Frédéric (Démiurge) a écrit : Pour ma part, je pense que l'espace commun, ce sur quoi on arrive à se mettre d'accord, ce grâce à quoi mon chat parvient à me faire comprendre qu'il veut jouer ou qu'il veut que je remplisse sa gamelle, malgré le fait qu'avec ses vibrisses et sa nyctalopie, son monde soit différent du mien, me semble être le réel.
Certes, me fier à mes sens pour observer la réalité me semble sujet à caution, mais vu ce que Platon dit de l'art, je ne peux que le prendre pour un con, donc je ne suis pas fan de l'idée que parce qu'il y a une marge d'erreur, on ne peut connaître la réalité. =D
On peut en percevoir des bouts, car nos sens ne peuvent nous tromper en permanence. On ne saura jamais si c'est bien la réalité, et on ne la connaîtra jamais dans son absolu, donc je pense qu'il n'y a aucun intérêt à se poser la question plus loin.
Je pense que les constantes sont révélatrices du système : la compatibilité entre nos gènes et les bactéries, la communication entre des espèces différentes, la constance morphologique chez les animaux, les mêmes gestes, les mêmes habitudes, (...)
Frédéric (Démiurge) a écrit : les mêmes coutumes aux quatre coins du monde.
Toujours est-il que notre perception du réel n'est pas fausse, mais partielle et subjective, ce qui est très différent.
Edouard a écrit :Fred a écrit :les mêmes coutumes aux quatre coins du monde.
Hum... Je ne sais pas qui ta mis cette idée en tête, mais je me ferais un plaisir d'en discuter avec lui... D'un coin du monde à un autre, les coutumes sont totalement différentes... Sinon, l'anthropologie n'existerait même pas Réfléchis
Sens (Romaric Briand) a écrit : J'adooooooore cette phrase de Goethe je l'ai découverte dans ce documentaire :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/argent%2Bdette/video/x75e0k_largent-dette-de-paul-grignon-fr-in_news (regardez le ce doc d'ailleurs. Il est long mais... indispensable pour un citoyen moderne.)
Je parlerais très certainement de ce documentaire une prochaine fois.
La tendance vers le Mystique vient de ce que la science laisse nos désirs insatisfaits. Nous sentons que, lors même que toutes les questions scientifiques possibles sont résolues, notre problème n'est pas encore abordé.
Le mystique est pour Wittgentsein "la vision du monde comme totalité bornée". Cette définition dans Sens est celle de Sens Lui-même.
La science étudie les faits constituant le Monde. Les faits que nous dirons "objectifs".
Le fait que le verre soit sur la table.
Le fait que l'avion soit dans le ciel.
Le fait que le livre soit constitué de 300 pages.
Etc.
Tous ces faits seront décrits par les sciences. Cette science parfaite, accomplie est celle livrée à Myphos Quadria par Cosmo et Rebirth.
(...)
Les désirs semblent donc d'emblée exclue du Monde. La science ne pourra jamais expliquer tout ce qui est issu de la VOLONTE.
Toutes les questions de la science sont résolues et pourtant... notre problème principal, nos questions philosophiques ne sont pas résolues ! Mais si la science a saisi toutes les vérités, quelle est la nature des propositions portant sur la Volonté ? Quels vont être les réponses à nos questions philosophiques et métaphysiques fondamentales ?
(...)
"La volonté est en dehors du monde"
pour Wittgenstein c'est clair. Cela ne signifie pas pour autant qu'elle soit nul part. Peut être la volonté du Monde de Sens provient-elle de la Volonté du monde réel... c'est à dire de notre Monde réel. Celui dans lequel un individu Frédéric Sintes, Thomas Poussou, Edouard LRJ ou tout autre invité de Silendrift lit ces lignes.
Wittgenstein recherchait les limites du Monde. il en trouver deux.
- La première est celle dite "logique". Il n'y a rien au delà de la logique et du Logique en général.
- La deuxième est celle dite "interieure". Il n'y a rien que je puisse connaitre de "Je", de la "Volonté".
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 4 invité(s)