silentdrift.net

Donc voila hier soir avec un ami, fidèle joueur à ma table depuis presque toujours, nous avons testé le système de Fluide au point où il en est avec seulement un joueur(Nicolas) et un MJ(Moi).

Nous avons choisit de créer donc un personnage pour Nicolas que rapidement il appellera Pierre qui aura 22 ans et qui sera un chasseur. Nicolas suivant de près l'avancement du projet, connaît bien le canon du jeu et l'univers et a donc réfléchit son personnage ne fonction de celui-ci. Ce scénario se déroule à Vielle, petite communauté de 150 habitants qui sera décris dans la base. 4 pnjs sont décris par moi, l'archiviste du village qui est l'enseignant des enfants par la même occasion, le maire, le fils de celui-ci ayant à peu près l'age de Pierre et le prêtre du Fluide. 2 Pnjs sont créés par Nicolas, le père et la sœur de Pierre.
A Vielle un système simple s'est mis en place, les enfants vont à "l'école" jusqu'à 18 ans et en parallèle peuvent apprendre un métier avec un adulte. De 18 à 25 ans environ (le temps qu'ils puissent vraiment fonder une famille on un commerce ou quelques choses d'autres en fait) la communauté peut leur demander de nombreux services ainsi ce sera ce type de personnage qui sera la plupart du temps celui de joueurs.

Pierre est un personnage particulier puisqu'il a décidé d'inventer un métier qui n'existe pas dans la communauté, chasseur. La plupart des habitants de Vielle sont végétariens et le fait de manger de la viande est plutôt mal vu dans le monde Fluide, cela est considéré comme barbare ou irrespectueux envers le Fluide.
Pierre a fait ce choix parce que sa mère est morte à cause de carences dues à un régime trop peu protéiné. Depuis il est plutôt méfiant envers la religion (celle du Fluide) et est plutôt tourné vers l'ancien monde mais aussi vers le fait d'assumer de manger de la viande qui est une nourriture comme les autres pour lui. Il est également en froid avec son père très croyant mais entretien une relation proche mais secrète avec sa sœur de 13 ans. En général il est très mal vu par la communauté mais est très proche de l'archiviste et il passe le plus clair de son temps dans les bois.

Une fois tout cela mise en place le reste est plutôt simple.
Nicolas à commencé par créer les liens de Pierre qui sont:

Père: Mon père est très croyant et a décidé de me renier.

Sœur: Elle n'a pas les même croyances que moi mais nous entretenons de très bonne relation.

Archiviste: On partage tous les deux la même soif de connaissance.

Prêtre: Il ne me voit pas d'un très bon œil.

Le personnage a donc logiquement une cicatrice: "a perdu sa mère" ce qui lui donne une trait supplémentaire à la création.
Il répartit donc 21 traits dans les différentes caractéristiques et voila ce que cela a donné:

Mental:4
-J'ai beaucoup appris de l'archiviste
-Je me suis beaucoup intéressé au monde d'avant
-Je sais lire et écrire
-Je connais les armes à feu (en théorie pure)

Physique:2
-Je dépèce seul des bêtes
-Je passe beaucoup de temps en forêt

Social:2
-Je suis rejeté
-J'entretiens de bonnes relations avec ma sœur

Survie:5
-Je suis chasseur
-Je sais pister
-Je connais la faune
-Je connais la flore
-Je sais faire du feu

Psychologie:3
-J'ai perdu ma mère
-J'ai passer des nuits dehors
-Je préfère ne pas parler

Dextérité:4
-Je tire à l'arc
-Je sais faire des pièges
-Je fabrique tout seul mes outils
-Je chasse souvent dans la forêt

Fluide:1
-Je suis un élu

Je suis plutôt content parce que ce personnage centré sur une idée précise (tout son background était centré sur l'idée qu'il était chasseur) à quand même pu être définit plutôt facilement avec ce système (forcément je ne doutais pas de la possibilité de créer des personnages définis par plains d'éléments différents comme un bucheron aimant la littérature, ayant voyagé de par le monde et étant amoureux de la femme de son frère par exemple).

Ensuite le but de Pierre était tout trouvé, faire accepté la viande aux autres villageois.

Et son envie pour ce scénario était qu'il y est une battue ou une grande chasse avec les gens du village.

Le scénario commence un soir alors que Pierre rentre de la chasse, fils du Maire viens le voir et lui demande de venir voir, quelque chose s'est passé au village pendant son absence. E l'autre bout du village dans une maison donnant sur la forêt, un garçon de 8 ans a été enlevé par quelque chose alors qu'il était dans sa chambre. Sa fenêtre à été défoncée semble t'il par une bête. Pierre est envoyé à la recherche de l'enfant dans la forêt, il décide de se faire accompagné d'hommes forts du village pour cette battue. Pierre décide également de partir le lendemain, il est relativement dangereux de se promener la nuit.
Lors de cette scène n'a fait que des jets en rapport avec la survie(le reste étant surtout des dialogues), un raté pour déterminé quel animal avait enlevé l'enfant et un réussit pour pister cette bête.

Le lendemain à l'aube la battue commence, dès le début les hommes sont réticents, ils ont peur de la forêt et peur d'offenser le Fluide. Des conflits idéologiques ont lieux entre Pierre et les autres hommes, ils seront réglés par des jet en social et parfois en psychologie. Partant de là j'ai joué avec des Pnjs assez superstitieux, ainsi je savais que Pierre avait un trait lié à la technologie du monde passé. Au beau milieu de la forêt les personnages ont donc trouvé la ruine d'un ancien bâtiment que les hommes du village n'osaient pas traversé à cause d'une vieille chaudière abandonnée et en piteux état, ils avaient peur qu'elle explose. Pierre a donc examiné cette chaudière et a encore une fois due convaincre les autres hommes qu'il n'y avait pas de dangers. Tout le long pierre suivait sa piste, déterminé à retrouver l'enfant. Au milieu de la journée les hommes ont voulut rentrer après s'être retrouvé bloqués devant d'immense fleurs magnifiques butinés par des sortent de très beaux mais très dangereux papillons reptiliens. S'ils partaient maintenant ils seraient peut être de retour avant la nuit au village. Pierre n'était pas d'accord mais devant l'impossibilité de trouver une solution à cet obstacle finit par céder et ils rentrent donc au village bredouille. Malheureusement la nuit tombe avant d'arriver au village et une créature de la nuit sorte de croisement entre un ptérodactyle et une chauve souris (ma description était un peu mieux pendant la partie je vous rassure) attaque le groupe. La créature vole au dessus des personnages et fait des piqués pour les mordre et les blessés. Les hommes du village ont des armes blanches et n'arrivent pas à la touchées tout autant que Pierre avec son arc, la créature étant trop rapide et la forêt trop sombre. D'un commun accord entre Nicolas et moi, Pierre va se rappeler du point faible de cette bête, le son, elle se repère ainsi . Pierre passe ses journées dans la forêt et arrive à imiter le cri de la bête. Il doit encore convaincre les autres de faire du bruit pour déstabiliser encore plus la bête, il y arrive et achève la bête avec son arc. Tous se recueille pour demander pardon au Fluide sauf Pierre, il justifie cela par le fait que cette bête les a attaquée, ils n'ont fait que se défendre.

De retour au village Pierre aura d'ailleurs une discussion avec le fils du Maire à ce sujet, celui-ci lui dira que l'enfant est sûrement mort et que ce n'est pas la peine de continuer les recherches. Énervé par cette discussion(Nicolas avait même fait un jet pour voir si Pierre arrivait à se retenir de frappé le fils du Maire), Pierre va rentrer dormir un peu avant de repartir quitte à repartir seul le plus tôt possible. Mais au milieu de la nuit le père de Pierre vient lui annoncer que sa petite sœur a été enlevée de la même façon que l'autre enfant. Cette discussion est courte mais forte puisque le père de Pierre ne voulait plus du tout lui parler. Pierre va réveiller le Maire et lui dire qu'une grande battue doit avoir lieu tout de suite. Cette fois la plupart des hommes du village viennent et (petite ellipse) le trajet prend moins de temps que la première fois et peu avant l'aube ils se retrouvent là où la première équipe avait été bloquée. Le jour n'étant pas levé les fleurs se sont rétractées et les papillons étrange ne sont pas là, un chemin vers une caverne est apparu. Pierre se précipite vers la caverne et le jour se lève, les fleurs commence à s'ouvrir, il se retrouve tout seul devant la caverne avec d'étranges toiles d'araignées qui avaient déjà été aperçues dans la forêt.
On s'en est arrêter là pour cause de temps mais on a presque pu tester toutes les caracs et la plupart des règles (sauf celles qui demande plus d'un PJ).

Cette partie à durée 2 ou 3h en comptant la création du perso.
Je trouve qu'il y a un bon équilibre entre jet de dé et roleplay, les deux vont ensemble et se complète, car les jets de dés sont là pour orienter le roleplay.
Au vue de cette partie j'ai déjà décidé de modifier certaines choses. Le Mj ne jette pas de dés, en cas de conflit si le joueur réussit, le Pj réussit le conflit et s'il perd, le PNJ gagne.
Et lorsqu'un joueur devrait faire un jet de Fluide après avoir été en conflit avec celui-ci ou une de ses créatures doit justifier pourquoi il juge ce jet pas nécessaire.

Salut Laurent,

content de voir que le projet prend forme et comment dire, ça a déjà l'air bien parti !

Est-ce que tu as remarqué des problèmes dont tu aimerais parler ou veux-tu simplement nous présenter ton jeu à cette étape (ce qui est tout aussi valable que l'autre solution) ?

Commentaires
A) Petite remarque, je trouve que ça fait une pagaille de Traits à inventer pour créer son personnage ! Regarde, notamment :

-Je suis chasseur
-Je sais pister
-Je connais la faune
-Je connais la flore
-Je sais faire du feu

Le premier Trait englobe déjà les trois ou quatre autres. Ne serait-il pas plus simple de se poser bêtement la question : si je suis chasseur est-ce que je ne sais pas déjà pister ? Est-ce que je ne connais pas déjà la faune ?
Et diminuer ainsi le nombre de Traits nécessaires et ainsi, le temps de préparation du jeu.

B) Une question à présent : comment sont utilisés les Traits pendant la partie ?
- Est-ce qu'ils servent juste à dire au joueur comment il doit jouer son personnage ?
- Est-ce qu'ils donnent un bonus si on les implique dans une scène (de manière à inciter le joueur à l'utiliser quand il jette les dés) ?
- Est-ce une manière de gérer les répercussions des lancer de dés ? (Par exemple : je casse ton arc, donc tu supprimes le Trait, je tue l'archiviste, donc tu perds ta relation avec lui, etc.)
- Est-ce autre chose ?

C) Pourrais-tu m'expliquer comment tu as préparé le playtest en tant que MJ ? As-tu écrit quelque chose avant de connaître le personnage de Nicolas ? As-tu écrit quelque chose après la création du personnage ?

D) Enfin, où en es-tu question mécanique de résolution ? Comment procède-t-on ?

E) Je pense que ne pas jeter de dés pour le MJ est une bonne option dès lors que les effets des attaques des ennemis sont faciles à gérer.

F) Qu'as-tu pensé du playtest ? T'a-t-il plu ? Et Nicolas ?

Salut Frédéric et merci encore de ton intérêt.
Pour être franc le problème est que j'ai encore un peu de mal parfois à laisser le joueur décrire complètement son action(par exemple j'ai l'habitude de lui décrire ce qui arrive quand il rate).
Mais là sinon j'ai rien qui me viens mais je suis sur qu'au cours des prochains test de nombreux problèmes vont être mis en avant.

A) Oui tu as raisons et je me dis que 20 traits à la création ça fait pas mal mais d'un autre coté le personnage est réfléchit et plutôt unique comme ça. Et surtout dans mon idée on pouvais avoir des traits plus généralistes et d'autres plus spécialisés qui permettent d'avoir encore un dé en plus.
Pour diminuer le temps de préparation (qui est relativement conséquent actuellement) j'avais pensé a des traits obligatoire comme les Pjs sont en théorie tous des élus et qu'ils viennent du même village.

B) Alors les traits sont vraiment le coeur du système. En fait ils peuvent être des bonus ou des malus. Selon les situation et l'action que veux faire le personnage on regarde ses traits et chaque trait fera un malus ou un bonus de 1D6. dans le cas de Pierre, pour pister Nicolas jetais 7 D, 5D de base pour son score en survie, 1D pour son trait "je suis chasseur" et un autre pour son trait "je sais pister".

C) Pour le playtest je n'ai presque rien préparé, j'avais imaginé cette idée de monstre qui enlevait des enfants et le principe des fleurs qui bloquait l'accès à sa caverne le jour, c'est tout mon but était d'utiliser cela en toile de fond pour des actions entres les personnages du village.

D)pour les mécaniques, quand tu as déterminés le nombre de dés à jeter, le Mj te donne une difficulté sur 6. tu lances tes dés, tout ceux qui ont fait plus ou égal à la difficulté sont des réussites. Plus tu as de réussites meilleur est le résultat de ton action. Grace à ce système, même des actions très difficiles peuvent être tenté par des personnages sans prédispositions mais ils n'auront que la possibilité de réussir de justesse s'ils ont un seul dé à lancer par exemple.

e) oui ça m'est venu pendant la partie ça rend le jeu beaucoup plus Fluide, il faut juste éviter le "Mj sadique". Le Mj doit faire du mal aux personnages, cela donne un intérêt à l'histoire mais il ne doit pas être ne compétition contre eux et ainsi détruire le plaisir de jeu. encore un fois le droit de regard à un intérêt ici.

f) le playtest était vraiment sympa, le système à eu l'air de bien tourner. Nicolas à vraiment bien aimé mais je suis encore insatisfait, j'avais encore un peu trop l'impression de jouer à un jeu amateur (je sais que c'est ce qu'il est mais justement je voudrais changer cela) mais cela est surement du au fait que c'était un premier test et que je changeais certains points en cour de route.

Encore une fois n'hésitez pas à critiqué mes choix, je veux faire avancé ce système pour qu'il puisse aussi plaire à d'autres.

Salut Laurent et merci pour ce premier rapport de partie de Fluide !

D'abord, d'après ce que j'en lis, j'ai le sentiment que ta partie est un très bon départ. On retrouve bien les thèmes dont tu parlais avant et qui t'intéressent: la communauté, la nature un peu folle, le lien mystique au Fluide... C'est chouette !
Je pense que le lien à la communauté est dû au fait que vous avez créé ensemble les relations de Pierre, donc ça m'a l'air d'être une bonne chose. La folie de la nature et le lien mystique au Fluide sont plutôt dus à ta préparation (j'y reviens ci-dessous).

Et puisque tu nous invites à critiquer tes choix, je vais tout de suite au cœur de ma question: dans quelle mesure est-ce que tu as eu le sentiment que cette partie permettait d'explorer les questions d'écologie et de place de l'être humain dans le monde ? De quelle manière ? Comment les règles ont-elles aidé à cela ?
Si c'est bien toujours ce qui t'intéresse, j'ai le sentiment qu'on peut encore accentuer l'exploration de cette problématique. Je me permets de proposer quelques techniques pour cela:

• je crois que dans la création de la communauté il pourrait être intéressant de créer des relations plus ambiguës, c'est-à-dire que le personnage ait à la fois des raisons d'aimer et d'être en conflit avec la personne. Si ma soeur est profondément croyante et moi pas, mais qu'en même temps on s'aime très fort, notre relation est plus intéressante, plus génératrice de conflits donc d'histoire que si notre relation est équivoque (on s'aime ou on se déteste). Bien que cela puisse être plus subtil, c'est assez facile d'en créer au départ: il suffit que les personnages soient en conflit sur une croyance écologique, mais qu'ils aient une relation affective très forte (amis pour la vie, famille, amour, relations sexuelles).
• je pense que tu peux tout à fait conserver une création de situation par le meneur, mais que ça vaudrait le coup de préciser comment cette situation peut être amenée, par exemple en cherchant à amener un enjeu sur lequel il pourra y avoir conflit. Pour reprendre le scénario: Pierre et les villageois partent à la recherche de sa soeur qui a disparu et finalement on découvre qu'elle est prisonnière du Fluide (d'une manière ou d'une autre). Ca c'est un enjeu intéressant parce que si on veut délivrer sa soeur, il faudra faire du mal au Fluide: les villageois vont-ils laisser faire, malgré leur respect religieux pour le Fluide ?
• j'ai l'impression que la principale mécanique de résolution est surtout une mécanique de tache (elle répond à la question: est-ce que l'action réussi ou pas?), peut-être que ça vaudrait le coup de passer à une mécanique de résolution de conflit, répondant aux questions: qui gagne le conflit? avec quelles conséquences? Cela permettrait encore d'accentuer le questionnement sur l'écologie et la place de l'humain dans le monde en attirant l'attention là-dessus

Tu remarques que ces trois techniques sont cohérentes les unes avec les autres (et rien ne t'oblige à accepter cette cohérence-là): on crée des personnages en conflit sur des questions écologiques (et avec de bonnes raisons de se parler quand même), on favorise des situations conflictuelles et on apporte un outil pour résoudre ces situations. C'est une manière, parmi beaucoup d'autres, d'explorer ces problématiques écolo.

Concernant la mise en place des situations, est-ce que vous avez fonctionné comme tu l'avais proposé: Nicolas te propose des situations qui l'intéressent et tu lances une situation (éventuellement en la rendant problématique) ?
Je subodore que ta difficulté à laisser Nicolas raconter le résultat de ses actions est en partie due au fait que tu ne lui laisses pas forcément assez d'emprise sur l'histoire, mais je me trompe peut-être. Qu'en penses-tu ?

Et pour clore mon message, une remarque personnelle: l'essentiel est toujours que ton jeu te plaise et que tu réalises ta vision. Je pense qu'il serait dommage que tu essaies de plaire aux autres en réalisant ton jeu. Chaque personne a son idée de ce qu'elle aime dans un jeu, si tu essaies de plaire à chacune, ton jeu risque de partir dans tous les sens et finalement de ne ressembler à rien. Si quelqu'un cherche quelque chose de précis dans un jeu et qu'il ne le trouve pas, il vaut peut-être mieux qu'il crée son propre jeu pour l'y trouver. Réalise d'abord à 100% ta vision, pour qu'elle soit pleinement tienne, ce sera ensuite aux autres de faire l'effort de comprendre pourquoi elle vaut le coup. Je crois que te critiquer ne doit servir qu'à te pousser à arriver pleinement à ce que tu veux. Je me permets de te critiquer et de te proposer des idées (peut-être de manière un peu directive), mais c'est avant tout parce que tu as l'air d'être intéressé par cette démarche.

salut Fabien alors pou ce qui est de ma démarche par rapport à la tienne, je te l'ai dit je veux garder l'idée d'un Mj assez fort et (en tout cas pour Fluide) je ne veux pas aller jusqu’à en faire un jeu participatif, j'ai envie quand même que le Mj continue à créer la base de l'Histoire. j'aimerais que les joueurs puissent avoir du pouvoir sur leur histoire personnelle.

Pour la mise en place des situations c'est nicolas qui m'a dit au début: dans cette partie j'aimerais bien qu'il y ai une grande chasse ou une battue. Pour ma difficulté a lui laisser décrire les résultats de ces actions c'est due au fait que je l'ai guider beaucoup et qu'il s'est beaucoup laisser guider sur cette partie. Lui comme moi on a l'habitude que ce soit le Mj qui donne les réponses. Tu as surement raison ça vient peut être du système mais j'ai encore un peu de mal avec un partage des rôles moins classique.

Pour les trois points que tu as abordés ils étaient très présent en roleplay et pour l'instant ça me va. Je ne veux pas trop brider la création, si un personnage veux avoir une relation normale il en a le droit mais c'est mois intéressant, à lui de le comprendre. mais bon je vais y réfléchir.

Salut Soulclone,

je réponds à ton message, sans trop connaître ton jeu, après lecture de ton rapport de partie. Et puis je réponds à ton message puisque tu étais à ma table de jeu d'Inscetopia samedi dernier ^^.

J'aurai deux remarques de fond. La première est sur les traits et la psychologie. il y a des traits qui caractérisent des aspects psychologiques et historiques du personnage. Je pense que c'est une volonté forte de ta part d'intégrer de la psychologie dans la façon de jouer. Tu souhaites que ton jeu est plus de profondeur psychologique et de roleplay ? Je pense pour ma part que ces éléments doivent être notés sur la feuille de perso pour aider le joueur à évoluer dans sa façon de jouer son personnage. Je pense aussi que ce qu'il faut pour réussir cela c'est que le maître du jeu impose par son propre roleplay cet effort aux joueurs. Peut on penser à ce moment la à un guide étoffer pour le maître du jeu avec de multiples personnages dans sa manche ?

Ma deuxième remarque porte sur la partie : avec ce que je comprends sur ton souhait d'intégrer des aspects psychologiques dans ton jeu, il me semble qu'un test doit être fait à plusieurs joueurs. Je pense que c'est un incontournable. Sur le scénario, il me semble assez classique (toujours je te le répète par rapport à ce que je comprends de ton développement), il ne permet peut être pas assez de développer cet aspect psycho.

pourquoi pas dès lors proposer une partie à 3 à 4 joueurs avec des personnages pré-tirés, qui ont des traits psychologiques très développés ? Tu pourrais aussi faire en sorte de créer de multiples antagonismes entre les joueurs pour les obliger à jouer.

Bon voila, j'espère avoir répondu dans le ton et compris ton projet, pour ma première intervention sur Silentdrift.

Salut Florent

Désolé je n'ai pas répondu tout ce temps parce que j'étais occupé à tester des jeux pour étoffer mes connaissances en game design disons.

Là je suis en train de refondre complètement le système donc ce rapport de partie n'as plus grande valeur.

Dans la nouvelle version du système à la création d'un perso on devra lui trouver un problème lié à sa communauté et le régler et donc cela cadrera un peu plus les personnages dans leurs actions je pense.

Pour le scénario effectivement celui là n'était pas adapté et ne sera plus forcément possible vu les modifications que j'ai fais sur le jeu depuis. Ensuite pour le fait d'avoir joué avec un seul joueur c'était juste comme ça pour tester le système et la partie que j'ai fait avec Fabien à Ludesco m'a fait comprendre que ça n'allait pas du tout.