(Je donne chaque semaine 2 x 45 minutes d'activités créatives et ludiques. En un mot, je donne du JdR à mes élèves une fois par semaine. J'ai décidé de partager ici mon expérience de travail semaine après semaine.)
Aujourd'hui première séance d'ACL, les élèves sont 5 garçons. En me basant sur la pratique de JdR préventif, j'ai décidé de partir de zéro, rien du tout, nada : on va construire le jeu ensemble avec mes élèves.
Tout d'abord, je leur ai distribué chacun une feuille. Je leur explique en gros ce qu'est un JdR (ils ne semblent pas vraiment connaitre si ce n'est les RPG informatiques) et leur demande d'écrire individuellement sur leur feuille dans quel genre d'univers ils veulent évoluer. S'en suit une mise en commun.
Les attentes sont diverses : manga Dragon ball, médiéval fantastique, futuriste space opera ou réaliste, il y avait même des ninja. Je mets en évidence les points qui reviennent le plus souvent pour déterminer les grande lignes de l'univers qui sera :
- Futuriste
- Magique
- en guerre
- comique
Je leur propose qu'ils jouent un équipage dans un vaisseau. Ils sont ok. Je leur demande alors de dessiner le vaisseau qu'ils souhaitent avoir, individuellement. Je leur dis ensuite que nous voterons pour le vaisseau que l'on retiendra.
Je vois qu'ils se donnent tous à fond et je décide de changer les règles en cours de route. On ne votera pas mais on tirera au sort.
Le vaisseau est ainsi choisi : Il est armée d'une fraiseuse et d'une batte de baseball géante, son nom est inscrit sur la coque : LES KING DE L'ESPACE (sic)
On détermine ensuite ce qu'ils feront avec leur faiseau : ils veulent être chasseurs de primes.
Ils décident alors quel perso ils veulent jouer. Il y a
- une grosse brute
- un espion
- un pilote
- un armurier (celui qui s'occupe de l'armement du vaisseau, etc.)
- un mécano
Je leur demande alors de dessiner leur perso. La leçon s'arrête alors qu'ils n'ont pas encore tous terminé leur dessin.
L'ACL démarre donc plutôt bien. Les élèves étaient passionnés (ils n'ont pas vu le temps passer) et c'est de bon augur pour la suite.
Lors de la prochaine séance, je vais démarer l'aventure avec un scénario. Il me reste à l'imaginer et dès que des problèmes se poseront à nous, nous construirons le système.
Mais je pense que je vais leur demander de préciser un peu plus leurs persos, mais je ne sais pas encore totalement comment.
[ACL 1] Ce n'est qu'un début...
45 message(s)
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[ACL 1] Ce n'est qu'un début...
par Lionel (Nonène) » 24 Août 2010, 12:05
- Lionel (Nonène)
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[ACL 2] J'débute mais ça va saigner...
par Lionel (Nonène) » 31 Août 2010, 15:51
2ème séance d'activité créative et ludique.
Nous avons donc commencer les aventures :
- sans système de simulation établi
- sans scénario établi (je me sentais bien d'improviser et j'ai été éclairé pour une première)
Nous avions :
- les grandes lignes de l'univers
- la fonction du groupe de personnages et les très grandes lignes de leur rôle.
Tout d'abord, j'ai dû intégrer un nouvel élève qui n'était pas là à la première séance. Il a choisi de jouer la femme de ménage du groupe (idée originale)
Ensuite j'ai cadré et l'univers a commencé à s'approndir durant la partie.
Le groupe est sur Alpha-Prime, planète centrale de l'empire galactique. La description est assez animée (en fait la planète est une jumelle de Trantor du "cycle de Fondation")
Je leur parle de la fonction administrative et militaire de la planète-ville. Je leur parle vaguement de l'Empereur et de ses troupes, les "Gigamarines" (5 millions sur la planète) et les prêtres "Imperators".
Je leur explique qu'ils sont actuellement sans le sou après avoir épuisé l'argent de leur dernière prise et qu'il va leur faloir trouver de l'argent rapidement.
Très rapidement, ils partent sur des délirs de piraterie plutôt que de chasser des primes (ce qui aurait été plus logique). Mais tout à coup, ils se décident par un pillage en règle du palais impérial. Je leur explique que je suis sceptique sur leur réussite mais ils n'ont pas froid aux yeux.
Deux joueurs prennent alors l'intiative et veulent infiltrer le palais. Nous arrivons à un blocage et je leur demande comment on pouvait imaginer un système qui puisse définir l'échec ou la réussite. Ils semblent tomber des nues : ils partaient du principe au début que toute action réussissait automatiquement (je pense plutôt qu'ils n'avaient pas beaucoup réfléchi à la question). Je leur demande alors de réfléchir sur comment "simuler" ou décider de la réussite ou de l'échec.
C'est un peu technique et ils ont du mal à comprendre ce que j'attends d'eux. Il y a visiblement une confusion entre EJ et HJ. Je leur donne alors un exemple de méthode utilisant le hasard, pile ou face. Ils complètent la liste de manière assez intéressante : tirage de carte (poker), dés, tirage au sort, vote, défis (celui qui parvient à faire quelque chose HJ obtient le privilège de raconter la suite). Ils parlent également des qualifications des personnages mais ne s'arrête pas vraiment à ça.
Je me suis dit que je pourrais leur laisser 30 minutes pour qu'ils décident d'un système entre eux. Grande erreur, sans cadrage et avec le peu de références qu'ils ont, c'est trop difficile. Je me rends compte de mon erreur et je rentre dans l'arène. Le joueur qui a le premier conflit décide qu'il veut lancer un d6 contre moi, le plus haut score gagne. Nous partons sur une base minime de système.
Les élèves ont plus de chance que moi au dé et parviennent à entrer par effraction dans le jardin du palais de l'empereur. Mais ils ont l'impression d'être coincés. Les personnages qui n'ont pas tenté d'infiltrer le palais décident de se lancer dans une opération de diversion. Ils décident de faire sauter l'arsenal des Gigamarines (ils ont toujours pas froid aux yeux).
La femme de ménage arrive à s'infiltrer par les conduits d'aération et pose les bombes "télécommandées" préparées par l'armurier du groupe. Elle se fait choper par les Gigamarines lorsqu'elle tente de sortir du batiment. Elle menace de tout faire sauter si ils la touchent. Un prètre arrive sur les lieux (un genre de dark prètre) et parvient à faire disfonctionner le système télécommandé par magie (improvisation heureuse : les prètres imperators contrôlent magiquement la technologie). L'armurier fait sauter le batiment avec sa propre télécommande et la ménagère se fait engloutir sous les gravats.
Pour finir, les deux mecs dans le jardin se font allumer par des Gigamarines de garde et sont flanqué dans le Guantanamo local. Ils essayent de se justifier mais ils sont malhabiles et on les prend pour des responsables de l'attentat de l'arsenal. Pas de retour possible.
Entre temps, un des joueurs fait un petit solo avec son personnage pour se renseigner de où sont ses camarades. Il s'invente un passé de Gigamarine et des contacts qu'ils peuvent l'informer. Il en rencontre un dans un bar (bon moment roleplay avec un élève qui s'improvise un accent indéfinissable).
La partie s'achève ainsi. 3 personnages sur 6 sont HS en moins d'une heure.
Je leur propose de recommencer une nouvelle partie la prochaine fois avec de nouveau personnages. Nous choisissons déjà un nouveau faisseau parmi les dessins qu'ils avaient fait la fois précédente. Le nouveau groupe est toujours des chasseurs de prime et nous aurons :
- Un médecin (ils se sont dit que ça pourrait être pratique)
- Un ancien Gigamarine tireur d'élite
- Un Espion
- Un pilote fou, un peu drogué
- Un magicien du feu (je ne voulais pas qu'il puisse faire n'importe quoi. J'ai donc approfondis l'univers avec un système de magie élémentaire (primitive) et une magie technologique (imperator)
- Un mécano
Nous avons également décidé d'approfondir un petit peu le système en créant deux "atouts" par personnages. L'utilisation d'un atout permet de lancer une deuxième fois le dé en cas d'échec (l'idée vient des élèves).
Je vais également intégrer une petit réserve de jeton pour tout le groupe. L'utilisation d'un jeton permettra une réussite automatique dans une action. Cela répond à une demande des élèves mais le système provient de moi-même.
Quelques remarques :
- Le groupe est encore à ses débuts et il faut encore que tout le monde accorde ses violons. Cela crée un peu un doux chahut et un manque de coordination entre les joueurs et entre les personnages.
- Le plaisir de jouer est présent. C'est très bon signe.
- Cette partie, rapidement avortée, a été une bonne expérience pour mettre des limites aux joueurs. C'est une chose bénéfique car ça permet de cadrer ce qui est possible ou non. Ca a permis de placer mes propres exigeances de jeu de manière discrète (On ne tue pas l'empereur facilement, si ça avait été le cas, de mon point de vue, je n'aurais plus accorder aucune crédibilité à l'univers). Cette partie a donc permis d'approfondir l'univers d'une part mais également les règles intrinsèques de l'aventure. Ca permet de recommencer sur une meilleure base avec des bases plus solides.
- NON, le dirigisme n'est pas naturel en JdR. Les élèves ont eu la volonté d'approfondir eux-même l'univers en trouvant ça naturel et ajoutant des détails. Par exemple, ce sont eux qui ont totalement imaginé à quoi ressemblait l'arsenal.
- Le méta-jeu était très présent. Ils reviennent très souvent sur ce qu'ils avaient dit et adaptent l'univers par rapport à ce qu'ils entendent dans d'autres scènes. Ce n'est pas encore problématique et ça crée un certain dynamisme. Mais j'espère que ça va peu à peu diminuer car ça pourrait gacher certains aspects que j'aimerais développer de l'activité.
Nous avons donc commencer les aventures :
- sans système de simulation établi
- sans scénario établi (je me sentais bien d'improviser et j'ai été éclairé pour une première)
Nous avions :
- les grandes lignes de l'univers
- la fonction du groupe de personnages et les très grandes lignes de leur rôle.
Tout d'abord, j'ai dû intégrer un nouvel élève qui n'était pas là à la première séance. Il a choisi de jouer la femme de ménage du groupe (idée originale)
Ensuite j'ai cadré et l'univers a commencé à s'approndir durant la partie.
Le groupe est sur Alpha-Prime, planète centrale de l'empire galactique. La description est assez animée (en fait la planète est une jumelle de Trantor du "cycle de Fondation")
Je leur parle de la fonction administrative et militaire de la planète-ville. Je leur parle vaguement de l'Empereur et de ses troupes, les "Gigamarines" (5 millions sur la planète) et les prêtres "Imperators".
Je leur explique qu'ils sont actuellement sans le sou après avoir épuisé l'argent de leur dernière prise et qu'il va leur faloir trouver de l'argent rapidement.
Très rapidement, ils partent sur des délirs de piraterie plutôt que de chasser des primes (ce qui aurait été plus logique). Mais tout à coup, ils se décident par un pillage en règle du palais impérial. Je leur explique que je suis sceptique sur leur réussite mais ils n'ont pas froid aux yeux.
Deux joueurs prennent alors l'intiative et veulent infiltrer le palais. Nous arrivons à un blocage et je leur demande comment on pouvait imaginer un système qui puisse définir l'échec ou la réussite. Ils semblent tomber des nues : ils partaient du principe au début que toute action réussissait automatiquement (je pense plutôt qu'ils n'avaient pas beaucoup réfléchi à la question). Je leur demande alors de réfléchir sur comment "simuler" ou décider de la réussite ou de l'échec.
C'est un peu technique et ils ont du mal à comprendre ce que j'attends d'eux. Il y a visiblement une confusion entre EJ et HJ. Je leur donne alors un exemple de méthode utilisant le hasard, pile ou face. Ils complètent la liste de manière assez intéressante : tirage de carte (poker), dés, tirage au sort, vote, défis (celui qui parvient à faire quelque chose HJ obtient le privilège de raconter la suite). Ils parlent également des qualifications des personnages mais ne s'arrête pas vraiment à ça.
Je me suis dit que je pourrais leur laisser 30 minutes pour qu'ils décident d'un système entre eux. Grande erreur, sans cadrage et avec le peu de références qu'ils ont, c'est trop difficile. Je me rends compte de mon erreur et je rentre dans l'arène. Le joueur qui a le premier conflit décide qu'il veut lancer un d6 contre moi, le plus haut score gagne. Nous partons sur une base minime de système.
Les élèves ont plus de chance que moi au dé et parviennent à entrer par effraction dans le jardin du palais de l'empereur. Mais ils ont l'impression d'être coincés. Les personnages qui n'ont pas tenté d'infiltrer le palais décident de se lancer dans une opération de diversion. Ils décident de faire sauter l'arsenal des Gigamarines (ils ont toujours pas froid aux yeux).
La femme de ménage arrive à s'infiltrer par les conduits d'aération et pose les bombes "télécommandées" préparées par l'armurier du groupe. Elle se fait choper par les Gigamarines lorsqu'elle tente de sortir du batiment. Elle menace de tout faire sauter si ils la touchent. Un prètre arrive sur les lieux (un genre de dark prètre) et parvient à faire disfonctionner le système télécommandé par magie (improvisation heureuse : les prètres imperators contrôlent magiquement la technologie). L'armurier fait sauter le batiment avec sa propre télécommande et la ménagère se fait engloutir sous les gravats.
Pour finir, les deux mecs dans le jardin se font allumer par des Gigamarines de garde et sont flanqué dans le Guantanamo local. Ils essayent de se justifier mais ils sont malhabiles et on les prend pour des responsables de l'attentat de l'arsenal. Pas de retour possible.
Entre temps, un des joueurs fait un petit solo avec son personnage pour se renseigner de où sont ses camarades. Il s'invente un passé de Gigamarine et des contacts qu'ils peuvent l'informer. Il en rencontre un dans un bar (bon moment roleplay avec un élève qui s'improvise un accent indéfinissable).
La partie s'achève ainsi. 3 personnages sur 6 sont HS en moins d'une heure.
Je leur propose de recommencer une nouvelle partie la prochaine fois avec de nouveau personnages. Nous choisissons déjà un nouveau faisseau parmi les dessins qu'ils avaient fait la fois précédente. Le nouveau groupe est toujours des chasseurs de prime et nous aurons :
- Un médecin (ils se sont dit que ça pourrait être pratique)
- Un ancien Gigamarine tireur d'élite
- Un Espion
- Un pilote fou, un peu drogué
- Un magicien du feu (je ne voulais pas qu'il puisse faire n'importe quoi. J'ai donc approfondis l'univers avec un système de magie élémentaire (primitive) et une magie technologique (imperator)
- Un mécano
Nous avons également décidé d'approfondir un petit peu le système en créant deux "atouts" par personnages. L'utilisation d'un atout permet de lancer une deuxième fois le dé en cas d'échec (l'idée vient des élèves).
Je vais également intégrer une petit réserve de jeton pour tout le groupe. L'utilisation d'un jeton permettra une réussite automatique dans une action. Cela répond à une demande des élèves mais le système provient de moi-même.
Quelques remarques :
- Le groupe est encore à ses débuts et il faut encore que tout le monde accorde ses violons. Cela crée un peu un doux chahut et un manque de coordination entre les joueurs et entre les personnages.
- Le plaisir de jouer est présent. C'est très bon signe.
- Cette partie, rapidement avortée, a été une bonne expérience pour mettre des limites aux joueurs. C'est une chose bénéfique car ça permet de cadrer ce qui est possible ou non. Ca a permis de placer mes propres exigeances de jeu de manière discrète (On ne tue pas l'empereur facilement, si ça avait été le cas, de mon point de vue, je n'aurais plus accorder aucune crédibilité à l'univers). Cette partie a donc permis d'approfondir l'univers d'une part mais également les règles intrinsèques de l'aventure. Ca permet de recommencer sur une meilleure base avec des bases plus solides.
- NON, le dirigisme n'est pas naturel en JdR. Les élèves ont eu la volonté d'approfondir eux-même l'univers en trouvant ça naturel et ajoutant des détails. Par exemple, ce sont eux qui ont totalement imaginé à quoi ressemblait l'arsenal.
- Le méta-jeu était très présent. Ils reviennent très souvent sur ce qu'ils avaient dit et adaptent l'univers par rapport à ce qu'ils entendent dans d'autres scènes. Ce n'est pas encore problématique et ça crée un certain dynamisme. Mais j'espère que ça va peu à peu diminuer car ça pourrait gacher certains aspects que j'aimerais développer de l'activité.
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Re: [ACL 1] Ce n'est qu'un début...
par Christoph » 31 Août 2010, 16:29
Hello Lionel
Comme le deuxième message est la suite du premier, je me suis permis de fusionner en un seul fil, afin que le tout respecte les règles de la rubrique, à savoir de parler d'une partie (le premier est de la préparation, ce dont on peut traiter si on s'engage à faire un rapport dans le mois). C'est juste de l'administration, pas de soucis, le rapport est par ailleurs très bon.
Comme le deuxième message est la suite du premier, je me suis permis de fusionner en un seul fil, afin que le tout respecte les règles de la rubrique, à savoir de parler d'une partie (le premier est de la préparation, ce dont on peut traiter si on s'engage à faire un rapport dans le mois). C'est juste de l'administration, pas de soucis, le rapport est par ailleurs très bon.
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Re: [ACL 1] Ce n'est qu'un début...
par Frédéric » 04 Sep 2010, 15:46
Oui, super rapport de partie !
Excellente manière de lier En jeu et Hors jeu.
En le lisant, j'étais embarqué dans ton travail. As-tu déjà fait jouer certains d'entre eux avant cette partie ?
Excellente manière de lier En jeu et Hors jeu.
En le lisant, j'étais embarqué dans ton travail. As-tu déjà fait jouer certains d'entre eux avant cette partie ?
- Frédéric
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Re: [ACL 1] Ce n'est qu'un début...
par Lionel (Nonène) » 04 Sep 2010, 18:22
Non, c'est des élèves qui n'ont jamais joué à un JdR de table.
Merci pour vos remarques.
Merci pour vos remarques.
- Lionel (Nonène)
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Re: [ACL 1] Ce n'est qu'un début...
par ShamZam » 06 Sep 2010, 11:53
Rappelle-moi c'est quoi ton boulot ? D'un coups j'ai des envies de reconversion !
Une très belle initiative donc dont j'apprécie beaucoup le traitement.
Tu parles d'un élève qui s'est créé un accent, qu'en est-il des autres ? Comment se comportent-ils ? Se surjouent-ils ?
Une très belle initiative donc dont j'apprécie beaucoup le traitement.
Tu parles d'un élève qui s'est créé un accent, qu'en est-il des autres ? Comment se comportent-ils ? Se surjouent-ils ?
Alex
studio Gobz'Ink : Arlequin (AGONE), bestYoles, CARTOM, Drôles d'étoiles et Eclipse
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Re: [ACL 1] Ce n'est qu'un début...
par Lionel (Nonène) » 06 Sep 2010, 18:57
Je suis enseignant de préapprentissage. Sinon, je cherche un successeur pour mon travail. Ca signifie que j'animerai ce cours que cette année scolaire (peut-être même qu'un seul semestre).
Donc s'il y a des gens intéressés... j'en serais heureux.
Non, les autres joueurs n'interprètent pas vraiment leur personnage à la première personne. Mais je crois qu'une première partie ne permet pas d'approfondir encore suffisamment les personnages pour qu'ils soient vraiment différenciés dans la tête des joueurs (et dans ma tête aussi).
Donc s'il y a des gens intéressés... j'en serais heureux.
Non, les autres joueurs n'interprètent pas vraiment leur personnage à la première personne. Mais je crois qu'une première partie ne permet pas d'approfondir encore suffisamment les personnages pour qu'ils soient vraiment différenciés dans la tête des joueurs (et dans ma tête aussi).
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Re: [ACL 1] Ce n'est qu'un début...
par ShamZam » 06 Sep 2010, 19:57
Ouah ! Jamais entendu parlé de cette profession. Elle existe aussi en France ?
Dans quel cadre et quels buts pédagogiques leur fais-tu faire du JDR ? J'ai l'impression que tu l'as déjà expliqué mais dans ce cas je l'ai oublié. Un petit lien vers où tu l'as dit m'ira très bien, bien entendu.
Quand j'étais ado, je m'identifiait bien trop à mes personnages. On en avait discuté un peu mais moi perso, avec des mômes j'aurais plutôt tendance à leur faire incarner des personnages forcément dissociables d'eux. Avec mes seuls gamins de colo (1 colo avec un staff de merde (j'en faisais pê partis !) mais des gamins en or), j'avais opté pour des êtres du petit peuple par exemple.
Dans quel cadre et quels buts pédagogiques leur fais-tu faire du JDR ? J'ai l'impression que tu l'as déjà expliqué mais dans ce cas je l'ai oublié. Un petit lien vers où tu l'as dit m'ira très bien, bien entendu.
Quand j'étais ado, je m'identifiait bien trop à mes personnages. On en avait discuté un peu mais moi perso, avec des mômes j'aurais plutôt tendance à leur faire incarner des personnages forcément dissociables d'eux. Avec mes seuls gamins de colo (1 colo avec un staff de merde (j'en faisais pê partis !) mais des gamins en or), j'avais opté pour des êtres du petit peuple par exemple.
Alex
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Re: [ACL 1] Ce n'est qu'un début...
par Lionel (Nonène) » 07 Sep 2010, 11:57
Pas d'ACL aujourd'hui pour des raisons d'organisations de la classe et d'activités externes.
Je n'ai pas le temps tout de suite pour répondre à ta question sur mon emploi (ça prendrait de nombreux paragraphes). Je vais le faire quand j'aurai le temps, je pense que ça permettrait d'avoir une meilleure lecture de mon activité.
Je n'ai pas le temps tout de suite pour répondre à ta question sur mon emploi (ça prendrait de nombreux paragraphes). Je vais le faire quand j'aurai le temps, je pense que ça permettrait d'avoir une meilleure lecture de mon activité.
- Lionel (Nonène)
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Re: [ACL 1] Ce n'est qu'un début...
par ShamZam » 07 Sep 2010, 13:37
Pas de soucis Lionel, c'est quand tu peux.
Alex
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Re: [ACL 1] Ce n'est qu'un début...
par Lionel (Nonène) » 08 Sep 2010, 15:06
Parenthèse pour expliquer mon travail.
En Suisse, la scolarité obligatoire est de 9 ans et les élèves terminent en principe vers 15-16 ans. Ensuite contrairement à certains pays, la formation scolaire de type gymnasial/lycée n'est pas ouvert à tous. Deux possibilités s'offrent aux jeunes :
- Entrer dans une école à plein temps (lycée, écoles techniques, etc.). Pour cela, il faut soit avoir de bonnes note à la sortie de l'école obligatoire soit réussir des examens d'entrée.
- Soit débuter un apprentissage, donc une formation duale (moitié en entreprise, moitié à l'école). Pour cela, il faut trouver un patron qui t'engage pour un apprentissage.
Le système fonctionne globalement bien mais il reste toujours un certain nombre d'élèves qui :
- ont loupé les délais d'inscription aux écoles
- ont un trop faible niveau scolaire pour entrer dans les écoles
- n'ont pas trouvé de place d'apprentissage (soit parce qu'ils ne se sont pas bougé pour en trouver une soit parce que leur niveau scolaire est insuffisant)
Pour ces gens, je vous rassure, on ne les laisse pas à la rue. Il existe ce que l'on appelle : année de préparation professionnelle, préapprentissage, etc. (le nom change pour chaque canton suisse et il y a parfois plusieurs types de formations par canton avec de légères différences)
Dans le language usuel, on appelle ces formation "la 10ème année" parce que finalement c'est une année supplémentaire par rapport à l'année obligatoire.
L'objectif de cette 10ème année est simple : permettre aux élèves de pouvoir intégrer l'année suivante une école ou une place d'apprentissage, ce qu'il n'ont pas réussi à faire l'année précédente.
Pour y parvenir, on fait deux choses :
- Essayer de leur faire rattraper leur retard scolaire
- Les aider a mieux gérer leur avenir professionnel (en gros, on les motive à faire des postulations dans les écoles et dans les entreprises)
- Les faire évoluer vers un peu plus de maturité
En général, les élèves sont accidentés de la vie. Comme le dis un collègue, s'ils sont chez nous c'est qu'il y a forcément une raison.
Pour ma part, je suis (notemment) prof de préapprentissage. J'ai des classes de 10-12 élèves (cette année 6 mais c'est exceptionnel). Je leur donne tous les cours théoriques (sauf la gymnastique) 2 jours et demi par semaine (les deux autres jours ils sont en stage dans un atelier technique).
Le programme est relativement vague et j'ai une certaine liberté sur l'emploi du temps. J'ai donc proposé à la direction de programmer 2 heures d'activité créative et ludique hebdomadaire. Ce genre d'activité s'intégre très bien sur les objectifs généraux d'une "10ème année". Comme il semblerait que je fais du bon travail, ils m'ont fait confiance.
Voilà, vous savez tout.
En Suisse, la scolarité obligatoire est de 9 ans et les élèves terminent en principe vers 15-16 ans. Ensuite contrairement à certains pays, la formation scolaire de type gymnasial/lycée n'est pas ouvert à tous. Deux possibilités s'offrent aux jeunes :
- Entrer dans une école à plein temps (lycée, écoles techniques, etc.). Pour cela, il faut soit avoir de bonnes note à la sortie de l'école obligatoire soit réussir des examens d'entrée.
- Soit débuter un apprentissage, donc une formation duale (moitié en entreprise, moitié à l'école). Pour cela, il faut trouver un patron qui t'engage pour un apprentissage.
Le système fonctionne globalement bien mais il reste toujours un certain nombre d'élèves qui :
- ont loupé les délais d'inscription aux écoles
- ont un trop faible niveau scolaire pour entrer dans les écoles
- n'ont pas trouvé de place d'apprentissage (soit parce qu'ils ne se sont pas bougé pour en trouver une soit parce que leur niveau scolaire est insuffisant)
Pour ces gens, je vous rassure, on ne les laisse pas à la rue. Il existe ce que l'on appelle : année de préparation professionnelle, préapprentissage, etc. (le nom change pour chaque canton suisse et il y a parfois plusieurs types de formations par canton avec de légères différences)
Dans le language usuel, on appelle ces formation "la 10ème année" parce que finalement c'est une année supplémentaire par rapport à l'année obligatoire.
L'objectif de cette 10ème année est simple : permettre aux élèves de pouvoir intégrer l'année suivante une école ou une place d'apprentissage, ce qu'il n'ont pas réussi à faire l'année précédente.
Pour y parvenir, on fait deux choses :
- Essayer de leur faire rattraper leur retard scolaire
- Les aider a mieux gérer leur avenir professionnel (en gros, on les motive à faire des postulations dans les écoles et dans les entreprises)
- Les faire évoluer vers un peu plus de maturité
En général, les élèves sont accidentés de la vie. Comme le dis un collègue, s'ils sont chez nous c'est qu'il y a forcément une raison.
Pour ma part, je suis (notemment) prof de préapprentissage. J'ai des classes de 10-12 élèves (cette année 6 mais c'est exceptionnel). Je leur donne tous les cours théoriques (sauf la gymnastique) 2 jours et demi par semaine (les deux autres jours ils sont en stage dans un atelier technique).
Le programme est relativement vague et j'ai une certaine liberté sur l'emploi du temps. J'ai donc proposé à la direction de programmer 2 heures d'activité créative et ludique hebdomadaire. Ce genre d'activité s'intégre très bien sur les objectifs généraux d'une "10ème année". Comme il semblerait que je fais du bon travail, ils m'ont fait confiance.
Voilà, vous savez tout.
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Re: [ACL 1] Ce n'est qu'un début...
par ShamZam » 08 Sep 2010, 23:36
ah ben j'ai bien fait de poser la question, j'étais loin d'envisager tous ces aspects. Merci bien d'avoir pris le temps de nous décrire tout ça. C'est typiquement un taff que j'aurais bien aimé faire je crois. Quelles sont les études qui t'y ont amené ?
Alex
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Re: [ACL 3] Ce n'est qu'un début...
par Lionel (Nonène) » 21 Sep 2010, 16:09
Aujourd'hui, on a joué et quasiment que joué.
Partant sur les bases que l'on avait fixé la fois d'avant, j'avais créé une petite feuille de perso minimaliste :
Je leur ai demandé de remplir les feuilles. Très naturellement, certains élèves ont pris l'initiative d'écrire une description/historique de leurs personnages.
Après discussion sur le système, on s'est arrêté sur :
Action passive en lien avec le métier, opposition avec 1 dé chacun
Action passive sans lien avec le métier, opposition avec 1 dé pour le joueur 2 dés pour moi.
Action passive avec un atout : + 2 dés pour le joueur
Les action actives se passent de la même manière pour les PNJs.
C'est la règle générale mais c'est fort possible que certaines situations, j'ai fait ça au pif pour gagner du temps.
Mon objectif pour cette session ACL était de JOUER. Je me suis dit : une aventure complète en 1h15 (+15 minutes de mise en place). Paris tenu.
Le scénario était une sorte bac à sable " MacGuffin" (http://fr.wikipedia.org/wiki/MacGuffin). L'idée d'un tel scénario m'est venu lors de la lecture du dernier Casus belli qui propose une telle scénarisation.
Le principe était simple :
- Ils ont besoin d'argent et ils reçoivent un avis de recherche.
- Plusieurs entités sont à sur le coup.
Le gars recherché est un gars qui s'appelle Mariner qui est un indigène de la planète Waterworld. Sur cette planète couverte d'océans, la corporation de pêche contrôle l'unique terre imergée et organise un pillage systématique de la faune marine de la planète aux dépends des autochtones qui vivent de la pêche.
Mariner a fait sauter 3 quais à bateau industrielles et la corporation a lancé l'avis de recherche Mort ou vif.
Les forces en présence sont :
- Les gigamarines qui représentent la justice sur cette planète. Ils veulent un jugement équitable (même si Mariner aurait la peine de mort sans aucun doute possible)
- Les Free-Cops, groupe de chasseur de prime concurent.
- Les indigènes qui vivent sur l'océan et dans le bidon ville de l'ile.
- La corporation et sa milice privée qui veulent la peau de Mariner à tout prix
- Les PJs
En gros, les joueurs ont enquêté chez les indigènes avec plus ou moins d'efficacité. Ils ont été confrontés à leur misère sans vraiment compatir (ce sera donc quelques choses que je vais faire et développer pour les faire réfléchir à la situation) et pensaient surtout à la récompense. Quand ils ont remarqué que cette piste était plutôt limité, ils sont devenu apathique : j'ai relancé le rythme en annonçant que les Free-Cops avaient pris Mariner et qu'ils allaient le livrer aux Gigamarines (accompagnés de la milice privée).
Les joueurs ont surtout envisagé qu'ils perdaient la prime. Un de leur membre a réussit à infiltré le vaisseau des Free-Cops et leur vole la récompense.
Ils se retrouvent à Alpha Prime sans avoir capturé ni même vu Mariner mais les poches bien remplies en volant le fruit du travail des Free-Cops.
La partie s'est très bien déroulé, tous les élèves ont participés à un moment ou à un autre à la construction de l'histoire (par leur personnages ou par leurs idées). Selon leur propre affirmation, ils n'ont pas vu le temps passer.
Un petit soucis vite réglé, c'était les atouts parfois très "gros bile" qu'ils ont choisient (voler, être invisible, tuer du regard, etc.). Mais finalement, le système assez bien cadré d'éviter les dérives : quel différence entre tuer avec un fusil ou avec le regard lorsque finalement on lance le même nombre de dés si on a les atouts correspondants. Ca rajoute juste de la couleur et ça fait plaisir aux élèves.
Il ne reste plus qu'une activité jusqu'au vacances (la semaine prochaine), je compte donc prolonger avec un nouveau scénario avec quelques clins d'oeils à la dernière session (les Free-Cops). J'aimerais bien établir de manière stable l'activité et le jeu principal avant de partir sur de nouvelles choses (Zombie cinema ou d'autres activités).
Partant sur les bases que l'on avait fixé la fois d'avant, j'avais créé une petite feuille de perso minimaliste :
Nom du joueur :
Nom du personnage :
Fonction/métier :
Atouts :
1)
2)
Description :
Divers :
Je leur ai demandé de remplir les feuilles. Très naturellement, certains élèves ont pris l'initiative d'écrire une description/historique de leurs personnages.
Après discussion sur le système, on s'est arrêté sur :
Action passive en lien avec le métier, opposition avec 1 dé chacun
Action passive sans lien avec le métier, opposition avec 1 dé pour le joueur 2 dés pour moi.
Action passive avec un atout : + 2 dés pour le joueur
Les action actives se passent de la même manière pour les PNJs.
C'est la règle générale mais c'est fort possible que certaines situations, j'ai fait ça au pif pour gagner du temps.
Mon objectif pour cette session ACL était de JOUER. Je me suis dit : une aventure complète en 1h15 (+15 minutes de mise en place). Paris tenu.
Le scénario était une sorte bac à sable " MacGuffin" (http://fr.wikipedia.org/wiki/MacGuffin). L'idée d'un tel scénario m'est venu lors de la lecture du dernier Casus belli qui propose une telle scénarisation.
Le principe était simple :
- Ils ont besoin d'argent et ils reçoivent un avis de recherche.
- Plusieurs entités sont à sur le coup.
Le gars recherché est un gars qui s'appelle Mariner qui est un indigène de la planète Waterworld. Sur cette planète couverte d'océans, la corporation de pêche contrôle l'unique terre imergée et organise un pillage systématique de la faune marine de la planète aux dépends des autochtones qui vivent de la pêche.
Mariner a fait sauter 3 quais à bateau industrielles et la corporation a lancé l'avis de recherche Mort ou vif.
Les forces en présence sont :
- Les gigamarines qui représentent la justice sur cette planète. Ils veulent un jugement équitable (même si Mariner aurait la peine de mort sans aucun doute possible)
- Les Free-Cops, groupe de chasseur de prime concurent.
- Les indigènes qui vivent sur l'océan et dans le bidon ville de l'ile.
- La corporation et sa milice privée qui veulent la peau de Mariner à tout prix
- Les PJs
En gros, les joueurs ont enquêté chez les indigènes avec plus ou moins d'efficacité. Ils ont été confrontés à leur misère sans vraiment compatir (ce sera donc quelques choses que je vais faire et développer pour les faire réfléchir à la situation) et pensaient surtout à la récompense. Quand ils ont remarqué que cette piste était plutôt limité, ils sont devenu apathique : j'ai relancé le rythme en annonçant que les Free-Cops avaient pris Mariner et qu'ils allaient le livrer aux Gigamarines (accompagnés de la milice privée).
Les joueurs ont surtout envisagé qu'ils perdaient la prime. Un de leur membre a réussit à infiltré le vaisseau des Free-Cops et leur vole la récompense.
Ils se retrouvent à Alpha Prime sans avoir capturé ni même vu Mariner mais les poches bien remplies en volant le fruit du travail des Free-Cops.
La partie s'est très bien déroulé, tous les élèves ont participés à un moment ou à un autre à la construction de l'histoire (par leur personnages ou par leurs idées). Selon leur propre affirmation, ils n'ont pas vu le temps passer.
Un petit soucis vite réglé, c'était les atouts parfois très "gros bile" qu'ils ont choisient (voler, être invisible, tuer du regard, etc.). Mais finalement, le système assez bien cadré d'éviter les dérives : quel différence entre tuer avec un fusil ou avec le regard lorsque finalement on lance le même nombre de dés si on a les atouts correspondants. Ca rajoute juste de la couleur et ça fait plaisir aux élèves.
Il ne reste plus qu'une activité jusqu'au vacances (la semaine prochaine), je compte donc prolonger avec un nouveau scénario avec quelques clins d'oeils à la dernière session (les Free-Cops). J'aimerais bien établir de manière stable l'activité et le jeu principal avant de partir sur de nouvelles choses (Zombie cinema ou d'autres activités).
- Lionel (Nonène)
- Message(s) : 728
- Inscription : 13 Déc 2005, 15:16
Premier travail écrit
par Lionel (Nonène) » 27 Sep 2010, 11:49
Dès demain, les élèves auront un travail noté qui les attendent.
Il s'agit d'une composition qui combine une note de Français et une note d'ACL. Les élèves auront toutes les vacances d'automne pour faire ce petit travail de rédaction (2 semaines).
Vous avez ici en primeur les consignes de ce travail écrit.
Composition « Planète »
Note de Français
Orthographe : 4 points
Structure des phrases : 5 points
Appréciation personnelle : 1 point
Note d’ACL
Consigne : 5 points
Cohérence : 3 points
Création annexe : 2 points
Consigne générale
Imaginez et décrivez une planète imaginaire dans l’univers du jeu effectué en classe.
La composition doit faire 2 pages A4 minimum sous format électronique et doit comprendre la table des matières suivante :
• Nom de la planète
a. Description générale (Description de la planète, son climat et ses principales particularités)
b. Histoire (Histoire de la planète, les moments forts)
c. Populations et société (La population, les races, les relations entre les populations, la politique)
d. Economie (De quoi vit la population et comment s’organise l’économie et le travail)
e. Lieux particuliers (2-3 lieux particuliers sur la planète : bizarreries géographiques, lieu touristiques, bâtiment ou villes particulières, etc.)
La composition doit être rédigée à l’aide de phrases construites.
La composition doit être accompagnée d’une création personnelle en rapport. Cela peut un dessin, une maquette, une musique, un poème, une petite histoire rédigée ou toute autre forme de création personnelle.
Il s'agit d'une composition qui combine une note de Français et une note d'ACL. Les élèves auront toutes les vacances d'automne pour faire ce petit travail de rédaction (2 semaines).
Vous avez ici en primeur les consignes de ce travail écrit.
Composition « Planète »
Note de Français
Orthographe : 4 points
Structure des phrases : 5 points
Appréciation personnelle : 1 point
Note d’ACL
Consigne : 5 points
Cohérence : 3 points
Création annexe : 2 points
Consigne générale
Imaginez et décrivez une planète imaginaire dans l’univers du jeu effectué en classe.
La composition doit faire 2 pages A4 minimum sous format électronique et doit comprendre la table des matières suivante :
• Nom de la planète
a. Description générale (Description de la planète, son climat et ses principales particularités)
b. Histoire (Histoire de la planète, les moments forts)
c. Populations et société (La population, les races, les relations entre les populations, la politique)
d. Economie (De quoi vit la population et comment s’organise l’économie et le travail)
e. Lieux particuliers (2-3 lieux particuliers sur la planète : bizarreries géographiques, lieu touristiques, bâtiment ou villes particulières, etc.)
La composition doit être rédigée à l’aide de phrases construites.
La composition doit être accompagnée d’une création personnelle en rapport. Cela peut un dessin, une maquette, une musique, un poème, une petite histoire rédigée ou toute autre forme de création personnelle.
- Lionel (Nonène)
- Message(s) : 728
- Inscription : 13 Déc 2005, 15:16
Re: [ACL 1] Ce n'est qu'un début...
par Frédéric » 27 Sep 2010, 23:19
Comment les élèves accueillent-ils le fait d'être notés sur quelque chose de ludique ? (Enfin, ils ne seront peut-être jamais notés sur le jeu ?)
- Frédéric
- Message(s) : 3842
- Inscription : 14 Juil 2006, 17:45
- Localisation : Poitiers
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