par Frédéric » 21 Fév 2009, 16:18
Hum... dans ce cas, les bisounours aussi ont une problématique : faire du monde des humains un monde meilleur :D
Et Barbie : être à la mode.
Non, une problématique, c'est, justement, "problématique". Le combat du bien contre le mal, ça ne prête pas à controverse, c'est convenu, ça ne fait pas débat, ça ne soulève aucune question.
Pour le cas particulier que je connais bien, de la maladie, je crois plutôt que c'est une manière de ne pas l'affronter, de penser à autre chose, le temps d'un film. En tout cas, en ce qui me concerne, c'est ça. Sauf quand le film traite de la mort, ou d'un combat qui n'est pas aussi juste, évident que la résistance contre l'empire. La maladie, c'est pervers, quand c'est inéluctable, c'est plus qu'un combat. les peintures de Jenny Saville me renvoient à elle, Se souvenir des belles choses aussi, Starwars non.
Je ne dis pas que se divertir c'est mal. Je dis juste que ça ne fait pas réfléchir, ni se questionner.
Axel parlait de Metropolis qui alliait les deux. Je ne m'en rappelle plus très bien non plus, mais je pense que c'est possible, je parle de Matrix et Mulholland Drive, je pense que ces deux films mêlent divertissement et problématique. Mais Starwars, il va falloir batailler dur pour me faire admettre que ce soit porteur d'une problématique... Dune et Amadeus, j'en conviens davantage (mais j'ai un souvenir très vague de ces deux œuvres donc pas idéal pour poursuivre le débat).
Bien sûr, on peut trouver des mini problématiques un peu partout. Comme justement dans Starwars, le coup de l'inceste fraternel... Il n'est qu'effleuré, ce n'est pas une problématique, c'est une vague gêne. La chose est abordée de façon bien plus franche et bien plus "problématique" dans Six feet Under, Happiness ou dans Festen. On en peut pas passer à côté. Alors que Starwars si.
Matrix, on ne peut pas vraiment passer à côté de sa problématique dans le premier opus. Mais c'est quand même un peu mou du genou.
Tiens, pour une œuvre qu'on partage : Garde à vue. Là, il y a quelque chose de bien plus gênant. Une problématique, neuf fois sur dix ça te met mal à l'aise. Ça heurte. Mais si c'est l'espace d'une demi-seconde, ça n'a que peu d'intérêt.