La Légende du Royaume des Beautés Immortelles

[Beautés Immortelles]

Ayant découvert que le thème de l'érotisme en JdR lancé via "Romances Erotiques" a été abordé avec sérénité sur ce forum, je me permet de m'y immiscer afin d'y recueillir quelques commentaire sur un jeu dont je suis co-auteur:
"La Légende du Royaume des Beautés Immortelles"
S'il va sur certains points plus loin que les Romances et sur d'autres moins loin, il sait cependant s'arrêter là où commence "Indécent"
http://www.legrog.org/jeux-amateurs/indecent

Quel geek n'a jamais entendu parler de ces 2 artistes sulfureux que sont Luis Royo et Dorian Cleavenger ou un jour vu une de leurs œuvres.
Le premier, excepté pour des commandes spécifique (couverture de livre, jeu vidéo, usage deperso à copyright tel Conan, etc.) en tant qu'illustrateur réalise à 90% des portraits de femme version heroic-fantasy. Celles-ci sont toujours jeunes, belles, pleines de puissance ou de pouvoir que celui-ci s'exprime par leur charme (au sens étymologique d'enchantement) de capacité guerrière ou d'autorité. En effet, les rares sujets masculins présents sont toujours des brutes vaincue ou soumise, plus proche de l'ogre ou de la goule que du fier barbare. On remarquera que si parfois apparait des blessures fraiche sur la peau satinée des guerrières ou des entrailles sacrificielle sur les magiciennes, jamais elles ne présentent de cicatrice, mutilation, ecchymose, brulure, plaie purulentes ou visage tuméfié.

Cleavenger travaille dans le même registre mais s'étend au piercing extrême, tatouage et divers délires SM qui la encore ne laisse jamais de traces. La peau arraché, tirée par les crochets façon Angélique d'Hellraiser reste miraculeusement fraiche et tendue. Si les tortures de Cleavenger flirtent plus avec le biomécanique de Giger où se mélangent l'instrument et la chair que la volonté défaire souffrir, il poursuit le concept d'hybridations de la femme, non seulement avec les classiques mammifère terrestre (chatte ou louve garou) ou l'ange et la sirène (*) il n'hésite pas à poursuivre avec les invertébrés (poulpe, crustacés, insectes-vermines). D'ailleurs souvent plus qu'hybride il faudrait parler de chimères, le mélange femme-animal se faisant artificiellement par la greffe et la suture, qui peut alors être considéré comme un développement de ses concepts de piercing extrême.

(*) là encore l'hybridation de Cleavenger s'éloigne des stéréotype de la pin-up à queue de poisson de Disney pour des hybrides plus lovecraftien (cf Dagon)

Maintenant que l'art de 2 compère est décrypté, il est temps de présenté l'IDEE.
En général une ligne de jeu type RPG/WARGAME s'appuie sur un univers précis historique, littéraire ou cinématographique décris dans une histoire ou une suite puis viennent les règles et enfin les artistes du crayon, pinceau ou aérographe son appelés à l'illustrer.
ex: Seigneur des Anneaux, Elric/Stormbringer tous les jeux historiques, les exploitations de licences de blockbuster (Marvel Star Wars, Star Trek...)...
Plus rarement viennent les règles auquel commence à greffer un background que l'on demandera à des artistes d'illustrer sur commande
ex: Warhammer Fantasy Battle & RPG, Mageknight, Le Retour des Dieux...
La seule exception jusqu'alors fut Dark Age qui se construisit à partir de l'oeuvre de Brom réalisés librement (si on fait abstraction de ses commandes pour illustrer la campagne D&D de Dark Sun)
En parcourant les œuvres libres de Royo & Cleavenger j'ai toujours senti que s'en dégagait une sorte d'unité, appartenance un même univers dans lequel leurs personnages (parfois récurrent du fait des modèles communs à plusieurs oeuvre) se côtoieraient.

Une sorte de monde peuplé quasi exclusivement de femmes toujours de 20 à 35 ans. Jamais d'enfants ni de personnes plus âgées. Jamais dominée sauf par elles-mêmes. Certains diront que depuis l'Iliade les légendes d'Amazones n'ont rien de bien original. mais l'univers de Royo & Cleavenger n'est ni Troie, ni la forêt sud-américaine. De plus chez les Amazones ont trouve des femmes de toute âge, des fillettes qui commencent leur entrainement aux veilles shaman, les vétérans accusent les blessures des batailles et elles sont soit entourées de sociétés "mixtes" sur lesquelles elles lancent des raids régulier soit vivent en autarcie en étant aussi artisanes ou paysannes. Or il n'y a rien de ce la chez les deux artistes d'où mon développement d'un univers unique.
De plus, hormis pour les palais, la plupart des bâtiments, qu'ils soient antiques ou médiévaux sont délabrés. Pourtant si aujourd'hui on comprend qu'un donjon médiéval soit une ruine recouverte de végétation, cela est difficilement concevable du temps de son utilisation ou après une destruction récente. On a donc une sorte de post apocalypse médiéval.

[Beautés Immortelles]

Je suis en train d'édulcorer celui-ci pour le publier sur le net, afin de ne pas choquer le mineurs ou la ménagère de plus de 50 ans.
Sachez, pour simplifier, qu'il s'agit d'un monde de Dark Fantasy dans lequel un Nécromancien a enfermé la Déesse-Mère, créatrice du monde dans un donjon SM.
Depuis la création est quelque peu corrompue. Les "humains" sont en général des mutants difformes. La Société est dirigé par les descendantEs (demi-déesses) issues de la déesse et du sorcier et hybridé avec les anciens humains. Un cheptel d'humains non muté demeure car elle ne peuvent jamais engendré de mâles.

Cette noblesse semi divine règne sur un peuple mortel ramené au rang d'esclave voir de bétail. Les nobles ne pouvant enfanter que des filles, elles sont contraintes de conserver un cheptel d'esclaves mâles et femelles afin de pouvoir y sélectionner parfois un "reproducteur" pour l'une d'elle, les fréquentes guerres entre seigneurie en laissant bien peu profiter de leur immortalité. En général ce reproducteur est exécuté dès la mort de son épouse. La Matriarche envoyant celle-ci dans des missions suicides dès qu'elle a eu suffisamment de fille, afin d'éviter que cette petite famille ne tente de la renverser
En définitive le royaume est partagé en une multitude de seigneuries, la plupart du temps tenue d'une main de fer par une Matriarche de 10e à 20e génération donc le pouvoir s'appuie plus par la crainte que la loyauté sur une centaine de ses descendantes de 30e génération ou plus (ses filles et petites filles ayant été sacrifiées à la guerre ou éliminé par peur qu'elle ne les renverse). Ces nobles exploitent quelques centaines ou milliers d'esclaves, seules les femmes capables d'enfanter sont respectées et poussée à le faire jusqu'à ce qu'elle meurent en couche.

Les hommes sont méprisés et exploités dans les travaux les plus pénibles, si jadis ils étaient guerriers, même les plus fort et les plus vaillants épuisés par les travaux n'auraient la moindre chance en combat singulier face à une noble même de 40e génération. De toute façon même les plus mauvaise combattante de 50e génération peuvent compter sur une sorte de sorcellerie instinctive qui, telle une phéromone rend docile l'esclave même le plus maltraité et le plus enragé sitôt qu'il s'approche de sa maîtresse. De plus les sélections des individus les plus robuste, la consanguinité, les diverses maladies, substance mutagènes et expérience de sorcellerie auxquels les Nobles sont immunisé ont transformé beaucoup d'esclaves en créature qui n'ont plus rien d'humains.
Au final si le destin de tous les hommes est de finir sous le fouet ou assassiné, les femmes qui ne sont pas sélectionnées pour être reproductrice (et mourir en couche) ne peuvent s'élever des travaux forcés que par 3 voies: la Maîtresse, la Guerrière et la Courtisane.

La Noblesse

Les Maîtresses sont chargées de diriger les esclaves. Si le rendement est bon, que son cheptel s'accroît, une Maîtresse a toute les chance de se voir offrir des responsabilité de plus en plus élevée dans la Matriarchie. Certaines Matriarche sont même dit-on d'ancienne Maîtresse. Les survivantes d'un coup d'état, suite à la mort de l'ancienne Matriarche et de l'Usurpatrice ayant décidé que la plus élevée des Maîtresses n'ayant pris aucun parti était finalement la plus apte à gérer la Seigneurie et à maintenir leur niveau de vie.

Les Guerrières sont chargées de défendre les Seigneuries, mater les révoltes d'esclaves femmes et d'attaquer d'autre Seigneurie pour les annexer ou simplement y capturer de nouveaux esclaves, ce qui fais parfois d'elle des Maîtresse et vice versa. La sélection naturelle chez les hommes fait que même chez dernières générations, les capacités de combats ne décroissent pas comparativement à leurs ainées. Elles seraient même supérieures si l'expérience des ainée ne compensait. Une Matriarche a tout intérêt à s'assurer de la fidélité de ses meilleures guerrières

Si une descendantes des Princesses des Carnages semble immortelle, son unique époux ne l'est pas et elle ne peuvent aimer d'autres hommes. Les Courtisanes vont tôt ou tard user de leur charmes pour compenser la perte de l'époux d'une noble de plus haut rang. Souvent trahie par ses propres filles, une Matriarche a du s'en débarrasser, tantôt en les faisant supprimer, tantôt en les envoyant à une mort certaines ou combat, quand ce n'est pas celles-ci elle-même qui se sont entretuée. Dans pareil cas, l'instinct maternel hérité de la Déesse-Mère peut être satisfait par procuration en autorisant la Courtisane à enfanter, la rendant ainsi cheftaine de sa propre faction familiale, atout majeur pour devenir à son tour Matriarche. De plus aux confins du Royaume, nombre de d'esclave en fuite ont parfois réussi à rebâtir une société patriarcale ou égalitaire. En usant de ses charmes naturels ou de ses connaissance alchimique allant du poison mortel au philtre d'amour une Courtisane peut facilement en séduire les dirigeants et en devenir la Maîtresse, voir y recréer sa Matriarchie




Les Rebelles

A partir de la 50e génération, plus rien ne distinguerait une esclave (une fois celle-ci bien habillées, coiffé et lavée) naturellement belle et désirable de la plupart des nobles, si ce n'est le fait qu'elle ne vieillisse plus sa puberté achevée, qu'elle ne puisse aimer qu'un seul homme, n'engendrer que des filles et régénérer à des blessures. En clair à moins qu'elle ne teste son ascendance en se mutilant ou en tentant d'avoir de multiples amant et grossesse, une jeune-fille doit attendre quelques années avant de savoir si elle est noble. Pendant ce temps, noble ou non, les éboulements peuvent écraser les minières, des ours sauvages dévorer les paysannes, des requins les pêcheuses, etc. Certaines nobles, lassée d'attendre une hypothétique permission de leur Matriarche ont choisi un amant et conçu dans le secret. Rare sont les Maîtresses d'une exploitation isolée qui n'ont pas gouté à leur esclave préféré. Les petites filles élevées parmi les esclaves sont rarement réhabilité, parfois oubliées, mais toujours s'insurgent contre la Matriarche qui les a laissé de côté.
Certaines tentent de changer les choses de l'intérieur, d'autres essayent de prendre le pouvoir y réussissant ou y laissant leur vie. Plus rarement certaines prennent un jour la fuite et deviennent des Rebelles, des parias pourchassées par toute les Matriarches car leur liberté met en cause le système millénaire reposant sur l'exploitation des Esclaves.
Une Noble travailler ? Chasser pour se nourrir ? Pêcher ? Récolter ? Et pourquoi pas cultiver ? Les plus idéalistes des jeunes esclaves mâle aiment à se raconter la légende de Rebelles qui auraient fugué avec l'élu de leur cœur, échappatoire illusoire auquel les Maîtresses les laissent rêver pour garder leur docilité. La vie de fugitives étant souvent bien pire que celle d'esclave, celles-ci se réfugiant le plus souvent dans les lieux les plus hostiles, sauvages ou désolés.
Seule est tolérée une petite partie d'entre-elles qui arrivent à concilier la liberté et respect du système.
C'est la Guerrières dont le talent indispensable de mercenaire ou d'assassin lui permet de se louer comme bon le semble. La Maîtresse qui opère en Free-lance comme marchande d'esclaves aux prix imbattables, ou ces courtisanes expertes qui voyagent de seigneurie en seigneurie séduisant tant les Matriarche que leur favorites, écourtant le séjour pour ne point faire d'ombrages aux dernières .Nulle Matriarche ne voulant flétrir le talent en les enfermant trop longtemps, toutes acceptent de laisser repartir sous promesse de retour.

(NDLR: ce sont bien évidemment ces aventurières rebelles que les joueurs sont appelés à incarner)

[Beautés Immortelles]

Elle découlent des valeurs de la société du Royaume des Beautés Immortelles:
- DOMINATION (DOM):
C'est l'aptitude à imposer son autorité. Celle-ci s'exerce en premier lieu sur les esclaves, mais peut également impressionner les nobles de génération plus récente au contraire permettre de tenir tête aux plus anciennes. En prologue d'un engagement physique elle permet menacer son adversaire pour éviter de le combattre, ou faire perdre son courage. C'est aussi cette caractéristique qui est utilisé pour contrôler les êtres surnaturel ou les forces de la nature corrompue par la magie noire.
- COMBAT (COM):
Quand les menaces et punitions ne suffisent plus, l'engagement devient physique et met en œuvre le sens du combat: aptitude à se battre, tirer des projectiles, mais aussi les connaissances tactiques et la faculté d'affronter toute épreuve d'adresse ou de lutte physique. Une haute valeur en combat par rapport à celle de charme ou de psychisme dénonce une violence bestiale. A l'inverse couplé à un psychisme élevé une maîtrise froide de l'art de tuer ou, couplé au charme la recherche de la perfection martiale des mouvements tant dans l'esthétisme que l'efficacité. Couplé à la domination, un besoin de s'affirmer comme le meilleur et de relever tous les défis avec arrogance.
- CHARME (CHA):
Si elle est la plus directe et la plus rapide, la fermeté et la violence ne peuvent tout résoudre, surtout quand l'adversaire vous dépasse. Il faut alors user charisme, séduction, diplomatie, ruse. Posséder du charme sous entend aussi un sens esthétique et artistique pour peindre, jouer d'un instrument,...Cette caractéristique permet aussi d'apprivoiser un animal craintif ou même la pire des brutes qui cache au fond d'elle-même un besoin d'amour et de tendresse.
- PSYCHIQUE (PSY):
Les harcèlement moraux peuvent nuire grandement à santé mentale et à la volonté d'un personnage. Les points psychiques permettent d'en tenir le décompte,... à zéro le personnage tombe dans une torpeur mélancolique et s'abandonne totalement ou est pris de folie, harcelé par d'horrible cauchemars. Seul les personnage à fort psychique ont une confiance en eux et une autodiscipline suffisante pour diriger leur domination sur les phénomène surnaturel ou exhaler leur charme comme une aura.
- PHYSIQUE (PHY):
Dans d'autre jeux au parlerai de point de vie, mais la vigueur physique reflète aussi l'endurance, force musculaire, la constitution, la résistance aux poison et maladie. Lorsque celui-ci est disproportionné par rapport au psychisme, cela suggère la confiance matérialiste du personnage en ses 5 sens corporel et un certains narcissisme envers son enveloppe corporelle.
A zéro le personnage est épuisé, assommé ou paralysé par la douleur.

La Classe du Personnage découle de la caractéristique la plus élevée et donc n'est pas rigide et l'équilibre est synonyme de multi classe
- COMBAT: Guerrière
- DOMINATION: Maîtresse
- CHARME: Courtisane

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Tout repose sur l'affrontement
caract du PJ + 1d6 contre caract du PJ/PNJ +1d6
le MJ pouvant donner des bonus à l'un ou l'autre.
Le perdant diminue de la différence ses points de PSYCHIQUE ou PHYSIQUE suivant le type d'affrontement.
Un écart de 6 point entraîne une réussite automatique et donne droit à une seconde action mettant en oeuvre une carac différente

Ex:
Paris (COM2, DOM1, CHA3, PSY 15, PHY5) se baigne nue dans un étang au clair des 2 lunes. Arrive un colossal mutant mâle (COM8, DOM8, CHA1, PHY15, PSY5) prêt à la démembrer et la dévorer. Le MJ propose évidement un test de combat à la réussite automatique.

Paris ne se laisse pas impressionée et le joueur annonce: Elle sort lentement de l'eau dévoilant son corps luisant de goutellettes et avance vers le monstre avec gràce tendant la main pour carresser cette pauvre créature qui n'a connu que la haine.
Une telle description mérite bien un bonus CHA+1, de plus Paris porte toujours une chainette en or autour de la taille et des pendentifs qui lui confère un bonus de CHA+1 chacun. Et le joueur insiste sur le fait que Paris reste dans l'eau jusqu'à mi-cuisse, ce qui ne gène en rien ses mouvements gracieux mais handicapera le mutant pour le combat (malus COM1)
Donc CHA 3+1+1+1=6 contre COM 8-1=7
Supposons que les dés donnent un résultat égal
(vous pouvez même jouer façon AMBRE RPG en supprimant les dés et en forcant les joueurs à trouver des bonus)
Le mutant s'agenouille devant Paris lui écorchant légèrement à ses hanches de ses griffes puissante et fait d'impressionnants feulements.

En terme de jeu, le MJ décide que sa nouvelle attaque sera basée sur la DOMination, celle-ci de devant, à priori pas souffrir du malus aquatique. La faible DOM de Paris ne l'incite pas à changer son mode d'opposition. Toutetois ce ne sera que de point de PSY qu'elle perdra, ce qu'elle peut se permettre.
Le joueur annonce qu'à chaque perte Paris reculera façon vierge effarouchée accentuant le charme de l'innocence vers un endroit où le lac devient subitement plus profond.
Le MJ admet que ce petit jeu marche, le lourd mutant tombe dans la fosse à Paris sur nage sans peine. Le Mj convient que le combat est impossible.
Le joueur annonce: "s'il la menace, Paris m'enfuira" d'ailleurs elle dit "tu me fais peur, promet moi de ne pas me faire de mal"
En clair, le joueur réclame un test bilatéral de CHArme.. qu'elle réussit haut la main.
Le Monstre perd toute sa PSY et charmé accompagne la belle hors de l'eau et lui dépose sa serviette sur les épaules


Player VS Environnement

Il peut arriver que personne ne s'oppose à une action sans pour autant que celle-ci soit évidente. Dans ce cas le MJ demandera au joueur d'obtenir un résultat inférieur ou égal à la caractéristique la plus adéquate en jetant 1d6 pour COM DOM CHA ou 1d20 pour PH ou PSY.

Ex 1:
Capturée et vendue comme esclave à la Sultane Shéhérazade, Angélique a joué les indomptables et se trouve pendu par les poignets dans la cour du harem, condamnée à 100 coups de fouets barbelés. L'ashasin Yasmina, ayant pour mission de la ramener vive tente de couper la corde avec un tir de flèche. Le MJ lui demande donc de jeter 1d6 et d'obtenir un résultat inférieur à son COMbat. Si Yasmina avait tenté d'abattre la maîtresse chargée de la punition, elle l'aurait affrontée COM vs COM avec évidement unbonus pour l'effet de surprise et une "immunité" en cas de défaite ( sauf si sa cible avait une arme capable de frapper à distance

Ex 2:
Yasmina, capturé est condamnée à être attachée à un arbre mort sous un soleil de plomb. Entretemps Angélique a réussi a s'échappée et attend la nuit pour venir la détacher. Yasmina va-t-elle tenir le coup ? Le jet d'1d20 comparé à son PHY le déterminera. Par contrelors de son interrogatoire Yasmina a du tester sa DOM contre celle de sa tortionnaire.

Évidement, il y a une campagne disponible, un background plus détaillé, mais les scènes à jouer sont un peu trop hot pour être lâché tel quel sur un site susceptible d'être "lurké" par des mineurs libidineux ayant les héros d'American Pie I comme modèle...

Pour se faire une idée, les majeurs feront un gougeulimage sur Luis Royo et chercheront les tableau représentant non pas un sujet en gros plan mais des "scènes". Chaque scénario met un point d'honneur à mettre en scène ces tableaux en les liant par un fil conducteur.
Les "XP" sont distribués lorsque le joueur parvient à faire jouer à son héroïne des telles scènes

Par exemple dans le cas soft de la baigneuse et du mutant le but était d'arrivé à cela:
http://1.bp.blogspot.com/_-eyjzAsWoLE/S ... +copie.jpg
évidement c'est une des plus soft de la campagne....

[Christoph]

Hello Beauté Immortelle, sois la/le bienvenu-e !

Je m'appelle Christoph, je suis modérateur et administrateur de ce forum. Est-ce que tu es d'accord de divulguer ton prénom ? Je trouve plus sympa de t'appeler par ton prénom plutôt que par un titre aussi pompeux (je pense bien que ce n'est pas le but et que c'est juste de l'enthousiasme pour ton jeu que tu exprimes). Je te demande d'aller lire attentivement l'étiquette et l'esprit de ce forum. Attention, ici ce n'est pas le forum internet lambda. L'étiquette est vraiment particulière et importante, ce n'est pas un message creux pour bien faire. Cela te sera utile pour mieux comprendre les buts de ce site et comment t'y greffer afin d'en tirer le maximum pour ton projet.

Comment dire ? Trop d'information ! Tu nous submerges. Tu en as parfaitement le droit, mais je pense que tu veux qu'on t'aide. Or, mon expérience m'indique que quelqu’un qui copie-colle son jeu entier sur un forum ne se met que très rarement dans une situation favorable à l'échange. Nous n'allons pas écrire ton jeu avec toi ici, un lien vers un pdf suffit donc largement pour ceux qui veulent s'y plonger entièrement. Ton meilleur pari c'est de nous faire un résumé du jeu qui nous permette de comprendre la question que tu as à nous poser. Ainsi, ça devient gérable et on peut cibler les points qui te sont utiles à toi. On devient plus efficace en y passant moins de temps. Bien sûr, ce n'est pas aisé dans un premier temps. Deux exemples récents pour te faire une idée : [Chaos] projet jdr : surprise et concurrence et [Vide] C'est très vide... C'est très beau...

Par ailleurs, je te demanderai de transformer les images illustratives (présentes et à venir) en des liens vers ces mêmes images, car elles ne participent pas à la compréhension du fil. Indiques-moi aussi lesquels de tes doubles-messages je dois supprimer. En revanche, ne supprimes surtout pas ce que tu as écrit, maintenant que c'est fait (tu prendras mes remarques en compte pour une prochaine fois). En particulier, tes exemples d'affrontements sont très utiles pour se faire une idée du jeu. Au fait, t'as déjà joué à ton jeu ? Si oui, raconte-nous donc comment s'est déroulée une partie (juste quelques scènes saillantes, en montrant les choix des joueurs et du MJ, ainsi que l'impact du système.)

En fait, ce que je recherche dans chaque description d'un jeu que je découvre, c'est : quel est le but de ce jeu, pour les participants, et quels sont les moyens pour y parvenir ? Je pense avoir décelé quelques pistes en lisant le texte, mais je préfère que tu me le dises noir sur blanc plutôt que de jouer au malin (je ne suis par exemple pas très sûr si le fait qu'un joueur est censé fantasmer sur sa rebelle est un but ou un moyen d'atteindre autre chose).

[Chemeeze (Adrien)]

J'aime beaucoup l'idée de départ. L'ambiance a l'air vraiment unique.

Une question qui me vient vis à vis de cette remarque :

Les "XP" sont distribués lorsque le joueur parvient à faire jouer à son héroïne des telles scènes

Est-ce au joueur de trouver des images, de les garder dans sa poche et de les faire sortir sitot qu'il arrive à la reproduire dans la partie ?
Ou bien dans le sens inverse, le MJ recherche des images qui ont de grandes chances de survenir dans le scénario (si un monstre golem débarque, ton exemple est tout trouvé), les montrer aux joueurs en début de partie, puis récompenser ceux qui auront de mémoire reconsitué ces images dans la partie ?

En fait, ne serait-il pas possible de créer un scénario de ce jeu en prenant pour le MJ un ensemble de 5-6 images au hasard qui correspondraient à des scènes clefs, et/ou PNJs et qui serviraient de fil conducteur ?

[Edit:] Petit oubli, est-ce que tu aurais un pdf à nous communiqué pour qu'on se fasse une idée plus précise ? De plus j'ai une amie que ça pourrait intéresser comme inspiration. Elle a un gage : nous faire jouer une partie de F.A.T.A.L. (le pire jeu de la création), et je pense que ça pourrait lui donner des bonnes idées.

[Lionel (Nonène)]

Salut,

Très heureux de te rencontrer sur ces colonnes. J'attends avec impatience un rapport de partie.

Lionel

[Beautés Immortelles]

En réponse à Chemeeze:
Non, ce n'est pas au joueur d'amener les images des "scènes" à accomplir mais au MJ.
Dans le cas du Mutant et de la Baigneuse, c'est le MJ qui évidement aura placé l'attaque du mutant dans le scénario et prévu ce dénouement dans le cas d'une réponse par le CHArme, attitude prévisible s'il l'envoit contre une Courtisane. Si de son côté le PJ décrira l'ACTE séduction (éventuellement assisté par le MJ), c'est le MJ qui décrira la CONSEQUENCE réussite: en l'occurence le fait de changer la grosse brute en un valet porteur de serviette.

Dans le cas d'une Guerrière, on imagine plutôt l'amazone exhiber fièrement son ex-adversaire comme un trophée, faisant fi de ses propre blessures quand le reste de l'équipe la rejoindra:
http://fantasy.mrugala.net/Luis%20Royo%20-%20Malefic/Luis%20Royo%20-%20Malefic%20-%2007.jpg

Montrer ou non l'image aux joueurs est à la discrétion du MJ. Comme avec les scénarios commerciaux: certains MJ en montrent les illustrations aux joueurs, d'autres préfèrent laisser leur imagination libre.

Les scènes trouvées dans les oeuvres d'Erotic Fantasy à (faire) réaliser ont surtout pour but de faire coller le jeu au plus près de l'oeuvre tels des check-points.
Le MJ procède donc comme tu le propose. L'ambiance ne devant ni être trop World of Warcraft avec des elfettes noire à la lingerie métallique taillée au vecteur près pour rester PG13, ni tourner à sa parodie hentaï ou burlesque pour lesbiennes. De l'érotisme soit mais à dose artistiques comme chez Royo & Cleavenger.

Par contre pour être sur que les PJ soient dès leur création en accord avec l'oeuvre, les joueurs DOIVENT, à la manière d'un Avatar amener l'illustration de leur personnage. Les règle incluent une petite checklist qui permet d'en ajuster voir déduire les caractéristiques.
Par exemple plus la pin-up est bardée d'armes ou de protection, plus on boostera son combat. Plus elle est dénudée ou léger (soie, dentelle,..) sont ses vêtement, sophistiquée est sa coiffure plus haut sera son charme. Talon aiguille, fouet, cuir verni,... donne de la domination. La présence d'aura, brume magique, éclair,... se rapporte au psychique et la musculature, les blessures endurées stoïquement ou l'absence de pudeur au physique.

Concernant les règles, écrit moi en Mail Privé en jurant sur la Déesse-Mère ou ton honneur que tu es majeur et je te les envoient en fichier Word ou Open-Office. Vu le contenu mature des descriptions des scénarios, je ne peux hélas pas les laisser en libre téléchargement.

WitchKing

Pour éviter les titres "pompeux" je signerai de ce pseudo restreint à moi-même.
Beautés Immortelles en fait représente un collectif de 3 co-auteurs, 2 gars 1 fille et aucune équivoque, la fille ayant au contraire une grande faculté à éviter au jeu de tomber dans le scabreux et l'autre gars à redonner un minimum de "réalisme" à mes envolées épiques.

[Beautés Immortelles]

Christoph me demande le but du jeu.
Fantasmer sur sa Rebelle, n'est effectivement pas le but. C'est le jeu en lui même...

JOUER, INCARNER ou FANTASMER ?

95% des joueurs que j'ai eu en tant que DM était des mecs hétéro. Leur proposer d'incarner des filles tendance bi dans un jeu où l'érotisme est présent au lieu de jouer des Macho Women with Guns/Sword/Magic frigide genre Red Sonja a soulevé des réticences. Même dans de l'AD&D classique avec des groupe mixte où chacun incarnait son sexe, il était difficile de faire de la romance sauf quand les joueur formaient un couple "officiel" dans la vie réelle. Du coup, Dragonlance n'était pas joué à fond.
J'ai donc laissé de côté l'idée d'incarner ? On incarne un personnage quand on dit JE en parlant de lui ou d'elle.
Dans mes exemples, je parle toujours de l'héroïne à la 3e personne. J'encourage d'ailleurs les joueurs masculins à faire de même. Le joueur ne doit pas voir son personnage comme son alter-ego, mais plutôt comme un être virtuel qu'il dirige. En général les geeks qui dirigent Lara Croft sont rarement des transexuels. Le joueur doit se considérer comme un assistant du metteur en scène (qui est le Maître de Jeu) ou l'agent d'une star (le personnage) qui lui dit ce qu'elle doit faire. Croyez vous que Paul Verhoeven qui dirigea Sharon Stone se soit à un moment quelconque identifiée à elle et eu des tentations transformiste ?
Pour éviter tout équivoque le MJ pourra par exemple confier 2 personnages à un joueur (le « PJ » principal et une servante voir 1 ou 2 esclave mâle) ou encore introduire le jeu en expliquant que les joueurs (réels) ont TOUS, à l'image de Baudelaire, eu une vie antérieure. Un Idéal dans lequel ils étaient amant de leur PJ, que notre monde de spleen n'est qu'un purgatoire où poètes déchus il vont, durant la partie tenter de se rappeler la légende de leur maîtresse qui vie toujours dans un coin de leur coeur.

LE BUT

Dans notre idée, gameplay et scénarios de LRBI doivent toujours se tourner vers un vrai choix de 3 voies ou fins alternatives correspondant aux valeurs du Royaume (massacre/soumission/alliance) et non l'entretient d'une illusion de libre arbitre chez des PJ que le MJ mène inéluctablement à leur destin fut-elle assouplie de participationnisme ou d'esprit pionnier.
voir l'article http://ptgptb.free.fr/0027/th101-2.htm
En gros l'un des deux protagonistes doit mourir ou soumettre sauf si les deux s'envoient en l'air. Une caricature de l'avenir de la société du XXIe siècle de plus en plus dominé par la violence, l'argent-pouvoir (forme actuel du tribu) et le sexe où les hommes politiques (ou non) ne seraient plus que les pantins de leurs maîtresses. Rien de neuf depuis Esther, Cléopatre, et Frédégonde.

Une danse de nymphes au clair de lune sur du Vivaldi ( ou orgie sur techno pour les joueurs hardcore) finale est-elle le happy-end à rechercher par les joueurs, vers lequel le MJ doit le guider ou les entraver ?

Pour les Courtisanes certainement, pour les autres pas si sur. L'ambiance et le roleplay de LRBI provient en grande partie des rivalité entre PJ. Une maîtresse devra logiquement plus chercher à accroître son pouvoir avec à défaut d'un esclave vassal soumis à sa merci dont elle peut retirer à loisir le pouvoir plutôt qu'un allié à ménager. Un guerrière (épéiste ou mage de combat) ne sentira son prestige augmenter que si elle lacère de sa lame (ou réduit en cendre) son ennemi avant de lui trancher la tête sous un ciel d'orage (qui a dit Highlander ?) à condition bien sur que les deux combattants se soit affrontés jusqu'à la limite de leur force. Mais la Guerrière n'aura donc nulle gloire face à celle qui n'est que charme fragile et donc paradoxe plus forte elle sera plus elle sera à la merci des plus faible.
Les relations ambigus entre la dominée soumise par amour finissant par y prendre un plaisir secret et la dominatrice qui ne pense qu'au sien et finit par s'attacher à celle qu'elle méprise et donc au final être dépendante d'elle, à la manière d'O et de son amant dans le roman de Pauline Réage. Cette valse des vices, où le désir l'emporte sur la violence qui l'emporte sur l'autorité qui impose ses désirs, changera des railleries entre le guerrier costaud sans cervelle et mage intello sans muscle croisant les sempiternelles querelles nano-elfiques.
Ce n'est pas tant vers la "victoire" que le MJ doit amener (ou contrer) les joueurs mais vers la description esthétique des choix façonnant leur histoire. Malgré le garde-fou des 3 valeurs et de la dualité, l'absence de règles de simulation rend l'obtention de la première bien trop arbitraire, mais si le MJ a la maîtrise de description des conséquences, cela reste les joueurs, via leur actes, qui ont le pouvoir de les déclencher ou non.

BUT DE LA CAMPAGNE INCLUSE
Il est à distinguer du but du (méta-)jeu qui peut faire jouer d'autres campagnes. Le PJ seront évidement au contact de la "Rébellion". Il peuvent se laisser CHARMER par ces idées, le but sera donc d'aider la Rebellion à mettre du boxon dans la Matriarchie. DOMINER l'ensemble en jouant un double jeu, utilisant la rébellion pour devenir de pire maîtresse. COMBATTRE la rebellion en suivant le ordres, maintenant et acceptant l'ordre établit.
C'est au PJ de se fixer leur défi. Principe des 3 fins alternatives, 3 voies du Royaume...

WitchKing

[edophoenix]

Salut WitchKing !
(au fait tu peux m'appeler edophoenix, edoph' ou Edouard, a choix.)

J'aime beaucoup la manière dont tu décris le rapport entre joueur et personnage ! est-ce que tu as déjà expérimenté si cette manière de faire jouer a une incidence sur le système ? Les rôlistes se comportent-ils d'une manière spécifique durant ces parties
(je pose la question en temps qu'ex-grand joueur de JDR sur forum, j'écrivais toujours mes posts à la 3e personne, et j'avais l'impression de participer à l'écriture collective d'un roman !)

[Christoph]

Hello

Ok, c'est cool, je vois que t'es déjà super au clair sur la structure de ton jeu ! Y a-t-il des points dont tu voudrais discuter avant de tester le jeu ? Ou l'avez-vous déjà testé ? Si c'est le cas, les règles du forum demandent que tu nous décrives un moment de jeu (ici c'est seulement pour les jeux jamais joués) qui nous permettrait de saisir l'aspect dont tu voudrais discuter, ou, si tu en es déjà au stade de la finalisation et de la publication (ce qui peut être un pdf gratuit aussi bien qu'un livre payant), tu peux aussi nous parler de cette étape-là.

[Beautés Immortelles]

Non je n'ai pas encore testé le jeu en scénario.
Entre co-auteur, nous avons seulement fait des combats, testé la création des persos.
Joué certains "instantanés" qui serve d'exemple, mais nous n'avons pas testé la campagne d'intro car au fur et à mesure que je l'écrivais, l'autre gars la lisait et n'en donnait ses impressions. Cela fait 2 WE que la fille doit la lire et me la commenter mais la demoiselle se fait attendre.
Si l'écriture est entièrement de moi, une bonne partie des idées sont d'eux. Donc leur faire tester la campagne n'aurait aucun sens. Je pourrai la faire tester par ma compagne dans la vie réelle, mets cela la mettrai mal à l'aise car si côté "statique" les descriptions suivent l’iconographie, côté mouvement elle fut ma muse.
Par exemple lorsque je décris la façon dont les héroïnes prennent un bain de minuit, la description de la façon dont la Courtisane lave ses cheveux sous une cascade est le souvenir de la première fois où j'ai vu ma compagne laver les siens. La façon "sportive" donc la guerrière le fait, correspond à un dernier plongeons à la mer qui fut suivit d'une douche prise à la va-vite car nous allions être en retard au repas à l’hôtel.
Paradoxalement je pense qu'un homme(joueur) sait mieux décrire, esthétiquement, l'attitude d'une femme qu'elle même ou qu'une autre femme (joueuse).
En effet l'homme va remarquer et donc penser à décrire ce qui sera oublié par une femme car naturel et anodin pour elle: rejeter sur le côté une mèche de cheveux, enfiler ses bottes en stretch en pointant le pied et en faisant glisser le tissu sur son mollet contracté puis le lisser comme on caresse une seconde peau.
Même les choses demandant de l'attention seront perçues différemment: dans des étirements après jogging, l'homme verra la ligne souple d'une jambe impeccablement tendue, la concernée en sentira surtout la douleur musculaire et la tension des tendons. Essoufflée, la joggeuse se concentrera sur sa respiration ou se contentera de laisser ses poumons travailler spontanément, l'homme verra une poitrine généreuse se gonfler et se relâcher, les gouttes de sueur perler dans l'échancrure du T-shirt et se rejoindre en un filet qui glisse entre ses seins comme une rivière entre deux collines

[Beautés Immortelles]

Si,si, en 2008, on le prévoyait pour cette année:
http://www.luisroyo.fr/divers_movie.php
http://www.royo-royo.com/luis-royo/blog ... alla--/27/
Je suis curieux de savoir quel était le scénario prévu ?

[Beautés Immortelles]

Mini test, mini problème

En affrontement COMbat vs COMbat: pas de problème, on peut prendre comme convention qu'en cas de fuite, le fuyard se prend une "attaque gratuite" où, il ne lance pas le dé. On peut aussi proposé au PJ qui vient de faire des dégats de les "échanger" contre une fuite en toute impunité: elle repousse son adversaire pour se dégager au lieu de frapper.
Par contre en DOMination vs DOM, c'est plus subtil à décrire. On peut penser à une insulte méprisante lancée dans le dos de celle qui se retire, une humiliation imprévue qui oblige à réfléchir.
Mais en CHArme vs CHArme ? quelqu'un peut me donner une meilleure idée que la charmeuse qui se colle au jupon de la fuyarde en hurlant "je t'aime ?"
En CHA vs COM, comment la charmeuse fait son backstab de la fuyarde ?
Voila de beau défis d'interprétation pour le MJ dans un système où les attribut et la personnalité se mélangent...

WitchKing

[Christoph]

Salut

Il y a un point qui n'est pas clair pour moi. Tu dis vouloir éviter l'illusion du libre-arbitre (même le participationnisme et l'esprit pionnier) et donc proposer de vraies issues parmi trois types. Jusque là pas de soucis, je ne vous aucune incohérence de principe. Je trouve même très intéressant de mettre ces contraintes et même de prévoir une telle chose qu'une fin nette pour un personnage joueur (plutôt que de suivre le mythe de la campagne sans fin).
Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi avec une structure aussi riche dans les principes du jeu, votre équipe voit quand même le besoin d'écrire une campagne. D'une part, comment éviter le participationnisme ou l'esprit pionnier dans ce cas ? D'autre part, vous coupez carrément l'herbe sous les pieds de cette structure si particulière des personnages et de l'univers qui s'articulent si « naturellement » en des situations intéressants.

Est-ce que tu peux m'éclairer à ce sujet s'il te plaît ?