J'ai compris dans l'ombre-monde que la porte dont parlait Akina n'était pas la barrière qui le séparait de nous mais l'immense double porte fermée dans le fonds du golem qui était à ma grande surprise ouverte ici, sous mes yeux et m'attirait.
J'ai résisté à la tentation attendant mes deux frères pour m'y précipiter. La pièce, vide dans l'ombre-monde, s'est dessinée peu à peu sous nos yeux lorsque nous sommes revenus à la réalité.


Le laboratoire :

Je n'ai pas envie de parler de ce que j'ai vu la bas alors je serais bref.
Un laboratoire abandonné, des cuves remplies d'organes humains, cerveau, poumons, squelette sans chair.
Une odeur putride de chair morte mêlée à celle de mes blessures, le bruit d'instruments médicaux encore en état de fonctionner, une ambiance glauque qui m'a donnée envie de vomir.
Comme si l'on avait cherché à créer des êtres humains !

D'où venait ce Golem ? Comment Akina connaissait l'existence de cette porte ? Pourquoi ces organes ? Pourquoi un tel Golem sur les côtes japonaises ?!
Était-ce là notre origine de Bug ? Nous n'avons pas de miroir car nous avons été créés...
Était-ce l'origine de l'immortalité de Myphos Quadria ? Les runes de dieux lui ont peut-être appris à créer la vie...
Trop de questions et aucune réponse.

En examinant le laboratoire, en regardant ces cuves, brisées pour certaines, en état pour d'autres, tout laisse à penser que des êtres vivants ont été créés ici même...
Les dernières cuves, vides mais en état, étaient munies d'une plaque portant un prénom, comme si le projet avait finalement aboutit.
Jérémy, Aurélie et Gaëtan.
C'est sur ces 3 noms, gravés dans ma mémoire, que ma tête à commencée à tourner, tel un vertige, j'avais peur, j'étais mal, je voulais me réfugier dans l'ombre-monde, mais je n'arrivais pas à glisser. Je ne sais pas si la suite était un rêve, un cauchemar, si j'étais éveillé ou endormis, mais j'ai aperçu un homme. Muni d'une grande robe blanche aux bordures rouges, un peu comme les vêtements de Soren, l'homme portait un masque blanc inexpressif qui cachait son visage et la dernière chose donc je me souvienne sont ces quelques mots qu'ils à prononcé avant que je ne sombre dans l'inconscience :

"Vous pensiez vous en sortir ainsi, le jeu ne fait que commencer"
(Ou quelque chose comme ça..)

A mon réveil, j'étais aux côté Keino et Bob, le cadavre d'Akina à nos pieds.
Le Golem avait disparut, comme s'il n'avait jamais existé, et nous étions là, sur le plateau qui surplombait la côte.

Qui était-il ? Myphos quadria ?
Où étions-nous ? Dans l'ombre monde ? Dans un rêve ? Dans la réalité ?
Où est passé le gigantesque golem ? Le laboratoire ?

Encore plus de questions sans réponses mais nous avions encore du chemin à parcourir pour rapporter le cadavre de notre défunt frère jusqu'à la base..
Soren nous a caché des choses j'en suis sûr, je compte bien obtenir des réponses à mes questions.


Fin...
(Vivement la suite)

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Voilà, je vous laisse poser vos questions et faire vos commentaires. merci pour la lecture et désolé pour certaines tournures et/ou fautes mais ça reste les pages d'un journal privé ;)
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Harry & Shado

[Romaric Briand]

C'est un super point de vue sur la fiction !
Merci Shado !

Si tu as le temps et surtout l'envie pourrais-tu nous faire des retours sur les joueurs et l'ambiance autour de la table ? Car mon système de jeu vise la mise en place d'une ambiance bien spécifique et j'aimerais bien savoir si celle-ci était au rendez-vous. Cela dit vu la motivation ressentie dans le texte ci dessus je pense que l'ambiance y était. ^^

[Shado (Michaël)]

Je suis en train de préparer tout ça ;)
Mais j'avoue, avec tout ce que j'ai à rattraper, je me laisse déborder :p

En tout cas, je viens de finir "Sens Renaissance".. (et vi, je lis pas vite et j'ai pas beaucoup de temps à moi vu que je suis en pleine formation) ^^
Le premier sentiment c'est une irrésistible envie de lire le suivant et de lancer ma Chronique... mais comme pour toi et l'écriture de "Sens Néant", il ne faut pas céder à la précipitation et faire les choses dans le désordre ;)

J'en profite d'ailleurs pour passer un peu de pommade, MERCI pour le jeu, les podcasts, le suivi et tout et tout :)

Shado,
A priori, un futur nouveau distillateur de philosophie ^^

[edophoenix]

Magnifique partie, on dirait..!
Est-ce que les joueurs ont deviné des choses en avance ? (par exple en voyant les cuves ? ç'a été rapporté dans certains rapports de partie ) ? Est-ce qu'ils étaient pltôt plongés dans l'ambiance, ou plutôt occupés à réfléchir sur les tenants et aboutissants de la partie ?
Bon, je vois pas trop d'autres questions à poser là, j'attends donc la suite du retour sur l'impression des joueurs.