Blog de la Cellule et Podcasts !

[Thomas Munier]

Une problémaquoi ?

[Frédéric]

:)

[Romaric Briand]

globalement ce podcast n'a pas enregistré énormément de retours...

[JeePee]

Pas de podcast aujourd'hui ??? snif !

[Romaric Briand]

cet après-midi seulement ^^
Je viens juste de finir de le monter et de le réécouter ^^
Il y avait du travail. Podcast de fin de soirée = podcast difficile à monter (en effet il fallait enlever pas mal de silences)
patience patience ^^

[Schultz (Jérôme S.)]

Ok ! on patiente !
Par le fait, meme s'il n'a pas eu beaucoup de commentaires, le podcast précédent était excellent j'ai trouvé !

[JeePee]

Patience... jeune padawan... patience !

[Steve J]

globalement ce podcast n'a pas enregistré énormément de retours...

Il s'agissait d'un podcast intéressant mais assez éloigné de mes pratiques actuelles. Même si j'ai déjà participé à un concours de scénarios (sur forum), je n'en écris plus et à vrai dire n'en prépare presque plus (difficile d'éviter le truc impossible avant le petit déjeuner). Je suppose que je ne suis pas le seul dans ce cas ici.

Ce podcast m'a quand même plongé dans une certaine perplexité quand à ce que le dispositif d'évaluation mis en place révélait sur ce que les organisateurs pensaient du JDR.
Je m'explique. En organisant les évaluations, plusieurs catégories ont été créées avec chacune une sous-note. Qualité de la rédaction, qualité de la partie, développement des PNJs, complexité des concepts philosophiques mis en œuvre, qualité de l'intrigue (je ne me souviens plus exactement des catégories et je peux me tromper). Cette démarche me renvoyait aux tests de la plupart des magazines de jeux vidéo que je lisais dans mon enfance (durée de vie, maniabilité, graphisme, etc). En fait elle renvoi même aux test de produits techniques de la presse spécialisée (appareils photos, voitures,...).
Le JDR gagnerait à sortir de cette logique de "test" pour aller vers une logique de critique. En somme accepter qu'un scénario de JDR est plus une œuvre qu'un produit et qu'il est plus que la somme de ses qualités de rédaction, ses qualités d'univers et ses qualités de problématiques. Tout le monde trouverait absurde qu'une critique cinématographique sépare son jugement en note (qualité du jeu des acteurs, qualité des effets spéciaux, qualité des dialogues,...), on attend du critique qu'il prenne partie et défende/attaque la vision du cinéma qu'il perçoit dans le film. En cela je pense que la note subjective reste la façon la plus la plus juste et la plus simple de critiquer un scénario de JDR.

*Le terme créé une ambiguïté, il faut bien-sûr tester les jeux.

[Romaric Briand]

Je suis d'accord avec toi Steve à 200% ! C'est un peu ce que j'ai essayé de défendre toute la journée de la convention. Au final je crois que j'ai bien été entendu. Je pense que les choses se mettent en place pour faire lentement changer les mentalités sur ce point. ^^

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Nouveau podcast sur Le Blog de la Cellule !

Ce mois-ci, pour la sortie de Sens Néant, nous consacrons notre podcast à un "One Shot" sur le jeu. Enregistré fin Janvier, en compagnie d'Emmanuelle, de Simon et de Coline (les auteurs de Teocali), ce podcast revient sur l'un des derniers tests effectués avant la sortie officielle du dernier opus de Sens. Après une brève présentation de l'univers et du système de Sens Néant, nous établissons un catalogue des points forts et des points faibles du jeu.

Sens demande-t-il beaucoup de travail au meneur ? Demande-t-il un temps d'adaptation pour les joueurs ? Quelle est l'ambiance du jeu ? Celle-ci est-elle bien rendue par le système de jeu ? Les révélations de Sens sont-elles au rendez-vous ou sont elles décevantes ? Finalement, nous concluons par une discussion passionnante autour des difficultés que je rencontre à discuter de mon propre jeu. L'auteur est-il toujours le mieux placer pour parler de son propre jeu ? De bonnes problématiques pour ce premier podcast sur Sens Néant !

http://cellulis.blogspot.fr/2013/02/podcast-n33-one-shot-de-sens-neant.html
(Durée 01 : 35 : 38)

Merci de votre fidélité ! A la semaine prochaine, pour un nouveau podcast !

[JeePee]

Merci... On va écouter ça !

[Frédéric]

Steve J : Ah mais oui, ton analyse est très bonne, c'est exactement ça le point fondamental dans la discussion sur la critique de JDR. Merci.

[JeePee]

Podcast difficile à suivre. J'ai dû me forcer un peu pour en finir l'écoute. C'était intéressant mais j'ai trouvé que Romaric en faisait un peu trop; ça sent l'auto-promo je trouve.
Peut-être pas assez de recul de l'auteur par rapport à son jeu.
Les participants auraient peut-être été plus prolixes si l'auteur n'avait pas été présent? Ou me trompe-je?

[Romaric Briand]

C'est noté Jeepee !
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Nouveau podcast sur Le Blog de la Cellule ! Un One Shot sur Kuro.

Ce jeu, inspiré de Ghost in the Shell, de Blade Runner, d'Akira et de Silent Hill possède d'excellentes intentions. Malheureusement, Kuro échoue à procurer les expériences promises. Les auteurs de Kuro ont commis l'erreur de sous-estimer l'importance du système de jeu et du système de résolution. Ces deux derniers ne supportent aucune des thématiques proposées. Les superbes illustrations et les quelques textes d'ambiance bien écrits ne suffiront pas à transporter les joueurs.

Avec Thomas, Flavie et Jeff nous faisons le point d'une partie de Kuro extrêmement décevante. Nous tentons d'en expliquer les causes. L'ouvrage est critiqué par des connaisseurs. En effet, Jeff et Thomas nous parleront également de leurs frustrations en tant que consommateurs de la gamme Kuro et de sa campagne.

http://cellulis.blogspot.fr/2013/03/podcast-one-shot-n18-kuro.html
(Durée 01 : 16 : 15)

Merci de votre fidélité ! A la semaine prochaine pour un prochain podcast !

[Frédéric]

Putain, les amis, vous avez taillé le jeu en pièces pendant 1h !
Sérieusement, si je lisais ou entendait un jour une telle critique d'un de mes jeux, je crois que j'en pleurerais.
J'ai le sentiment que vous faites le procès d'une vision du JDR plutôt répandue dont Kuro n'est qu'un représentant parmi tant d'autres (c'est assez clair dans le discours de Rom). Je vous rejoins complètement, mais alors, quand vous découpez un steak, vous y allez à la tronçonneuse ! ;)

[shiryu]

globalement ce podcast n'a pas enregistré énormément de retours...

Bonjour
Effectivement, podcast pas sorti au meilleur moment pour moi. Je souhaite, en retard certes mais j'y tiens, vous faire part d'un extrait de correspondance entre Mark Van Oppen et Joe Haldeman, auteurs du roman et de la bédé inspirée des "guerres éternelles".
Je serai curieux de savoir ce que vous pensez des catégories qui vont être présenter et si ça peut s'adapter au jdr. Peut être aussi un sujet pour un futur podcast.

Mark : "il n'existe que 8 cavenas différents pour la fiction, sur lesquels se basent tous les récits :
roméo et juliette : un garçon rencontre une fille, ou inversement, et la perd, la retrouve, etc.
Orphée aux enfers : la quête de quelqu'un ou de quelque chose qui a disparu
cendrillon : le Bien triomphe, malgré les difficultés au cours du récit
Faust : la faute qui doit être expiée, le Destin qui frappe tôt ou tard
Circé : la femme fatale, l'araignée et la mouche...
Achille : le défaut caché qui met en danger le héros
Tristan et Iseult : le triangle classique
Le juif errant : le voyageur qui n'attendra jamais son but
Un certain Robin Blake a voulu vérifier si cette théorie tenait debout. Il a examiné le nombre de ces situations archétypales dans les classiques du cinéma. Il n'a trouvé qu'un seul film qui les rassemble toutes les huitn et il a trouvé Casablanca."

Joe : "Il existe d'autres listes, l'une d'entre elles distingue trois situations : l'homme en conflit avec les circonstances, l'homme en conflit avec un ou plusieurs autres hommes, l'homme en conflit avec lui-même.
Norman Friedman fait d'autre part la différence entre les histoires de chasse au trésor, les histoires d'hommes et les histoires d'esprit. Je pense en fait qu'une bonne histoire contient plusieurs de ces éléments.
Quand j'écris un récit, je ne pense pas du tout à ces choses-là. Nous plaçons un personnage intéressant dans une situation intéressante, et nous voyons bien ce qu'il advient.
Comme enseignant, je vois toujours revenir les deux problèmes les plus courants des débutants : soit l'histoire se révèle tout simplement insoluble, et son auteur s'en sort par une médiocre pirouette à la fin de son récit, soit, au bout de deux pages, on devine déjà comment ça va se terminer. Dans ces deux cas, je les laisse de côté, parce qu'elles révèlenet un manque de talent."

Pour la dernière remarque, le jdr est différent du roman, point abordé dans le podcast. Je soulève qu'en jdr, ça peut rester insoluble car les joueurs ne trouvent pas la solution (= fin du scéno, mission ratée), et que la narration partagée peut éviter la deuxième option, à savoir deviner comment ça va se terminer.

ah oui aussi : la liste des 3 conflits, je me la garde pour mon jeu inspiré de dogs !