Ah ben tiens, tu sais quoi ? La perte d'ancrage on a décidé que ça donnait une victoire automatique, parce que le sacrifier pour "juste relancer les dés" c'est un peu maigre.
Les PJ ont quand même pas mal interagi (Suzanne et Mgr Bertrand) au début, puis vous avez cherché à vous retrouver ensemble, quand Suzanne, Mgr Bertrand (et le gendarme) se lançaient à la recherche du fils de Suzanne, Raphaël se trouvait sur le même parking.
Mais à chaque fois que vous ratiez un conflit, vous vous dispersiez (de notre responsabilité de tous : quand le dément a kidnappé Suzanne, Raphaël est resté en arrière, puis il a décidé de s'enfuir avec le gendarme, après, Mgr Bertrand s'est fait assommer, c'est Suzanne qui l'a laissé derrière.
Les conflits avec les fruits de "la menace" tendraient-ils à séparer les PJ ? J'ai l'impression que bien souvent par souci de cohérence, les joueurs tendent à prendre ce chemin.
Mais je n'ai vraiment pas trouvé ça gênant dans cette partie (après tout, les films ou séries où l'on suit plusieurs personnages qui ne sont reliés entre eux que par un mince élément, c'est courant). C'est vrai que j'ai dû hacher la fiction pour ne pas délaisser un joueur, mais j'ai trouvé ça au demeurant plutôt rythmé et fun.
Gaël : je me souviens avoir été surpris du fait que tu décides que Suzanne se rende chez le romancier. J'aurais pu rebondir quelle que soit ta décision, tu aurais pu rencontrer les fidèles réunis sur la place d'armes, ou E.Joris serait venu à toi car tu portes sa lignée ou que sais-je... Je ne trouve pas que c'était un mauvais choix : le besoin de comprendre et de mettre un terme à tout ça est devenu plus fort que l'instinct de survie, l'instinct maternel... Et puis il suffisait de dire que c'est ce qui était écrit dans le livre. ^^
N'as-tu pas eu confiance en ma capacité à improviser ? :D