Seringues
Publié : 27 Août 2010, 19:52
En prolongement de mes réflexions (1 & 2) à propos de la structure des scénarios d'Innommable, voici une situation mystérieuse plus proche du cinéma d'horreur populaire américain que de Lovecraft. J'essaierai de la tester, mais je ne peux pas m'engager à le faire prochainement (j'aimerais m'investir dans Monostatos), j'espère que ça pourra vous servir d'inspiration !
Seringues
Situation mystérieuse pour Innommable
Ceci est un test d’une structure de situation mystérieuse différente de l’habituel couple antagonistes/source. Ici la situation reprend une structure proche de films comme Scream ou Predator dans lesquels un groupe de protagonistes doit affronter un individu très puissant et dangereux (appelé le tueur). Les quatre phases du jeu seront donc : l’introduction (qui se termine lorsque les protagonistes découvrent qui ils ont en face d’eux), l’agissement (où le tueur se manifeste et qui se termine lorsque les protagonistes découvre le point faible du tueur) et l’affrontement (où le tueur essaie de se débarrasser des protagonistes et ces derniers essayent d’utiliser son point faible pour l’éliminer). Toutes les autres règles s’appliquent.
1. Lieu, période, contexte : campagne au fin fond de la Russie, 1993, dans un ancien asile psychiatrique et dans les installations qui l’entourent.
2. Le tueur : un ancien détenu politique rendu fou par les traitements « thérapeutiques » devant le guérir de sa maladie démocrate. Il est parvenu à massacrer tout l’asile dans lequel il était interné et y vit désormais presque seul. Il porte une vieille camisole de force tachée de sang et plantée de nombreuses aiguilles et seringues dont il se sert pour attaquer. Il ne sait rien de la chute de l’U.R.S.S. et est convaincu que les protagonistes sont des agents du KGB venus le chercher.
3. Le point faible du tueur est les enfants : il tenait beaucoup à sa fille quant il a été enfermé. Face à un enfant, il fera tout pour s’en débarrasser et/ou s’enfuir : ils lui rappellent trop son passé.
4. L’élément esthétique sont l’aiguille qui perce et transperce et la seringue qui aspire et injecte.
5. Les protagonistes sont des jeunes des puissantes familles s’étant enrichi en profitant de la privatisation de l’U.R.S.S. Des gamins nouveaux riches, revenant de la luxueuse datcha de l’un d’entre eux où ils ont passé quelques jours de fête.
Symptômes
Entrée en matière : alors que les protagonistes reviennent de vacances, la voiture dans laquelle ils roulent tous fait une embardée et s’arrête contre un arbre : les deux pneus avant sont crevés par des clous répandus sur la route. Il se met à pleuvoir. A proximité, quelques installations, apparemment désertes.
Intermédiaires
Concernant cette situation mystérieuse précise : pas d’éléments surnaturels. Le tueur est peut-être incroyablement agile, puissant, discret ou chanceux, mais il ne crache pas de boule de feu et ne peut pas devenir invisible. Rien que du plausible pour rendre l’horreur plus « pure ».
Seringues
Situation mystérieuse pour Innommable
Ceci est un test d’une structure de situation mystérieuse différente de l’habituel couple antagonistes/source. Ici la situation reprend une structure proche de films comme Scream ou Predator dans lesquels un groupe de protagonistes doit affronter un individu très puissant et dangereux (appelé le tueur). Les quatre phases du jeu seront donc : l’introduction (qui se termine lorsque les protagonistes découvrent qui ils ont en face d’eux), l’agissement (où le tueur se manifeste et qui se termine lorsque les protagonistes découvre le point faible du tueur) et l’affrontement (où le tueur essaie de se débarrasser des protagonistes et ces derniers essayent d’utiliser son point faible pour l’éliminer). Toutes les autres règles s’appliquent.
1. Lieu, période, contexte : campagne au fin fond de la Russie, 1993, dans un ancien asile psychiatrique et dans les installations qui l’entourent.
2. Le tueur : un ancien détenu politique rendu fou par les traitements « thérapeutiques » devant le guérir de sa maladie démocrate. Il est parvenu à massacrer tout l’asile dans lequel il était interné et y vit désormais presque seul. Il porte une vieille camisole de force tachée de sang et plantée de nombreuses aiguilles et seringues dont il se sert pour attaquer. Il ne sait rien de la chute de l’U.R.S.S. et est convaincu que les protagonistes sont des agents du KGB venus le chercher.
3. Le point faible du tueur est les enfants : il tenait beaucoup à sa fille quant il a été enfermé. Face à un enfant, il fera tout pour s’en débarrasser et/ou s’enfuir : ils lui rappellent trop son passé.
4. L’élément esthétique sont l’aiguille qui perce et transperce et la seringue qui aspire et injecte.
5. Les protagonistes sont des jeunes des puissantes familles s’étant enrichi en profitant de la privatisation de l’U.R.S.S. Des gamins nouveaux riches, revenant de la luxueuse datcha de l’un d’entre eux où ils ont passé quelques jours de fête.
Symptômes
Entrée en matière : alors que les protagonistes reviennent de vacances, la voiture dans laquelle ils roulent tous fait une embardée et s’arrête contre un arbre : les deux pneus avant sont crevés par des clous répandus sur la route. Il se met à pleuvoir. A proximité, quelques installations, apparemment désertes.
Intermédiaires
- Des aiguilles et des seringues sont dressées sur le sol ou les murs, cachées dans des couvertures ou de la nourriture. Des tapis et des feuilles administratives sont accrochés aux murs et au plafond par des épingles.
- Les protagonistes découvrent des cadavres de médecins et d’infirmiers transpercés d’aiguilles, maintenus au plafond, cloués aux murs…
- Les protagonistes rencontrent un chien amical mais étrange : ses yeux sont crevés, sa peau est couverte de points rouges, il est désorienté, une partie de son cerveau a été aspiré (il y a encore la marque sur son crâne). C’est le souffre-douleur du tueur.
Concernant cette situation mystérieuse précise : pas d’éléments surnaturels. Le tueur est peut-être incroyablement agile, puissant, discret ou chanceux, mais il ne crache pas de boule de feu et ne peut pas devenir invisible. Rien que du plausible pour rendre l’horreur plus « pure ».