Romaric Briand a écrit :globalement ce podcast n'a pas enregistré énormément de retours...
Bonjour
Effectivement, podcast pas sorti au meilleur moment pour moi. Je souhaite, en retard certes mais j'y tiens, vous faire part d'un extrait de correspondance entre Mark Van Oppen et Joe Haldeman, auteurs du roman et de la bédé inspirée des "guerres éternelles".
Je serai curieux de savoir ce que vous pensez des catégories qui vont être présenter et si ça peut s'adapter au jdr. Peut être aussi un sujet pour un futur podcast.
Mark : "il n'existe que 8 cavenas différents pour la fiction, sur lesquels se basent tous les récits :
roméo et juliette : un garçon rencontre une fille, ou inversement, et la perd, la retrouve, etc.
Orphée aux enfers : la quête de quelqu'un ou de quelque chose qui a disparu
cendrillon : le Bien triomphe, malgré les difficultés au cours du récit
Faust : la faute qui doit être expiée, le Destin qui frappe tôt ou tard
Circé : la femme fatale, l'araignée et la mouche...
Achille : le défaut caché qui met en danger le héros
Tristan et Iseult : le triangle classique
Le juif errant : le voyageur qui n'attendra jamais son but
Un certain Robin Blake a voulu vérifier si cette théorie tenait debout. Il a examiné le nombre de ces situations archétypales dans les classiques du cinéma. Il n'a trouvé qu'un seul film qui les rassemble toutes les huitn et il a trouvé Casablanca."
Joe : "Il existe d'autres listes, l'une d'entre elles distingue trois situations : l'homme en conflit avec les circonstances, l'homme en conflit avec un ou plusieurs autres hommes, l'homme en conflit avec lui-même.
Norman Friedman fait d'autre part la différence entre les histoires de chasse au trésor, les histoires d'hommes et les histoires d'esprit. Je pense en fait qu'une bonne histoire contient plusieurs de ces éléments.
Quand j'écris un récit, je ne pense pas du tout à ces choses-là. Nous plaçons un personnage intéressant dans une situation intéressante, et nous voyons bien ce qu'il advient.
Comme enseignant, je vois toujours revenir les deux problèmes les plus courants des débutants : soit l'histoire se révèle tout simplement insoluble, et son auteur s'en sort par une médiocre pirouette à la fin de son récit, soit, au bout de deux pages, on devine déjà comment ça va se terminer. Dans ces deux cas, je les laisse de côté, parce qu'elles révèlenet un manque de talent."
Pour la dernière remarque, le jdr est différent du roman, point abordé dans le podcast. Je soulève qu'en jdr, ça peut rester insoluble car les joueurs ne trouvent pas la solution (= fin du scéno, mission ratée), et que la narration partagée peut éviter la deuxième option, à savoir deviner comment ça va se terminer.
ah oui aussi : la liste des 3 conflits, je me la garde pour mon jeu inspiré de dogs !