Je viens de lire cet article sur PTGPTB :
[url=http://ptgptb.free.fr/0026/narrativ.htm]Les narrativistes : une nouvelle race de Grosbills ?
Par Max Cairnduff
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Je suis sidéré de voir à quel point mon expérience narrativiste semble aux antipodes de celle qu'il décrit.
Il prend pour exemple des jeux tels que Wushu (je ne vois pas grand chose de narrativiste dans ce jeu).
Il tire une citation de Ron décontextualisée et sans s'inquiéter du fait qu'elle pourrait simplement critiquer le fait que le jeu cité (Godlike) ne précise pas dans son contenu de l'intérêt pour le MJ de faire le choix d'utiliser des TOG ou non.
Il parle de l'absence d'échec dans les films et histoires en général comme dans les jeux narrativistes, je ne suis pas du tout d'accord !
Quand Selma tue son ami qui lui a volé son argent dans Dancer in the Dark, ce n'est pas un échec ?
Quand l'équipe du Bebop perd sa prime parce qu'elle se fait descendre par des mafieux, ce n'est pas un échec ?
Quand les flics de Memories of murder laissent partir le sérial killer parce qu'ils n'ont pas de quoi l'inculper, ce n'est pas un échec ?
Ce que ce cher Max Cairnduff n'a pas compris, c'est que si le personnage d'une histoire échoue dans ses actions, l'histoire elle, ne peut pas se permettre d'échouer ! Elle doit remplir son rôle coûte que coûte.
Et un jeu narrativiste est sensé permettre aux joueurs de vivre des histoires intéressantes au delà de la simple considération de l'échec et de la réussite. Mais je crains que sa filmothèque soit quelque peu inintéressante si les personnages y réussissent toujours ce qu'ils entreprennent*.
*ça me fait penser à Ocean's eleven, film inintéressant au possible parce que les personnages ne ratent jamais rien de ce qu'ils entreprennent. Seul le niveau de la performance est importante car elle crée du spectaculaire... et moi le spectaculaire...
C'était le coup de gueule de Fred