Prosopopée, un jeu pour vieux ?
Publié : 02 Fév 2013, 23:00
Voici le deuxième de mes 3 posts sur Prosopopée. Il a pour but de proposer Prosopopée à des personnes retraités, voir handicapées, comme activité stimulant l’intellect.
Vous trouverez aussi : le CR de ma première partie de Prosopopée (mieux vaut le lire en premier) et ma fiche critique de Prosopopée.
Pour bien comprendre mon objectif, je vais commencer par planter le décor un peu particulier des joueurs de cette table.
Mon père : joueur principal pour cet objectif. Il est atteint de la maladie de Parkinson. Cette maladie, souvent connue de nom pour les tremblements qu’elle provoque est une maladie neurodégénérative, c’est-à-dire que les informations se transmettent de plus en plus mal. Donc après le contrôle du corps, ce sont ensuite la parole et la réflexion qui sont affectées. Les médicaments sont là pour ralentir la progression de la maladie, ou plutôt pour en cacher momentanément les effets, mais le meilleur remède qu’utilise mon père depuis 20 ans est une sollicitation permanente de ses capacités.
Ma mère : depuis qu’elle est à la retraite, elle se tourne complètement vers la gestion de la maladie de mon père qui occupe leur quotidien. Elle est présidente d’une association de Parkinson et met en place tout un tas d’activités destinées à entretenir les capacités motrices et éviter l’isolement des malades.
Moi : depuis septembre, je bénéficie d’un contrat particulier. Je travaille à 66% et je suis rémunéré tel quel. Le tiers temps restant est pour soutenir ma mère qui commence à saturer avec l’état de mon père qui le rend de plus en plus dépendant. Je ne touche aucune aide financière mais j’ai quelques privilèges sur mon travail. En échange, je dois pouvoir justifier de mon temps passé pour aider mon père. Donc la partie que je vais décrire est en quelque sorte une obligation professionnelle.
Pourquoi ce jeu ?
J’ai choisi ce jeu pour solliciter la réflexion et la parole de mon père car pour la motricité, il a déjà pas mal de choses. Voici les points qui m’ont semblé favorables :
- Ce jeu ne nécessite pas de culture rolistique particulière et ne nécessite pas l’apprentissage d’un univers original, il s’ouvre selon moi ainsi au public non averti. L’ambiance spécifique du jeu me semble en lien avec les histoires pour enfants que mes parents lisent régulièrement à mon fils.
- Les parties sont de durées relativement programmables et peuvent être courtes, ce qui permet de s’ajuster à la durée de concentration du public.
- on joue en one-shot, ce qui ne nécessite pas de mémorisation entre 2 parties, élément non négligeable avec l’âge.
- il y a peu de matériel à manipuler (dés, cartes, pions, figurines, gomme et crayon), ce qui limite les mouvements accidentels et les efforts à fournir.
- Les règles sont simples
- Il n’a pas de combat
A terme, si cette activité est une réussite (pas de critères concrets à l’heure actuelle), j’envisage de la proposer à l’association de ma mère, éventuellement en partenariat avec une ludothèque. Je sais que la FFJDR soutient ce genre de démarche, je songe aussi à creuser par là ultérieurement. Enfin, de manière plus personnelle, j’espère un jour pouvoir faire jouer mon fils (encore trop jeune) et mes parents à la même table mais le temps m’est compté.
Voici donc mes intentions. Le bilan arrive de suite (pas fini de le rédiger et j'ai tout un tas de liens à éditer).
Vous trouverez aussi : le CR de ma première partie de Prosopopée (mieux vaut le lire en premier) et ma fiche critique de Prosopopée.
Pour bien comprendre mon objectif, je vais commencer par planter le décor un peu particulier des joueurs de cette table.
Mon père : joueur principal pour cet objectif. Il est atteint de la maladie de Parkinson. Cette maladie, souvent connue de nom pour les tremblements qu’elle provoque est une maladie neurodégénérative, c’est-à-dire que les informations se transmettent de plus en plus mal. Donc après le contrôle du corps, ce sont ensuite la parole et la réflexion qui sont affectées. Les médicaments sont là pour ralentir la progression de la maladie, ou plutôt pour en cacher momentanément les effets, mais le meilleur remède qu’utilise mon père depuis 20 ans est une sollicitation permanente de ses capacités.
Ma mère : depuis qu’elle est à la retraite, elle se tourne complètement vers la gestion de la maladie de mon père qui occupe leur quotidien. Elle est présidente d’une association de Parkinson et met en place tout un tas d’activités destinées à entretenir les capacités motrices et éviter l’isolement des malades.
Moi : depuis septembre, je bénéficie d’un contrat particulier. Je travaille à 66% et je suis rémunéré tel quel. Le tiers temps restant est pour soutenir ma mère qui commence à saturer avec l’état de mon père qui le rend de plus en plus dépendant. Je ne touche aucune aide financière mais j’ai quelques privilèges sur mon travail. En échange, je dois pouvoir justifier de mon temps passé pour aider mon père. Donc la partie que je vais décrire est en quelque sorte une obligation professionnelle.
Pourquoi ce jeu ?
J’ai choisi ce jeu pour solliciter la réflexion et la parole de mon père car pour la motricité, il a déjà pas mal de choses. Voici les points qui m’ont semblé favorables :
- Ce jeu ne nécessite pas de culture rolistique particulière et ne nécessite pas l’apprentissage d’un univers original, il s’ouvre selon moi ainsi au public non averti. L’ambiance spécifique du jeu me semble en lien avec les histoires pour enfants que mes parents lisent régulièrement à mon fils.
- Les parties sont de durées relativement programmables et peuvent être courtes, ce qui permet de s’ajuster à la durée de concentration du public.
- on joue en one-shot, ce qui ne nécessite pas de mémorisation entre 2 parties, élément non négligeable avec l’âge.
- il y a peu de matériel à manipuler (dés, cartes, pions, figurines, gomme et crayon), ce qui limite les mouvements accidentels et les efforts à fournir.
- Les règles sont simples
- Il n’a pas de combat
A terme, si cette activité est une réussite (pas de critères concrets à l’heure actuelle), j’envisage de la proposer à l’association de ma mère, éventuellement en partenariat avec une ludothèque. Je sais que la FFJDR soutient ce genre de démarche, je songe aussi à creuser par là ultérieurement. Enfin, de manière plus personnelle, j’espère un jour pouvoir faire jouer mon fils (encore trop jeune) et mes parents à la même table mais le temps m’est compté.
Voici donc mes intentions. Le bilan arrive de suite (pas fini de le rédiger et j'ai tout un tas de liens à éditer).