J'ai proposer une petite partie de Prosopopée le dimanche matin pour se réveiller les méninges; deux trois observations découlants de cette partie.
Situation :
Dimanche matin, peu de sommeil, envie d'un truc rapide et pas violent pour se réveiller les méninges en douceur.
Participants :
Moi, Nicolas et deux personnes venus de Troyes (si je ne me trompe pas).
L'un des deux joueurs a tenté mais s'est stoppé en cours de route car il n'accrochait absolument pas à l'esprit "zen et contemplatif" du jeu. L'autre (aucune mémoire des nos je m'en excuse) jouait "Celui qui provoque les disputes".
Nicolas interprétait "Celle qui fait pousser l'herbe de ses pas" (ou équivalent, le nom ne doit pas être celui ci mais l'idée oui).
Pour ma part j'étais "Celui qui ne parle pas".
Paradigme : un pilier.
Nous décrivons d'abord un temple au beau milieu d'une grande plaine sans rien autour, au pied de ce temple se trouve un homme qui observe la plaine et médite paisiblement. Dans ce temple se trouve Celui qui provoque les dispute. De temps a autre un homme sort du temple, passe devant l'homme qui médite et par droit devant dans la plaine, l'homme qui médite semble ne pas le voir, c'est toujours le même homme qui sort (D de problème : vide ou harmonie je ne me souviens plus).
Sur la route Celui qui ne parle pas et Celle qui fait pousser l'herbe de ses pas marchent ensemble, ils arrivent jusqu'au temple et discute avec l'homme qui se tient au pied du pilier, finalement après un temps l'homme qui sort recommence son manège, arrive jusqu'aux plantes qui ont poussées là où a marché Celle qui fait pousser l'herbe de ses pas, en cueille une, contourne les fleurs et reprend son chemin.
les deux médiums s'étonnent, attendent, lorsque l'homme ressort Celle qui fait pousser l'herbe de ses pas va le voir, il la salue et part plus vite qu'elle ne peut le rattraper.
Celui qui provoque les disputes sort alors, se présente, l'homme au pied du temple dit "vous sortez enfin ?". Lorsque celui qui ne cesse de sortir recommence son manège celui qui provoque les disputes va le voir et lui demande pourquoi il ne cueille pas la plus belle fleur et se contente de celle ci qui est bien moins élégante. L'homme répond "justement" et s'en va.
Celui qui ne parle pas entre donc dans le temple (tentative de résolution) vois ce qu'il doit y voir, ressort, regarde celle qui voyage avec lui, pointe du doigt l'homme qui s'en va puis Celui qui provoque les disputes et sourit avant de reprendre son chemin.
Remarques :
Deux choses : premièrement cette partie me conforte dans l'idée qu'il faut ouvrir la possibilité pour le joueurs d'avoir un personnage plus au coeur du problème, ici le fait que le médium soit la cause/victime de par sa solitude, était particulièrement élégant. De plus je pense que le joueur était parti dans cette optique de personnage torturé. cela me fait dire que non seulement cela n'est pas super cool niveau narratif que tout le monde joue des médiums (ici cela aurait été un de trop je pense) mais en plus que cela n'est pas super cool pour les envies des joueurs sur le moment (ici je pense que le joueur aurait préféré avoir justement à choisir parmi des rôles bien définit):
En second lieu la personne ayant jouée m'a fait la remarque après la partie de "a quoi ça sert de mettre des score dans les médiations ?" questions pertinents je trouve, je comprend très bien l'existence des médiations mais les scores me dérangent finalement, c'est toujours le moment le plus lent et moins poétique de la création de personnage, je me souviens d'une partie ou on avait même zappé de le faire et on avait opté pour la solution pair = réussit, impair = rien ce qui n'avait en rien nuit au bon déroulement du jeu, du coup je pose la question : es-ce vraiment utile de demander aux joueurs de répartir ces points lors de la création de perso (détachement du contemplatif, pseudo calcul, anticipation sur la suite de l'histoire).