Ma fiche critique sur Prosopopée

[shiryu]

Cette fiche est une conséquence de la proposition de Christoph et de ce podcast de la Cellule. Il s’agit ici d’une proposition. Je dois moi-même relire le fil de discussion et réécouter le podcast pour améliorer cette fiche. Toute proposition est la bienvenue. Afin de garder trace de l’évolution de la fiche (pour éviter des retours en arrière inutiles), je recopierai à chaque nouvelle version la fiche entière en mettant en rouge les nouveautés.

Prosopopée en quelques mots :
Jeu pour 2 à 5 joueurs.
Narration partagée
Pas de MJ mais 1 à 2 joueurs Nuance qui jouent sans personnage attitré.
Plutôt du one-shot, voir en campagne courte.

Ce qui m’a amené à ce jeu : j’ai découvert l’auteur sur Silentdrift avec qui je partage la plupart des points de vue, la Cellule parle régulièrement de Prosopopée comme contre-exemple a bien des situations classiques de jdr, j’ai trouvé la couverture jolie, le prix attractif, les sources d’inspiration me parlent : j’ai donc acheté le livre.

Ce sur quoi j’appuie ma critique : j’ai lu le livre et j’ai joué une première partie.

L’auteur : Frédéric Sintes, son propre illustrateur, son propre éditeur, membre de Silentdrift.

Le livre :
N&B, format A5, 80 pages environ, prix recommandé 14 € chez Lulu.
Ecrit gros, très aéré, bien illustré. Contient un exemple de partie.
Sa lecture plonge dans l’ambiance du jeu.

Les intentions : produire une histoire à plusieurs dans un monde imaginaire, onirique et poétique.

L’univers : tout conte prêtant parole et pensée aux abstractions, aux morts, aux animaux et aux choses inanimées.

Le système : Narrer des éléments intéressants rapporte des dés. Ces dés sont dépensés lors de jet visant à éliminer des problèmes chiffrés. En cas d’échec, les problèmes évoluent.

Les inspirations : Miyazaki, tout conte poétique zen.

Les + :
Pas d’univers à ingurgiter
Un système qui sert au mieux les intentions du jeu
Pas de préparation au préalable pour l’un des joueurs
Durée relativement programmable, pouvant être très courte (30 min) ou plus longue (4h).

Les - :
Pas de fous rires en perspective ni de moments défouloirs
Le vocabulaire technique non habituel pour du jdr peut déstabiliser les habitués.

Avis personnel : idéal pour se faire une petite soirée sans télé au coin d‘une cheminée.

[Frédéric]

C'est pas mal comme format de critique, je trouve. Il manque peut-être une analyse de la cohérence d'ensemble et de la manière dont les différents éléments s'imbriquent (ce qui à mon avis est le cœur de tout bon game design).
Et le public cible estimé serait sans doute bienvenu.