[Sweet Agatha] partage de la narration

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[Sweet Agatha] partage de la narration

Message par esthane » 19 Avr 2011, 09:14

Bonjour,

J'ai fait ma première partie de Sweet Agatha la semaine dernière avec un ami (Christophe). Lors de cette partie la question de qui peut dire quoi a émergé. Si vous souhaitez le CR complet il est dispo ici. Ma question ne concerne qu'une partie donc je n'en garde que ce qui m'intéresse là :

Scène 2 :
Objectif : aller au Parc St Charles
- Un animal semble vous suivre
- Un objet tellement rouillé qu’il est méconnaissable
- Une note en forme de coeur accroché à un arbre avec une fléchette : on peut y lire “ 039952152318”
Christophe a fait émerger l'essentiel de cette scène. C'était donc beaucoup un monologue avec très peu de coupure de ma part. Je l'ai laissé libre de faire ce qu'il voulait. J'ai été surpris par le côté restreint dans la spatialité comme dans l'utilisation des indices. Synthèse de l'apport de Christophe : Le parc Saint Charles est un petit parc miteux où peu d’enfants doivent encore y jouer. A 7h30 du matin, il ne reste que des cadavres de capotes, de seringues et de mégots de cigarettes roulées (nul doute que ce n’est pas du tabac). Un chien regarde le lecteur et le suit comme s’il le connaissait (on ne savait pas quoi faire de cet indice). Accroché à un arbre on trouve un n° de téléphone. Tentative d’appel. Rien pas de tonalité.
Une petite boîte rouillée appelle le Lecteur mais sans rien lui réveler, car il faut une clé pour l’ouvrir.


A ce stade le Lecteur n'offrait pas de solution pour la scène suivante. J'ai donc décidé de rajouter un élément supplémentaire: Agatha a rendez vous chez son gynécologue à 14h. C’est un rendez vous qu’elle ne manque JAMAIS pour cause de santé qui l'oblige a revoir ce gynécologue tous les mois. Christophe n'a pas aimé mon intervention et cela l'a dérouté un peu, il a donc modifié cette intervention en quelque chose de moins contraignant. Agatha avait un rdv chez son gynécologue à 14h, et il sait qu'elle est très ponctuelle et ne loupe jamais un rdv. Pas de problème pour ma part.


Ici je ne suis intervenu que pour apporter un élément de transition pour la scène suivante mais avec un élément prépondérant dans l'histoire. Surement trop important pour Christophe.
90% de narration pour le Lecteur, 10% pour la Vérité

Scène 3 :
Objectif : le rendez vous qu’Agatha ne rate jamais chez le cabinet de gynécologie
- Une station de développement photo en 1 heure chrono
- des reçus de papiers carbone dans un chéquier vide et provenant d’un compte au nom d’Agatha. Tous les chèques sont à l’ordre d’ “Hector”. Le montant de chacun s’élève à 555 dollars. Le plus vieux remonte à moins d’un an.
- un gynécologue obstétricien atteint d’une phobie débilitante
Christophe commence la narration en décrivant ce qu'il trouve dans la salle d'attente.
Ensuite je fais intervenir le gynécologue, je me faisais une idée très nette de ce personnage et j'avais très envie de l'introduire dans l'histoire. Chose que j'ai fait en le décrivant et le faisant vivre. Le gynécoloque qui appelle Agatha l’appelle sous un autre nom. Non ce n’est pas le sien, mais c’est bien d’Agatha que le Lecteur suhaite s’entretenir avec le médecin. Ce dernier a une propension pour le bleu et a remplacé toute trace de blanc dans son cabinet. Étrange, secoué de tics (toc?) au visage, l’ambiance est étrange dans ces différentes tonalités de bleus. Dans cet océan de couleur, une boîte rouge détonne, posée au milieu d’une étagère (c'est un indice qui appartenait à la première scène).
Christophe reprend la narration : Un échange avec le médecin confirme qu’Agatha n’a pas eu une enfance simple, qu’elle était une habituée -hélas- pendant un temps du parc St Charles.
La boîte rouge appartient bien à Agatha et révèle le talon de chèque et un développement photo. Mais qui est Hector?


Là encore Christophe finit la scène sans que je trouve comment la relancer...Du coup j'introduis un nouvel élément : Avant de se quitter, le gynécologue conseille d’aller visiter la cave d’Agatha : car elle il stockait tous ses souvenirs.


Ici je suis intervenu au milieu et j'ai même utilisé un des indices.
75% de narration pour le Lecteur et 25% pour la Vérité.

En partie voici comment s'articulait notre relation : Christophe attendait l’objectif et les indices, ensuite il partait en narration. Mes interventions le “dérangeaient” un peu -quand elle sortait du cadre d’un échange verbale entre le Lecteur et un autre personnage (interprété par moi). Si j’introduisais un élément, il avait du mal à le recoller avec sa narration.
Il y avait donc un déséquilibre assez élevé dans nos narrations. Christophe parlait beaucoup, alors que moi j’avais moins d’expression. J’évaluerais le temps de parole sur l'ensemble des 10 scènes, comme suit : 75% pour Christophe et 25% pour moi.

Donc j'avoue parfois avoir ressenti une certaine frustration de ne pas avoir la possibilité d'en dire plus et de parfois n'être cantonné qu'à donner des indices et des objectifs. Mais il y avait une certaine fluidité dans la façon dont était raconté l'histoire, c'est notre première partie à tous les 2, nous n'avons pas l'habitude des story games ...donc j'ai donc préféré laissé les choses en suivant notre instinct (en privilégiant la fluidité de l'histoire).

Après la partie Christophe m'a dit que dans son esprit, j'oriente le sens de l'histoire avec les indices et objectifs et lui la dessine avec ces éléments. Chacun son "rôle". Pour moi la direction, pour lui la narration. Il trouve tout à fait normal qu'il y ait un fort déséquilibre entre Lecteur et Vérité. Il m'a d'ailleurs dit que lors de notre prochaine partie (nous changerons de rôle), en posture de Vérité il cherchera à en dire le moins possible. Un peu comme en cuisine où il y aurait une personne pour préparer les ingrédients, l'autre pour les cuisiner (pendant que le premier regarde comment le 2em se débrouille).
De mon côté je pense le contraire. Sweet Agatha est un jeu qui recherche l'émulation par les interventions des 2 joueurs. Un des plaisirs vient des défis de mélanger les apports de narrations. Je reprends la métaphore culinaire; c'est un peu comme si le premier préparait les ingrédients et que l'autre cuisine mais en faisant participer le préparateur (par exemple en lui demandant de préparer des éléments).

Je ne cherche pas à savoir qui a raison ou qui a tord, car je suis intimement persuadé qu'il y a des centaines de façon d'y jouer et que des équilibres différents doivent se trouver à chaque tentatives.

Ma question est comment, dans le cas présent, où un joueur considère que le Lecteur a l'entier pouvoir narratif et la Vérité n'a que l'unique pouvoir sur la direction de l'histoire, trouver une manière pour que la Vérité puisse participer sans que le Lecteur trouve son pouvoir de narration rogné. Suis je clair ???

Stephane

PS : Christoph, j'ai posté ce fil dans la rubrique indépendante dédié de l'éditeur du jeu, mais si tu penses qu'il a sa place dans la rubrique partie, pas de problème pour le déplacer.
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Re: [Sweet Agatha] partage de la narration

Message par Heuhh » 20 Avr 2011, 13:59

Déjà, si on regarde les règles de bases. Le partage devrait être équitable, 50-50. Ensuite, l'objectif de chaque scéne devrait être choisi à tour de rôle. Mais effectivement, si vous êtes plus à l'aise sous une autre forme de partage, c'est pas un soucis. Effectivement, pour moi aussi, il y a autant de façon de jouer que de paire de joueur.

Pour la question :
Ma question est comment, dans le cas présent, où un joueur considère que le Lecteur a l'entier pouvoir narratif et la Vérité n'a que l'unique pouvoir sur la direction de l'histoire, trouver une manière pour que la Vérité puisse participer sans que le Lecteur trouve son pouvoir de narration rogné. Suis je clair ???

Je n'ai pas de réponses. Dés que la Vérité participe ça rogne forcément la narration du lecteur. C'est forcément un partage et qui dit partage dit concession. C'est la force et la faiblesse des jeux narratifs. Le travail de groupe est plus riche en idées, mais il faut savoir écouter l'autre. Et ce n'est pas évident.

C'est un peu du brainstorming.

Après, le découpage peut être aussi, le lecteur narre tout ce qui touche au personnage et la Vérité tout ce qui touche le reste. C'est un partage moins mathématique qui reprend une forme plus "JDR classique" avec une sorte de meneur et une sorte de PJ.

Voilà, je sais pas trop quoi dire de plus par rapport à ta question qui n'est pas évidente.

En tout cas, merci pour ton compte rendu.
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Re: [Sweet Agatha] partage de la narration

Message par Christoph » 20 Avr 2011, 15:48

Hello Stephane

Quand j'ai joué avec mon amie, nous avons essentiellement adopté la règle tacite que le Lecteur contrôle le protagoniste et que la Vérité contrôle les autres éléments. En cas d'interaction (le protagoniste visite l'appartement d'Agatha par exemple) on piétinait un peu sur le domaine de l'autre (tacitement, sur le mode du « qui ne dit rien consent », en reconnaissant qu'on doive se rétracter si l'autre voit les choses d'une autre manière). En cas de conflits (rattraper un fuyard par exemple) c'était un peu frustrant, alors nous avons essentiellement décidé d'éviter les conflits.

Ce que je vois dans ton rapport et qui peut être à l'origine d'une part de votre malaise, c'est l'objectif que vous avez formulé dans le premier exemple que tu fournis. Pardonne-moi de parler crûment, mais ce n'est pas un objectif intéressant. « Aller au Parc St Charles », à part s'il se trouvait être la zone de tir d'une batterie d'artillerie, ne présuppose en aucun cas l'avancement de l'histoire, car il n'y a pas de vraie résistance au protagoniste, pas d'espoir d'avancer dans sa quête. Si l'objectif est d'aller au parc, c'est clair que vous allez vous concentrer sur la description du chemin y menant, la description du parc lui-même, etc. C'est ce que j'appelle « cadrer une scène », ça se fait aussi au cinéma et ce sont les deux-trois minutes qui permettent au spectateur de comprendre où et quand va se dérouler l'action. Mais ça n'offre pas en soi de vraie piste pour retrouver Agatha, ou des informations sur ce qui lui est arrivé (c'est ça l'action dans une histoire de Sweet Agatha). Du coup ça ne m'étonne pas que vous vous soyez retrouvé à tourner en rond et à devoir balancer un élément supplémentaire (qui, enfin, a trait à la disparition d'Agatha !)
Sans vouloir faire de la pub facile pour la Boîte à Heuhh, un truc que j'ai appris avec Dirty Secrets c'est que toute enquête intéressante d'un point de vue histoire passe par un réseau de personnage (il n'y a jamais que la victime et son agresseur, il y a tous les gens qui connaissaient bien ces deux personnes, et qui, encore une fois pour que ce soit intéressant, savent un peu quelque chose). Placer des objectifs comme « À qui appartient ce numéro de téléphone ? » implique de retrouver la piste d'un personnage. Forcément, il aura un rapport avec l'enquête (sinon on perd notre temps, et ce n'est pas ce qu'on veut). Si le protagoniste ne retrouve pas la personne abonnée à ce numéro, la seule explication valable c'est que quelqu'un s'y oppose, et ça ça laisse d'autres traces, à enquêter dans une prochaine scène. Cependant, si on bloque trop le protagoniste, on développe moins le réseau de personnages, et ce sera difficile de comprendre (traduction : inventer, à partir de ce qui a été établi dans les scènes, les raisons de) la disparition d'Agatha. Dans ce contexte, le partage de la narration selon un modèle pas trop stricte de « pseudo-joueur et pseudo-MJ » a fonctionné dans la partie que j'ai jouée. Ainsi, si le Lecteur appelle le numéro, c'est la Vérité qui va répondre (et décider ce qui se cache derrière, du moins suffisamment pour proposer des indices intéressants dans la scène suivante).
La scène 3 découle vraiment de la scène 2 (et aurait donc peut-être dû techniquement être la même scène) : l'objectif est déjà plus formulé en tant que moyen d'avancer dans l'enquête. C'est encore un peu implicite, mais en donnant une piste pour la suite via le gynécologue (oh, un personnage !), tu rattrapes la scène à mon avis. Les indices servent à répondre à l'objectif et l'un découle des événements précédents. Je ne prétends pas qu'il faut un personnage lié à Agatha ou à son potentiel ravisseur dans chaque scène, sans exception. Mais si c'est la règle, alors jouer sur l'absence d'un personnage peut devenir une technique significative (mais il me semble qu'il faut quand même un objectif).

Le partage de narration te semble déjà plus équitable dans la scène 3. Cependant, il ne me semble pas que ce soit un idéal que le temps de parole soit partagé 50-50 (nous avons d'ailleurs aussi constaté que le Lecteur parlait plus dans notre partie, mais je n'ai pas d'estimations à te donner, je pense que c'était quand même moins démarqué que chez vous). Ça dépend tellement de la manière dont les joueurs ont l'habitude de s'exprimer et de ce qui les inspire dans une scène donnée que fixer moitié moitié serait artificiel. En revanche, en définissant des zones de qui contrôle quoi, on arrive à un partage conceptuel des décisions, tout en permettant à chaque joueur de prendre une part de responsabilité, différenciée de celle de l'autre joueur, dans la progression de l'histoire. Ce n'est pas tant qui raconte qui est la question clé, tant qu'on est au clair qui a le dernier mot sur quels éléments. Quelque part, j'ai envie de dire que c'est ça faire du jeu de rôle. Si on raconte juste chacun son tour un bout de l'histoire (protagoniste, personnages secondaires et environnement confondus), on raconte une histoire à plusieurs, c'est tout. Mais en ce qui me concerne, ce n'est de loin pas aussi satisfaisant que quand on peut s'investir dans certains éléments. C'est pour ça que je déteste l'expression « jeu narratif », qui semble indiquer qu'on va raconter une histoire ensemble sans distinction de rôles (je ne parle pas des PJ, je parle de ce que chaque participant contrôle). Bien sûr qu'on peut le faire, mais je prétends que c'est plus fertile d'admettre que Sweet Agatha, aussi conceptuel soit-il, est vraiment un jeu de rôle et qu'on partage la narration sur des points précis (d'ailleurs, si ce n'était pas le cas, il n'y aurait pas un Lecteur et une Vérité !)
Bien sûr, ceci est mon point de vue, je parle de mes goûts et peut-être que d'autres trouveront que j'ai tort. Si je passe pour péremptoire, n'hésite pas à m'ignorer là où tu penses que je délire. Après tout, Sweet Agatha est vraiment très peu structuré et permet sûrement d'autres approches intéressantes.
Innommable: hurlez.
Zombie Cinema, en français dans le texte.
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Re: [Sweet Agatha] partage de la narration

Message par esthane » 22 Avr 2011, 02:23

Merci à vous 2 d'avoir répondu.

Concernant la pertinence des objectifs. 100% d'accord. C'est d'ailleurs pour cette raison que je suis intervenu en fin de scène 2.
Christophe a tendance dans son exploitation des indices et objectifs de les limiter spatialement et narrativement. Il a sorti cette image d'exploitation à "la jeu video". On le voit bien dans la scène 2, il utilise les 3 indices dans la zone du parc St Charles, il me l'a dit lui même, comme si son personnage rentrait dans ce parc et devait "trouver" les indices. De mon côté j'ai également eu cette impression, qu'il cherchait à exploiter les indices de la manière PMT comme un nain ou un voleur recherche les pièges, ou qu'un joueur cherche à explorer toute une pièce afin d'en retirer toutes les infos possible. Cette attitude est souvent dirigée vers le joueur, c'est à dire que le joueur obtient des infos, des fioles (ou que sais je encore) qui alimentent son personnage, et donc pas l'histoire elle même.
Si j'ai proposé le Parc St Charles dans la scène 2 c'est que l'exploitation des indices n'avait pas apporté grand chose comme piste pour trouver Agatha, sauf un post it où il y avait marqué : rdv 7h30 parc St- Charles".
Me sentant un peu "piégé" par le manque d'éléments pertinents j'ai introduit le personnage du gynécologue. Mais, là c'est Chritophe qui s'est senti un peu envahi par mon intrusion dans espace.
Pour les scènes suivantes il y avait un peu plus de cohérence de l'histoire et de mon côté cela s'est avéré plus simple à partir de la scène 5 et j'ai pu beaucoup plus facilement insérer des objectifs et des indices pertinents, ce qui a permis à Christophe de se sentir aussi plus à l'aise et donc à l'histoire de prendre un peu plus de relief et de fluidité; un peu comme pour un cercle vertueux.

En ce qui concerne le partage de la narration, je crois que pour notre prochaine partie je ferais la modifs que vous me suggérez : le lecteur narre tout ce qui touche au personnage et la Vérité tout ce qui touche le reste. Car dans notre première partie, j'ai trouvé le déséquilibre trop important. L'absence de règles du style "comment jouer" ou d'exemples* a fait que nous sommes partis sans définir vraiment le pouvoir de chacun (comment le faire sans y avoir joué??? L'oeuf ou la poule quel est le premier?). Du coup, je me rends compte que notre partie a débuté sous cet angle : la Vérité donne un axe et le Lecteur a presque l'entier contrôle de la narration. Cela a bougé au fil de la partie comme on le constate entre la scène 2 et 3.

J'apprend beaucoup grâce à cette simple phrase :
c'est que toute enquête intéressante d'un point de vue histoire passe par un réseau de personnage (il n'y a jamais que la victime et son agresseur, il y a tous les gens qui connaissaient bien ces deux personnes, et qui, encore une fois pour que ce soit intéressant, savent un peu quelque chose). Placer des objectifs comme « À qui appartient ce numéro de téléphone ? » implique de retrouver la piste d'un personnage.

Tellement pertinent et nous allons essayer de l'appliquer également.

Merci à vous 2

Stephane

*je suis désolé mais une feuille A3, c'est vraiment trop peu, Christophe et moi sommes sentis un peu abandonnés après la lecture des règles...mais comment on joue? Heureusement que le blog consacré à Sweet Agatha avait mis en place ce concours et un échange avec Ludovic m'ont permis d'y voir un peu plus clair. Et vous avez pu constater que même avec ça, on était encore dans le brouillard.
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Re: [Sweet Agatha] partage de la narration

Message par Footbridge » 24 Avr 2011, 20:51

Je vais dans le même sens que Christophe, à mon avis il faut cadrer plus les objectifs des scènes... Dans les parties de Sweet Agatha que j'ai faites, les objectifs des scènes étaient plus concrets. Par exemple "Suivre la piste de l'homme en noir dans les bois" ou bien "Retrouver la station de radio pirate". Cela permettait un bon cadrage et un bon avancement de l'histoire je trouve. Après même remarque sur les conflits, sur les parties à 2 joueurs que j'ai faites, le fait de ne pas avoir de mécanique pour gérer les conflits était déroutant. Mais en même temps c'est ce qui fait l'originalité et la saveur du jeu, son côté très libre et très ouvert.
Footbridge

La Bible du Meneur de Jeu & Le Blog des MJs : http://www.labibledumeneurdejeu.com
New Heaven, le jeu narratif post apocalyptique : http://www.newheaven.fr
Footbridge
 
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