Perdus sous la pluie : première partie test
Publié : 27 Juin 2013, 08:57
J'aurai donc réussi à la faire cette partie test avant que le forum ne ferme, grâce à Fabien et Steve. Et ça s'est très bien passé.
Je rappelle que le jeu est décrit de façon relativement exhaustive dans le thread suivant :
http://www.silentdrift.net/forum/viewtopic.php?f=11&t=2894
Les personnages
Tout a commencé par la création de personnages chacun dans son coin, sous forme de mini-questionnaires à remplir ; on obtient par exemple :
- Je m'appelle Charles, j'ai 11 ans, j'habite dans une grande maison qui fait peur quand on y est tout seul, je me souviens surtout des moqueries de ma mère quand mon papa a perdu son boulot, quand j'ai très peur je cherche à me tourner vers des gens de confiance, je crois que mes parents m'ont abandonné parce que la perte du travail de papa les a rendus fous
- On trouve également Romuald, 10 ans, et Rémi, 6 ans
Résumé de la fiction
Charles vient de perdre ses parents dans la Ville, et puis tous les adultes ont disparu ; il pleut, et dans les recoins des choses attendent le bon moment, le bon moment pour emporter Charles à jamais. Il repère alors, sous une statue, deux enfants devant un braséro de fortune, qui lui font signe de venir. Si Romuald paraît plein de bonne volonté (il n'hésite pas à donner son manteau au plus jeune), Rémi lui est un véritable poids pour le groupe, toujours en train de pleurer. Romuald pousse les deux enfants à chercher une boulangerie pour manger ; la boutique étant fermée, ils forcent la porte et découvrent des denrées périmées.
En fouillant les étages, Romuald tombe sur le cadavre d'un autre enfant mais le cache à ses amis ; c'est à ce moment là qu'un être étrange en ciré jaune pénètre dans la boutique. Les enfants se calfeutrent dans la chambre de bonne tout en haut ; dans la pièce, ils se disputent violemment et finissent par attirer l'attention du "monstre". Une seule solution : fuir par la lucarne, sur les toits. Romuald aide Rémi et Charles à fuir mais il est pris ("Ainsi disparaît Romuald. Il ne reverra jamais ses parents"). Charles force Rémi à descendre le long de la gouttière ; après avoir essayé de le tirer derrière lui, il décide de le secouer, de le forcer à courir. Puis, las de le forcer, il se met à courir vite, très vite, jusqu'à disparaître dans le lointain ("Ainsi disparaît Charles. Il ne reverra jamais ses parents.") Rémi reste seul sous la pluie. Une silhouette s'approche, il entend son nom... maman ? Il se sert contre elle, essayant d'oublier ce qui s'est passé.
Commentaire
- Pour le coup je suis très très content, le jeu parvient visiblement bien à mettre dans la peau d'un enfant, à faire ressentir une certaine forme de tension pour le personnage (la narration partagée aide paradoxalement à avoir "peur", on donne des éléments mais on ne sait jamais jusqu'où les autres iront en utilisant ce qu'on leur donne...)
- Le problème le plus important a été au niveau du partage : qui commence, à quel point on peut décrire les actions de l'autre, quand achève-t-on une scène, etc.
- La petite phrase concluant la disparition de chaque enfant fonctionne bien ; il sera visiblement bon aussi de conclure chaque scène en annonçant la scène suivante "Acte 1, scène 3 : Charles"
- La partie a été très courte, 1 heure grand max en comptant la création et l'explication, ce qui correspond assez bien à l'objectif
- On a pas utilisé la mécanique de changement de lieux : j'avais oublié d'en parler et ça s'est fait naturellement, du coup j'envisage de la supprimer
Je rappelle que le jeu est décrit de façon relativement exhaustive dans le thread suivant :
http://www.silentdrift.net/forum/viewtopic.php?f=11&t=2894
Les personnages
Tout a commencé par la création de personnages chacun dans son coin, sous forme de mini-questionnaires à remplir ; on obtient par exemple :
- Je m'appelle Charles, j'ai 11 ans, j'habite dans une grande maison qui fait peur quand on y est tout seul, je me souviens surtout des moqueries de ma mère quand mon papa a perdu son boulot, quand j'ai très peur je cherche à me tourner vers des gens de confiance, je crois que mes parents m'ont abandonné parce que la perte du travail de papa les a rendus fous
- On trouve également Romuald, 10 ans, et Rémi, 6 ans
Résumé de la fiction
Charles vient de perdre ses parents dans la Ville, et puis tous les adultes ont disparu ; il pleut, et dans les recoins des choses attendent le bon moment, le bon moment pour emporter Charles à jamais. Il repère alors, sous une statue, deux enfants devant un braséro de fortune, qui lui font signe de venir. Si Romuald paraît plein de bonne volonté (il n'hésite pas à donner son manteau au plus jeune), Rémi lui est un véritable poids pour le groupe, toujours en train de pleurer. Romuald pousse les deux enfants à chercher une boulangerie pour manger ; la boutique étant fermée, ils forcent la porte et découvrent des denrées périmées.
En fouillant les étages, Romuald tombe sur le cadavre d'un autre enfant mais le cache à ses amis ; c'est à ce moment là qu'un être étrange en ciré jaune pénètre dans la boutique. Les enfants se calfeutrent dans la chambre de bonne tout en haut ; dans la pièce, ils se disputent violemment et finissent par attirer l'attention du "monstre". Une seule solution : fuir par la lucarne, sur les toits. Romuald aide Rémi et Charles à fuir mais il est pris ("Ainsi disparaît Romuald. Il ne reverra jamais ses parents"). Charles force Rémi à descendre le long de la gouttière ; après avoir essayé de le tirer derrière lui, il décide de le secouer, de le forcer à courir. Puis, las de le forcer, il se met à courir vite, très vite, jusqu'à disparaître dans le lointain ("Ainsi disparaît Charles. Il ne reverra jamais ses parents.") Rémi reste seul sous la pluie. Une silhouette s'approche, il entend son nom... maman ? Il se sert contre elle, essayant d'oublier ce qui s'est passé.
Commentaire
- Pour le coup je suis très très content, le jeu parvient visiblement bien à mettre dans la peau d'un enfant, à faire ressentir une certaine forme de tension pour le personnage (la narration partagée aide paradoxalement à avoir "peur", on donne des éléments mais on ne sait jamais jusqu'où les autres iront en utilisant ce qu'on leur donne...)
- Le problème le plus important a été au niveau du partage : qui commence, à quel point on peut décrire les actions de l'autre, quand achève-t-on une scène, etc.
- La petite phrase concluant la disparition de chaque enfant fonctionne bien ; il sera visiblement bon aussi de conclure chaque scène en annonçant la scène suivante "Acte 1, scène 3 : Charles"
- La partie a été très courte, 1 heure grand max en comptant la création et l'explication, ce qui correspond assez bien à l'objectif
- On a pas utilisé la mécanique de changement de lieux : j'avais oublié d'en parler et ça s'est fait naturellement, du coup j'envisage de la supprimer